Feux de pêche à éclats
posted on 13 September 2012 11:39
Bonjour,
Est-ce qu'un feu à éclats pour la pêche a un numéro d'identification ou un numéro de série... quelque chose qui permette de retrouver où il a été produit ou acheté ?
Merci
Est-ce qu'un feu à éclats pour la pêche a un numéro d'identification ou un numéro de série... quelque chose qui permette de retrouver où il a été produit ou acheté ?
Merci
C'est quoi un feu de pêche à éclat ?
Sur mon bateau, j'ai un feu (tête de mat) à éclat car il a été importé des états-unis. On m'a indiqué que son usage était interdit en Europe car les feux à éclats sont réservé à l'aviation (et aux bouées bien sûr). Si quelqu'un a des infos, elles sont bienvenues. J'ignore totalement son usage la-bas
aux US c'est un feu de détresse (comme les brassières chez nous)
Article paru il y a deux ans sur STW :
Fautes lourdes de conséquence dans l'éclairage du nuit
De plus en plus sont utilisés des "feux de jardin", c'est à dire des feux à led, avec batterie et petit panneau solaire de recharge, comme feux de tête de mat (emplacement du feux de mouillage) . Ces "loupiotes", très peu chères, sont souvent utilisées au lieu et place des feux réglementaires de navigation, car elles ont pour avantage de ne rien consommer en énergie du bord.
Ces feux sont omnidirectionnels (360°) et très peu puissants, ce qui est tentant et suffisant pour un feu de mouillage.
Par contre, en route, ils présentent l'inconvénient majeur de n'être pas réglementaires, et pire même, de faire prendre un voilier pour un bateau à moteur (changement des règles théorique de priorité).
Il faut lancer un avertissement aux plaisanciers : en cas d'abordage, leur responsablité sera totale puisqu'ils n'avaient pas arboré des feux réglementaires alors qu'ils les avaient à disposition, sans avarie leur interdisant de fonctionner.
La solution alternative simple est de s'équiper avec des feux à LEDs , pour avoir un effet positif sur la consommation d'énergie, sans sacrifier sa sécurité. Cette technologie a fait beaucoup de progrès et il est désormais possible de remplacer les ampoules à incandescence par leur correspondantes LEDs , suffisamment puissantes et homologuées.
Une autre infraction constatée, en augmentation, réside dans l'usage d'un feu flash ou clignotant blanc en tête de mât ; bien sûr, il vous fera repérer par n'importe quel autre navire ; mais ce genre de feux, selon la réglementation internationale, est réservé aux engins flottants de détresse ou de protection individuelle ; aussi un gros navire apercevant de genre de feu aura tendance à s'en approcher, comme la réglementation lui en fait l'obligation, pour voir à quel genre de détresse il est confronté ; ce qui n'est en aucune façon le but recherché !
D'aucuns pensent qu'en adoptant des feux fantaisistes ou selon eux "évolués", il feront avancer la réglementation ; un tel espoir est vain : la réglementation maritime actuelle a été entérinée par plus de 170 pays membres de l'ONU, et, bien qu'imparfaite, son changement n'est pas à l'ordre du jour.
Si il s'agit d'un feu qui 'flashe' il peut être pris pour celui d'un obstacle proche d'un navire de pêche difficilement manoeuvrable, par ex un filet à fleur d'eau ou autre harpon ou nacelle reliés au bateau par un cable, en général ce genre de navire est très éclairé (blanc et rouge) et le flash est rouge, et il vaut mieux l'éviter largement, si vous avez ce genre de lumière en navigation, cela risque de porter à confusion, donc la meilleure chose à faire est de s'assurer que les lumières de nuit soient conformes à la règlementation.
Dans le "bloc marine " il y a une page où sont répertoriés les feux de nuit, c'est parfois bien pratique, car on rencontre toute sortes de trucs peu lisibles , parfois même confondant surtout chez les bateaux de pêche qui se déplacent de manière chaotique et tournent en rond.
Bref, pour identifier votre éclairage, faire des recherches internet ou bien simplement poser la question à son ex propriétaire...
Bjour.
Les aéroglisseurs ont aussi droit au feu jaune à éclats. Attention, ça va très vite. Mais il y a peu de chances que le timonier se soit endormi.
Le feu blanc fixe en tête de mat est fortement recommandé par beaucoup d'officiers de la marine marchande. (et peut_être SNSM?) Pour un cargo à vitesse normale, un voilier de voyage est presque un obstacle fixe.Donc feu blanc acceptable. Les feux de route, surtout s'ils sont au balcon ne sont utiles qu'en second lieu, pour préciser la route. Ne pas trop compter sur la veille-radar des cargos: sur un voilier en plasique, seul le moteur donne un bon écho...quand il est au sommet de la vague. Donc signal trop bref pour être identifié à coup sûr. De plus, depuis l'AIS, on rencontre de navires marchands au radar éteint. Donc le détecteur de radar ne voit rien. Détecteur d'AIS ne semble pas inutile.
A propos des feux des navires, j'ai mis au point une réglette coulissante, format règle de navigation, facilement réalisable.Elle permet d'apprendre les feux ou de décripter ceux qu'on voit. Je peux mettre le fichier à disposition sur STW (gratos). Quel est le meilleur moyen? A plus.
Eh bien les vedettes de Bréhat ne respectent pas les prescriptions du RIPAM. Le feu de mouillage est un feu fixe blanc sur 360°, un point c'est tout!
