Beau programme en perspective...!!! Hélas, les journées
ne font que 24 heures et la route est bien longue...!!!

As tu essaye de modéliser ton programme sur un logiciel
du genre Vpp...???

Même si ce ne sont que des statistique, il semble que
se soit à l'heure actuelle la manière la plus rapide
d'evaluer un parcours.

D'aprés Vpp2 et dans le cas d'un monocoque de voyage
classique et pour le mois de septembre, compte un mois
pour rallier le Vénézuela depuis la métropole (pas
beaucoup de portant) (4000 Ntq à 6 Nds) en passant par
les Açores avec #48H de stop dans ces îles... Pas
beaucoup de gras pour flaner...

A plus si tu souhaite plus de précision

André

si ce n'est déjà fait, tu pourras lire avec intérêt le
bouquin de Gilles Ruffet : "J'ai rêvé du grand large"
aux éditions du plaisancier - Loisirs nautiques.

Il a bouclé son tour en 14 mois, parcourant 25.300
milles en 430 jours dont 274 de mer avec un canote de
moins de 10 mètres soit : 3.85 noeuds de moyenne ce qui
correspond à la vitesse moyenne générale des TDM.

Il donne les cartes de son parcours avec les dates et
un tableau qui résume les durées totales et de mer sur
les différents océans traversés.

Donc c'est possible, toute la question est de savoir si
tu privilégies de bouffer des milles ou de prendre le
temps de connaître les pays que tu visiteras. A chacun
ses plaisirs.

André

Pour ma part, sur 2 ans, je laisserais tomber la
Réunion et je rentrerais apres la Patagonie par le
Brésil, un pays fabuleux. On a des amis que ont fait
cette route en 4 ans, ils n'ont trouvé ca trop long...
On part nous aussi en 2004 pour 2 ans sur une route
similaire au depart et apres la Polynesie on termine
vers la Nouvelle Caledonie.
Dom

Bonjour à tous,

pour info j'ai suivi les conseils
bilan de la simulation sur VPP par la route B (retour
par la mer rouge) avec mon brise de mer 31, certes un
peu modifié (surmaté, et avec un joli spi de 94m², si
si 94m²...) :

Le parcours au total représente 270 jours de navigation
(en tenant compte évidemment des mois où je passe et
des caractéristiques de mon bateau (monocoque, alu,
déplacement léger, surtoilé). J'ai prévu environ 500
jours d'escale aux différents endroits. Ce qui me donne
un ratio nav/fiesta de 65%/35 %. Pour une durée totale
de 2 ans et 2 mois.

Honnetement, je prends beaucoup en compte les remarques
me disant : fais attention passe pas trop de temps en
mer... mais là sur ce parcours en 2 ans et des
brouettes je prends après chaque escale un minimum
d'arret de la durée de la traversée précédente (ex une
fois arrivée aux marquises des galapagos je prendrai
minimum 12 jours, le temps de la traversée)et 2 mois en
polynésie au venezuela et à la réunion. Et ca semble
correct.

Je trouve ça bien comme rapport 65/35
Donc voila c'était pour info. Je tiens à disposition le
détail de la simulation pour ce qui serait intéressé.
Maintenant la fiabilité des simuls on peut en débattre
des heures...

Et l'imprévu, Bordel!!! ;o))
Je ne compte plus ceux dont le "tour du monde" s'est
achevé à Gibraltar ou aux Canaries... Pas plus que ceux
qui, partis pour une année sabbatique aux Antilles,
bourlinguent depuis 10 ans dans le mer de corail.

Toutes ces simulations, calculs, prévisions et autres
projections oublient l'essentiel: Il n'y a ni plan de
carrière ni organigramme, façon fonctionnaires, pour
les bourlingueurs.

Le déroutement pour cause de mauvais temps ou d'avarie,
le coin super dans les livres qui s'avère décevant dans
le réalité, l'endroit génial auquel on ne penserait
jamais et qu'on découvre par hasard ou parce qu'un
voisin de mouillage en a parlé avec enthousiasme,
l'ambiance conviviale ici ou détestable là, les
rencontres, les couples qui se font, se défont et/ou se
refont parfois en cours de route, l'opportunité de
business là où on pensait a priori lézarder... Que sais-
je encore?

L'important, c'est de partir. Avec un bateau bien
révisé de préférence. Tu verras ensuite que, plus tu
avanceras dans ton voyage (géographique et intérieur)
plus le hasard se chargera de contrarier tes plans trop
bien dressés. Et c'est, amha, très bien ainsi!

tu as raison Christian, mais çà touche quand même une
minorité.

Juste un petit détail sur les simulations. Les vents en
force et en direction pris en compte par le modèle sont
des moyennes qui par définition n'existent pas une
année donnée. Par contre, il n'est pas faux de
considérer que sur l'ensemble de la boucle, les écarts
puissent se compenser.

Oui oui oui terriblement oui Chris, sans ambigutés, et
si ça ne touche qu'une minorité,soit.

Le genre d'imprévu que tu évoques, ils sont bien là, il
sexistent, ils sont bien ancrés dans ma tête, je ne les
nie pas, je les attends avec impatience tout au
contraire...

Maintenant la simul me permet de me rassurer. C'est un
bon outil pour un minot comme moi qui démarre, avec peu
de milles au compteur pour savoir si une estimation
doigt mouillé tient la route...mon doigt mouillé est
pas trop mauvais c cool ;-)

et puis il y a aura toujours les impondérables... Si je
lézarde trois mois de trop en polynésie et que je veux
toujours rentré par la patagonie, je suis comme un con
obligé d'attendre 8 mois de plus la bonne saison...

Mais on a toujours tendance à "sur préparer" enfin moi
j'ai cette tendance, j'essaie de compenser mon
inexpérience par un peu plus d'organisation, de marge
de sécurité et d'anticipation...voilà tout.

bon vent à tous et merci des remarques.

C'est bien vrai qu'on me peut pas partir en mer comme
ca, les main dans les poches. Il faut au moins
profiter de l'experience des autres. C'est apres qu'il
faut rester disponible et se souvenir...

dans une certaine mesure... du proverbe: ne demande
pas ton chemin a celui qui sait, tu ne pourrais plus
errer.

Bon vent.