Gréement/équipement grande croisière
posted on 07 September 2012 08:20
Bonjour,
Nous sommes en train d’acheter un Sun Odyssey 45 DS d’occasion. Nous en avons trouvé trouvé trois qui sont susceptibles de nous intéresser. Leurs dates de mise à l’eau et leur prix sont comparables, mais ils présentent des différences importantes de gréement et de matériel. Avant de faire une offre, nous serions très contents d’avoir d’autres avis éclairés que ceux que nous avons déjà eus jusqu’à présent…
Quelques mots sur notre programme avant d’en venir à nos questions. En mai 2013, nous allons partir à deux (pas en couple, les deux cabines seront utilisées) pour une navigation de deux ans et demi. Bretagne et Manche, Méditerranée, transat en décembre 2013, puis mer des Caraïbes, Amérique du Sud et en Amérique du nord.
Notre programme étant lié à un projet professionnel, je précise que nous aurons obligatoirement des navigations difficiles et/ou pénibles à faire, comme par exemple la traversée de la mer des Caraïbes dans le sens ouest -> est. Un bateau qui remonte correctement au près est donc important pour nous, d’où le choix du monocoque quillard.
Voici donc les questions que nous nous posons, ainsi que les réponses que nous y apportons provisoirement ... avant vos remarques et commentaires !
Gréement
Les trois bateaux que nous avons trouvés nous donnent le choix :
- l’un possède un mât à enrouleur et un PTE ;
- l’autre, un mât à enrouleur et un GTE ;
- le troisième, un mât classique et un GTE.
A priori notre programme nous incite à aller plutôt :
- vers un mât classique pour y gagner un peu en efficacité de la grand-voile (la facilité des prises de ris n’est pas primordiale pour nous) ;
- vers un grand tirant d’eau : moins de gîte, moins de dérive, meilleure remontée au près.
Votre avis ? A commencer par : est-ce que ce sont des choix très importants ou secondaires ?
Technique
Déssalinisateur ? A priori nous répondons non. La capacité en eau du 45 DS est de 615 litres, ce qui nous semble bien suffisant pour deux personnes. En configuration « consommation réduite » - disons 7 litres par personne et par jour - l’autonomie théorique serait d’une quarantaine de jours.
Néanmoins, dans une bonne partie des pays où nous allons mouiller, les bébêtes présentent dans l’eau potable sont assez nocives pour nos pauvres estomacs d’occidentaux. Ca pourrait être une bonne raison de préférer une eau de mer déssalée à une eau douce fréquentée par ces petites bébêtes… Quelles seraient vos recommandations sur le sujet déssalinisateur/pas déssalinisateur ?
Si nous arrivons à écarter le déssalinisateur (un ticket à 10.000 €, tout de même), alors nous pourrons peut-être aussi écarter le générateur (autre ticket à 10.000 €…).
Il n’y aura en effet pas d’équipement à bord très énergivore : pas de congélateur, pas de climatisation ni de chauffage, pas de télévision… La consommation sera réduite aux équipements « basiques » de la grande croisière : pilote, radar, GPS, réfrigérateur…
Sachant par ailleurs que nous allons installer des panneaux photovoltaïques, une éolienne D400 et un parc batteries de servitude conséquent, partagez-vous l’idée qu’un générateur est inutile ?
Merci d’avance pour vos commentaires et remarques !
Nous sommes en train d’acheter un Sun Odyssey 45 DS d’occasion. Nous en avons trouvé trouvé trois qui sont susceptibles de nous intéresser. Leurs dates de mise à l’eau et leur prix sont comparables, mais ils présentent des différences importantes de gréement et de matériel. Avant de faire une offre, nous serions très contents d’avoir d’autres avis éclairés que ceux que nous avons déjà eus jusqu’à présent…
Quelques mots sur notre programme avant d’en venir à nos questions. En mai 2013, nous allons partir à deux (pas en couple, les deux cabines seront utilisées) pour une navigation de deux ans et demi. Bretagne et Manche, Méditerranée, transat en décembre 2013, puis mer des Caraïbes, Amérique du Sud et en Amérique du nord.