Le problème, c'est que chacun risque de mettre en place son propre système de signalisation (au mouillage ou en navigation) parce qu'il estime qu'il est plus efficace que le système règlementaire et plus personne ne s'y retrouvera. Un feu blanc fixe et immobile ne peut être qu'un feu de mouillage.
Les conventions internationales concrétisées dans le RIPAM créent des règles connues de tous. Pourquoi vouloir y déroger?
100% d'accord. Il y a un et un seul règlement. Les autres systèmes sont un danger pour la navigation tant qu'ils ne seront pas intégrés dans un règlement connu de tous.
Je ne veux pas être rabat-joie, mais, comme toujours, tous les pseudo-innovateurs seront ramenés à la raison quand un bel abordage aura eu lieu de nuit et que s'ensuivra un jugement au tribunal civil ; les sociétés d'assurance se feront un plaisir de rappeler le RIPAM pour éviter de payer...
C'est comme le boule noire signalant un mouillage de jour : seuls les gros navires l'arborent, car eux savent bien ce que peux coûter un défaut de signalisation d'une chaîne d'ancre.
enfin des gens sensés,cet été en turquie j'ai été effaré de voir les différents feux de mouillage et ce ne sont pas les bateaux de location ou les bateaux locaux mais essentiellement des bateaux de grande croisiere francais et anglais ce qui est d'autant plus grave car comme ils sont en géneral surequipés et surchargés de divers choses sur le pont,tauds bossoir etc ceux ci ont la facheuse tendance a cacher leurs feux deja peu visible et incomprehensible .
Superbe initiative, qui évite de tourner les pages;..
Je vous propose que vous créiez un "dossier" qui sera interfaçé automatiquement avec le forum.
Vous pouvez y joindre des photos, des shémas, des pdf...
Bien cordialement
Que penser des bateaux de pêche des sables d'olonne qui ont un girophare jaune, à part qu'on les voit de très loin?
Il y a un grand risque de les confondre avec un camion des ponts et chaussées qui serait en train de refaire le bitume au large de l'ile d'Yeu
Encore une fantaisie qui ne peut que générer la confusion. Je parle des gyrophares jaunes des pêcheurs des Sables d'Olonne.
Le feu tricolore en tête de mât est, pour un voilier, la solution la plus visible en mer. A la différnce d'un feu blanc, elle permet de savoir sur quel bord se trouve le bateau et quelle route (à peu près) est suivie. Il reste visible même avec des vagues, à la différence des feux de balcon.
En revanche, lorsque l'on est à proximité d'une entrée de port par exemple, ou dans un port, les feux de balcon s'imposent car les regards sont concentrès au niveau de l'eau et les autres ne passent pas leur temps à regarder en l'air. Au moteur, ce sont les feux de balcon et le "feu de hune vers l'avant" car le bateau est devenu "bateau à moteur".
Quant à la détection radar, une coque en plastique ne donne en effett pratiquement pas d'écho, pas plus que le moteur d'ailleurs, contrairement à l'information donnée plus haut. Le moins mauvais écho est donné par le mât métallique et naturellement un bon réflecteur radar. En tout état de cause, ce sera un tout petit écho qui peut se confondre avec les retours de vague, surtout si l'opérateur n'est pas en permanence devant son écran radar, ce qui lui permet de repérer ce petit point qui ne bouge pratiquement pas.
En résumé, les règles du RIPAM et seulement les règles du RIPAM connues dans le monde entier.
Bonjour à tous
Réponse à A.dahan (16 septembre): d'accord, j'y travaille.
Suite à Ccofly (16 septembre): moi, également à l'Ile d'Yeu, c'était un tracteur agricole dans la brume.
Intéret de connaitre les feux: la première fois (en Baie de Seine) que j'ai rencontré une drague avec une barge à couple, obstruction d'un côté + projecteurs, faut pas paniquer...
Enfin une anecdote. Un voileux me raconte:" cette nuit il y avait un gros navire avec 3 boules jaunes. Il m'éclairait avec son projecteur, puis me cherchai sur la mer, puis m'éclairait à nouveau, etc. J'ai fini par tout éteindre et m'éloigner". Bien sur ,vous avez compris: La nuit on ne peut pas voir des boules. Des boules jaunes, c'est pas prévu. Il s'agissait de 3 feux blancs superposés. Le remorqueur éclairait son câble de remorquage, puis le voilier pour attirer l'attention, etc. ça aurait pu mal finir.
Bonnes nuits à tous.
Le ripam, c'est bien ...mais il faut savoir s'adapter aussi! Ici, en Asie j'ai été surpris de voir des feux clignotants bleus ou rouges, ou verts, ou encore blancs ... parfois deux ou trois couleurs sur le même bateau de pêche au mouillage, ou même à terre!Je me suis donc équipé aussi de ces feux (10 ringits pièce, soit 3 euros!), à led, automatiques s'il vous plait ! et qui sont alimentés par deux piles R20, pour une autonomie de presque deux mois !!!... Bien, il est vrai aussi que j'évite les nav de nuit car c'est scabreux !!! La regle générale du coin semble être d'éviter tous ce qui clignote !!! amicalmement. Alain
PS : en 2006, de passage aux sable d'olonne, j'avais remarqué les feux oranges à éclats des chalutiers, j'avais posé la question au bureau des affmar (pour les titiller!), il m'a été répondu qu'ils ne voyaient pas de quoi je leur parlais!!!
Plus tard, en Alaska j'ai compris l'utilité de ces feux oranges dans la brume, même très épaisse !!! bon vent à tous