Bonjour,
J'ai eu la même idée que toi, il y a déjà longtemps et j'ai fini par renoncer.
Je ne voulais pas d'un skipper et les perpétuelles formalités m'ont découragé....Donner deux fois par jour sa position aux autorités, dire l'heure de départ, l'heure d'arrivée , la route prévue et attendre en retour à quel corps mort le soir on doit s'amarrer ne correspond pas à ma façon de naviguer.
Peut-être que celà s'est amélioré depuis?

Voilà ce qu'en pense l'Ovni Prosper Aim passé par là il y a un ou deux ans :

"Depuis notre départ de France il y a presque 5 ans, c'est le premier et seul pays où nous nous sommes sentis en insécurité. Non pas sur un plan physique, mais sur un plan policier, administratif, avec toujours la peur de faire quelque chose considéré comme répréhensible dans ce pays "coincé", puritain. Puis de recevoir en France, comme de nombreux amis les ont reçues, des amendes pour diverses raisons farfelues ou, pire, des convocations au tribunal."

Il te restera toujours la Mer de Cortès!!!!!

Mwongo® a écrit :
Bonjour,
J'ai eu la même idée que toi, il y a déjà longtemps et j'ai fini par renoncer.
Je ne voulais pas d'un skipper et les perpétuelles formalités m'ont découragé....Donner deux fois par jour sa position aux autorités, dire l'heure de départ, l'heure d'arrivée , la route prévue et attendre en retour à quel corps mort le soir on doit s'amarrer ne correspond pas à ma façon de naviguer.
Peut-être que celà s'est amélioré depuis?

Voilà ce qu'en pense l'Ovni Prosper Aim passé par là il y a un ou deux ans :

"Depuis notre départ de France il y a presque 5 ans, c'est le premier et seul pays où nous nous sommes sentis en insécurité. Non pas sur un plan physique, mais sur un plan policier, administratif, avec toujours la peur de faire quelque chose considéré comme répréhensible dans ce pays "coincé", puritain. Puis de recevoir en France, comme de nombreux amis les ont reçues, des amendes pour diverses raisons farfelues ou, pire, des convocations au tribunal."

Il te restera toujours la Mer de Cortès!!!!!

 Bonjour Jacques
C'est marrant ta description de l'Australie, j'y ai bossé un mois en début d'année et je dois dire que tu as fait un bon résumé de ce pays ! Quand tu y arrives tu es agréablement surpris par la propreté, les sourires de cette très jeune population, tous ces apollons qui courent dans les rues le matin avec un écran télé accroché à leur bras pour pouvoir contrôler leur pouls, rythme cardiaque et que sais je encore. J'ai très vite déchanté, on nous a envoyé la milice locale car aprés 18h c'est le repos du guerrier dans ces contrées. Les voisins n'ont même pas été capable de nous demander d'arréter, c'est tellement plus simple d'envoyer des officiels qui te disent que si jamais il y a récidive ce sera 1500 dollars d'amende, que si l'on doit peindre il faut fermer portes et fenétres pour ne pas déranger cette population d'anciens bagnards de pouvoir boire leur biere dans leurs odeurs de transpiration où ils aiment tant se blottir. La vie y est merveilleuse pour ceux dont le revenu est confortable, pour pouvoir acheter une bouteille de Vodka, Ricard ou autre à 30 dollars les 70 cl et la bouteille de Pinard locale au même prix! En même temps c'est génial, pas de pauvres dans les rues, pas d'alcoolos non plus, il y a des camps pour ça. Moi j'étais situé dans une zone sans alcool, on peut te faire souffler et si t'es positif, cabane avec le desert en plus que tu dois payer immédiatement... J'ai eu beaucoup de chance, que du bonheur ce pays, beaucoup dans ce forum devraient s'y sentir chez eux !
C'est vrai qu'en France c'est la merde !
Pascal

bonjour,
"on" parle aussi de la Nlle Zelande ds une certaine mesure!...mais qlques delations,amendes au retour en France...mais population tres sympa.
quelqu'un doit avoir son avis.
merci d'avance
c

Bonjour Claude,
Si je te suis bien, tu voudrais des renseignements sur la NZ pour y laisser ton canot????
Voilà quatre sites de voileux ayant laissé leurs voiliers et effectué de nombreux travaux entre novembre 2010 et avril 2011 : 

Le Super Maramu : BADINGUET

 Voici leur conclusion :
En Nouvelle Zélande, dans ce petit pays bien propre, tout est interdit sauf ce qui est explicitement autorisé et alors, ça devient obligatoire !!

