Cartes marines scannérisées d'origine américaine
posted on 14 January 2004 14:03
Pour moi la vraie question n'est pas tellement de disposer du logiciel le plus convivial ou le plus sophistiqué. Je navigue depuis 5
ans avec un Fugawi de première génération et j'ai eu la chance d'acheter les CD du SHOM lorsqu'ils valaient 400 Frs les 40
cartes.
Non la question est plutôt de posséder une bibliothèque de cartes la plus large possible lisible sous format raster et à des prix
accessibles. Je ne suis pas pirate de vocation. Hors les coûts élevés de ces cartes et leurs protections vont bientôt nous priver
de ce moyen de navigation. En fermant ce marché je pense que les éditeurs de ces cartes avec une telle stratégie commerciale
font un mauvais calcul.
Je me suis demandé pourquoi l'association ne mettait pas à la portée des membres son fond de cartes US, libre de droits
scannérisées et lisibles sur les logiciels les plus courants.
Merci pour la réponse.
Bonsoir Istos et à tous,
Voilà une bonne question et/ou une bonne proposition. Le webmaster pourrait nous répondre sur le sujet.
Bien amicalement,
Roger
mm avis.
olivier
Bonjour les amis,
La gestion des droits d'auteur (en France) et du Copyright (US) est très complexe.
Pour résumer, la Marine US nous autorise la diffusion de ses cartes en format papier, mais ne l'autorise pas en format numérique
(et jusqu'à preuve du contraire, le scan d'une carte papier, c'est bien un format numérique...).
Notre accord avec le SHOM nous interdit (pour l'instant) de mettre à disposition d'autres produits que des produits "papier".
Donc pour l'instant, la rediffusion des cartes en format numérique, même simplement scanné, reste interdite, et constituerait
une contrefaçon.
Nous avons déja à plusieurs reprises relancés les administrations US et FR dans ce sens sans réponses positives pour l'instant.
Bien sur, notre ami Ariel Dahan qui est en charge de ce dossier, se fera un devoir de vous informer dès que nous aurons du
nouveau.
Maritimement
Team STW
Si l'association aboutit cela calmera ce marché et le fera peut-être partir sur des bases plus saines.
Des compromis peuvent sans doute être trouvés sur le prix des cartes avec reversement de droits
En tous cas beaucoup d'entre nous qui ne peuvent engloutir des sommes importantes dans la cartographie suivent avec
attention ce dossier.
Cordialement
Je ne suis pas sûr que les cartes numériques (ratser et vectorielles) actuelles destinées au grand public soient plus chères que les cartes papier. Une carte papier du commerce coûte environ 15 euros. Comme sur un CD du commerce il y en a en général l'équivalent de 30 à 50, cela ferait un CD à 450 - 750 euros !!! C'est vrai pour les CD raster ou Vectoriels assemblés par zône de navigation.
Or les CD vendus dans le commerce légal sont TRES nettement moins chers que cela :-) On peut donc en conclure qu'une cartographie étendue à de grande zônes sera moins chère à acheter en version électronique que en version papier.
Le problème pratique pour le plaisancier du dimanche vient du fait que, s'il peut acheter "LA" carte papier qui l'intéresse, il DOIT acheter la totalité d'un CD même si très peu de cartes qui y figurent l'intéressent. Comme on ne peut pas définir l'achat "à la carte" un CD taillé pour son usage propore, on arrive donc vite à un investissment conséquent dont les 9/10ème sont sans objet.
Le second problème est que , comme au début de la photocopieuse, il y a un décalage entre la loi, l'évolution des moeurs et la vitesse d'évolution de la technologie qui est trop rapide pour nos esprits. Il faudra donc que de nouveaux équilibres soient trouvés par les éditeurs de supports numériques pour que le consommateur puisse s'y retrouver avec un équilibre stable. Plus personne n'aurait l'idée de faire une photocopie pirate d'un roman , même d'une édition originale chère , car les prix se sont ajustés en conséquence. Il faudra arriver au même résultat pour tous les types d'information qui sont numérisables, dont les cartes marines.
Pour nos cartes marines, la "sortie par le haut" de ce problème se fera probablement lorsque la cartographie numérique sera admise comme légale en remplacement de la carte papier. A ce moment là , un marché suffisant incitera les éditeurs à proposer des mécanismes d'achat rendant le piratage inintéressant. Bien entendu il restera toujours une frange de "pirates" dans l'âmes, mais qui sera marginale on peut l'espérer.
En attendant, on se débrouille comme on peut en fonction de son budget et de ses amitiés de ponton. Au départ j'avais acheté les CD et logiciels dont j'ai vraiment besoin. Ensuite je me suis apperçu que certains éditeurs n'avaient pas de scrupules à "baiser" le consommateurs en changeant leurs formats, laissant tomber le client au milieu du gué, créant des obligations artificielles de rachat, des niches de "prisonniers" etc ...
Robert.
Belle analyse de la question, merci à Robert.
Pour prolonger la réflexion sur la normalisation de ce marché qui apparaitrait avec la reconnaissance légale des cartes
numériques. Il faudra que les nouveaux produits proposent simultanément la version numérique et
une version papier "de secours" dans un format et avec une qualité inférieure aux cartes actuelles.
C'est en réalité le cumul des deux versions qui dans cette phase transitoire pose le problème économique.
Cordialement
Francis
IL y a bien une soluce!
Créer nos propres cartes... !
A partir du trait de côte, il ne reste plus qu'aux STWistes à s'y coller pendant les longues soirées d'hiver.
Les droits de repro appartenant à STW, je pense que celà ne poserait pas de problème :-)
Cher Maître, tu ne penses pas si bien dire! Quand j'étais jeune, fauché et naviguais loin, je ne pouvais bien évidemment pas
acheter toutes les cartes. Alors, certaines, je les recopiais au calque sur des bateaux amis (là où il n'existait pas à terre un tireur
de plans sympa) Mais cela était loin de couvrir tous les besoins.
Alors, j'utilisais l'ouvrage générique N°4 du SHOM, reportais les traits de côte sur du papier quadrillé, essayais de respecter les
proportionnalités de L et G, et y faisais figurer ma route, en évitant quand même tout atterrissage nocturne (aventureux, mais
pas suicidaire!) Pour la petite histoire, j'ai même croisé un Polonais qui utilisait un simple atlas scolaire!
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