Notre programme étant lié à un projet professionnel, je précise que nous aurons obligatoirement des navigations difficiles et/ou pénibles à faire, comme par exemple la traversée de la mer des Caraïbes dans le sens ouest -> est. Un bateau qui remonte correctement au près est donc important pour nous, d’où le choix du monocoque quillard.
Voici donc les questions que nous nous posons, ainsi que les réponses que nous y apportons provisoirement ... avant vos remarques et commentaires !
Gréement
Les trois bateaux que nous avons trouvés nous donnent le choix :
- l’un possède un mât à enrouleur et un PTE ;
- l’autre, un mât à enrouleur et un GTE ;
- le troisième, un mât classique et un GTE.
A priori notre programme nous incite à aller plutôt :
- vers un mât classique pour y gagner un peu en efficacité de la grand-voile (la facilité des prises de ris n’est pas primordiale pour nous) ;
- vers un grand tirant d’eau : moins de gîte, moins de dérive, meilleure remontée au près.
Votre avis ? A commencer par : est-ce que ce sont des choix très importants ou secondaires ?
Technique
Déssalinisateur ? A priori nous répondons non. La capacité en eau du 45 DS est de 615 litres, ce qui nous semble bien suffisant pour deux personnes. En configuration « consommation réduite » - disons 7 litres par personne et par jour - l’autonomie théorique serait d’une quarantaine de jours.
Néanmoins, dans une bonne partie des pays où nous allons mouiller, les bébêtes présentent dans l’eau potable sont assez nocives pour nos pauvres estomacs d’occidentaux. Ca pourrait être une bonne raison de préférer une eau de mer déssalée à une eau douce fréquentée par ces petites bébêtes… Quelles seraient vos recommandations sur le sujet déssalinisateur/pas déssalinisateur ?
Si nous arrivons à écarter le déssalinisateur (un ticket à 10.000 €, tout de même), alors nous pourrons peut-être aussi écarter le générateur (autre ticket à 10.000 €…).
Il n’y aura en effet pas d’équipement à bord très énergivore : pas de congélateur, pas de climatisation ni de chauffage, pas de télévision… La consommation sera réduite aux équipements « basiques » de la grande croisière : pilote, radar, GPS, réfrigérateur…
Sachant par ailleurs que nous allons installer des panneaux photovoltaïques, une éolienne D400 et un parc batteries de servitude conséquent, partagez-vous l’idée qu’un générateur est inutile ?
Merci d’avance pour vos commentaires et remarques !
Bonjour,
Merci pour votre proposition, mais le choix du bateau - un Sun Odyssey 45 DS - est l'aboutissement de plusieurs mois de réflexion... Nous n'avons pas l'intention d'acheter un autre modèle.
J'ai un cata qui serait idéal pour votre projet, hélas, il n'est pas à vendre
A part quelques trous à cyclone dont le seuil est un peu bas, un GTE n'est en rien handicapant en Caraïbe et il me semble plus adapté à un programme avec du près...
Idem pour une GV classique surtout si elle est full batten.
Pour l'énergie avec 160 W de panneaux solaires, je fais face aux mêmes équipements que vous (sauf le radar), donc avec un peu plus cela doit le faire ; un coup de moteur permet de compléter la charge. Par contre, ne pas lésiner sur la qualité des batteries de service.
Le dessal et générateur associé : sous les tropiques les averses sont généreuses : un systéme de récupération d'eau de pluie permet de faire face à la plupart des besoins d'eaux (j'ai adapté dans mon bimini une petite sortie coudée de réservoir, sur laquelle j'adapte un tuyau qui peut aller vers les réservoirs ou des bidons, rares sont les jours où je ne récupère pas 10 à 20 litres...)