Bonjour,

Je fais ici une courte synthèse du compte-rendu du naufrage du catamaran BAKOUA un Kennex 445 paru dans Ouest France ce jour le 8/8/2011 sous le titre : Le sauvetage de trois bretons (de Douarnenez) dans l’océan indien.
Christophe Morvan, membre de STW, skipper expérimenté et convoyeur professionnel avait pris en charge le bateau avec deux équipiers au Sénégal, fait escale à Rio de Janeiro au Brésil, passé le Cap de Bonne Espérance et se tenait à hauteur du 38 ème parallèle dans l’océan indien. Nous sommes en plein hiver austral, la mer est rude, le vent forci et se transforme en ouragan. Creux de plus de dix mètres et rafales à plus de 100 km/h. Dans la nuit de Dimanche à Lundi, le bateau démâte et en s’effondrant, le mât perce l’une des coques. Une voie d’eau est ouverte, dans un premier temps étalée par la pompe qui finit par rendre l’âme. L’équipage, sans aucun début de panique sécurise le bateau et met le canot de survie à l’eau. La situation a peu près maîtrisée laisse le temps au skipper et à son équipage de contacter les secours et la famille grâce au téléphone satellitaire embarqué. Le patrouilleur Osiris des Affaires Maritimes basé à la Réunion se porte à leur secours et les rapatrie au port de la Pointe des Galets sur l’Ile de la Réunion.
Dans ses premiers commentaires Christophe tire quelques enseignements : « Je crois que nous avons fait de mauvais choix. De saison, de route, de bateau. » Ce type de bateau consacré habituellement au charter n’est pas fait pour descendre dans des latitudes aussi Sud. « Il remonte très mal au près et nous étions dans les 38émes pour prendre les vents portants » ajoute Christophe.

Quoiqu’il en soit, Christophe et son équipage ont fait preuve d’une remarquable maîtrise de la situation.

Istos