CIGUATERA
posted on 06 November 2014 04:19
Chers Amis Navigateurs
Il est important de savoir que pas seulement les poissons peuvent nous intoxiquer avec la CIGUATERA mais également les coquillages et même un cas répertorié avec le poulpe
Nous avons fait partie du lot des intoxiqués de la baie d'HANAO aux Marquises et depuis 4 mois, on ne peut plus manger et boire ce que l'on veut. Une vraie galère.
Soyez vigilants et dès que vous êtes à connaissance d'une intoxication, communiquez l'endroit à l'aide du lien suivant :
http://www.ciguatera-online.com/index.php/fr/ qui a était créé par le centre de recherches Malardé de Tahiti dossier suivi par Clémence GATTI
Amitiés et faites suivre
Bernadette et Joel
Bonjour
effectivement il y avait une erreur dans le lien. Je l'ai corrigé. Merci de me l'avoir signalé
Bernadette
qu'en pense le Dr Chauve
Je suis étonné
Il faut lui poser la question, je ne sais pas si il s'est spécialiser dans la ciguatera mais si c'est le cas, qu'il nous donne son point de vue
Bernadette
savez vous s il existe une carte equivalente pour la caraibe ? (je cherche a savoir si Haiti, cuba. jamaique sont comcernes par la ciguatera)
Bernadette ,naturellement ma question ne s"adressait pas a vous
Il est courant de dire ici en Martinique qu"au dessus la ciguatera est omniprésente ,mais pour avoir avoir aussi connu le nord des antilles je me souviens voir les locaux manger les barra et autres predateurs jusqu'a une certaine taille
Nous avons toujours refusé de tester au dessus de la martinique Le guide Patuelli donne un bon aperçu de la situation
RSC
En fait en Guadeloupe les autorités avait déterminé la "frontière de la ciguatera " au sud d'Antigua jusqu'à ce que l'on constate une augmentation de cas traites en 2014 ...peut-être un effet de ce qu'on appelle les "poissons-fax" ( tu passe un fax de commande à un pecheur antiguais , tu lranbordes le poisson au point GPS convenu , tu débarques le poisson au marché de la darse ou autres ...avec le bon argumentaire qui va avec !
Déjà que le pécheurs honnètes ont du mal avec le chlordécone et les sargasses , çà va pas s"arranger !
Bonjour, vous pouvez prendre contact avec clémence Gatti par mail : cgatti@ilm.pf
Bernadette
L’ icthyosarcotoxisme ou Ciguatera ou « gratte » est une intoxication alimentaire due à l’ingestion de poissons ou de coquillages pêchés aux abords des récifs tropicaux ou subtropicaux
Origine : une algue productrice d’une toxine neurotoxique qui colonise des coraux morts est ingérée par des poissons. Des poissons carnivores les mangent, de plus gros mangent les plus petits entrainant une accumulation de la toxine.
Répartition : Risque dans toutes les zones coralliennes entre 30°N et 30°S. Risques ++ Caraïbes, Galapagos, Océanie jusqu’à Nouvelle Calédonie, îles au Sud de l’Inde, Est de l’Afrique. La Ciguatera progresse avec le réchauffement climatique et l’acidification des mers.
Les symptômes débutent entre 1 et 6 heures après l’ingestion du poisson contaminé mais ont a vu des troubles apparaître plus tôt et parfois 36h plus tard.
Ce sont :
- des troubles digestifs : nausées, vomissements, diarrhée ;
- des troubles neurologiques avec des fourmillements des extrémités, des troubles de la sensibilité, des douleurs musculaires et articulaires, des douleurs des gencives et des dents, des vertiges et des paralysies (réjouissant !)
- des troubles cardio-vasculaires avec une hypotension artérielle, un ralentissement du cœur ;
- une bouche sèche ou une hypersalivation, des démangeaisons dans 50% des cas (d’où le surnom de gratte), des sueurs, une sensation de froid, une mauvaise élimination des urines, une déshydratation, une fatigue générale, une rougeur secondaire de la peau.
Les troubles persistent entre une et plusieurs semaines.
Le diagnostic repose exclusivement sur la notion de consommation de poissons potentiellement toxiques et sur la multiplicité des troubles.
Pas de traitement spécifique, mais juste un traitement des symptômes. Hospitalisation parfois nécessaire selon l’intensité des troubles.
En prévention, éviter de manger de poisson dans les zones à risque. Savoir que les poissons les plus gros, les plus vieux et les plus carnivores sont les plus à risques, en particulier baliste, barracuda, mérou, mulet, poisson perroquet, poisson chirurgien, requin.
Attention, l’opinion des populations locales (pêcheurs) sur l’innocuité de tel ou tel poisson à parfois été prise en défaut.
Il faut de toute façon, pour diminuer les dangers, ne jamais consommer les viscères et la tête des poissons dans les zones à risques.
Le fait de cuire le poisson ne diminue pas la dangerosité de la toxine qui est insensible à la chaleur.
Merci Docteur
Cordialement
Roland