( En plus, je ne crois pas que les Nouveaux Zélandais soient friands d'épave....)

http://voiliersundance.blogspot.com/p/ou-sommes-nous_18.html

Pour ce qui est de la grande barriere au dessus de Cairns, il y a des alizés E-S-E, un courant de 1 noeud qui porte au nord, plus selon les marées et les passages, 10 noeuds dans Albani-pass!,
 
Près de la cote l'eau est terreuse les fonds douteux et les crocodiles..... par contre les iles près de l'extérieur par ex. Lizard Island,(il y a un tout petit hotel et une piste pour petits avions) magnifique, eaux limpides, des benitiers de 1m dans 2m d'eau à côté du bateau c'est unique.

Les cartes son précises, agréables à lire, la référence WGS84,
 On peut traverser la grande barrièrre à de nombreux endroits hors passages balisés ce que j'avais fait pour arriver de la Nlle Calédonie sur Cairns. Par contre les cartes mentionnent encore beaucoup d'endroit ou il est dangereux de mouiller, il resterait des mines de la dernièrre guerre....
Les fonds sont souvent de env. 20m entre les récifs affleurants. L'eau étant (dans les chenaux de navigation principaux) laiteuse
il peut-être recommandé de naviguer à marée (env 2m)basse, on voit alors d'immenses zones découvrir et des miliers de têtes de corail affleurer, ce qui délimite bien les zones navigables.
Il y avait... très peu de balisage, C'était en 1993 . Mon GPS n'avait que 5 cannaux et avait couté 3000 euros!!!
Mes propos concernent que le nord de Cairns

Mais je pense que vous voulez plutôt louer un bateau dans les Whitsundays, les petites caraibes de l'australie!

Bon Vent

Roger

PS. les Australiens ne laissent pas un bateau échoué.... c'est ainsi que le brin de folie "Judicael" de Jean est devenu le bateau le plus cher d'australie !!!! heureusement il avait une assurance.

Bonjour - Je suis en Australie depuis 6 mois - j'ai renouvellé mon visa ce matin, après un véritable "interrogatoire". Nous avions prévu initialement de visiter le pays (2 à 3 mois), puis de passer 2 mois en France - et remonter sur Darwin et route vers l'Indonésie. Nous avions laissé le catamaran à Bundaberg, sur la côte Est, à terre, sur un chantier, safrans démontés (nous attendions les bagues de France), quand il y a eu les inondations catastrophiques du Queensland. La Burnett River est montée de 9 mètres ! - et notre bateau a été emporté...Informés par la télévision, nous sommes revenus d'Alice Spring - pour constater la disparition d'ANANDA (ainsi que 70 autres voiliers). Nous l'avons localisé au bout de 2 jours, dans (sur) une mangrove avec des palétuviers de 20cm de diamètre. A la décrue, au bout d'une semaine, nous avons pu le rejoindre: un tronc de plus de 25cm de diamètre traversait la coque et sortait par la descente tribord, la jupe tribord était défoncée, et, sous le coqueron bâbord,une large fente.
Nous contactons les autorités (qui avaient évidemment d'autres chats à fouetter) et l'assurance qui désigne un cabinet d'experts, à Brisbane. A la seconde crue (+7m), nous aurions probablement pu sortir le bateau de la mangrove, mais le cabinet d'experts (qui n'a toujours pas vu le bateau), nous l'interdit: ils vont envoyer une societé specialisée...Entre temps, avec des nouveaux amis Australiens, nous coupons les arbres autour du catamaran ( on nous avait prévenu: amende allant jusqu'à 30 000$/arbre coupé !) et assurons l'amarrage du bateau dans la mangrove. Nous effectuons les réparations polyester nécessaires à la fottabilité du bateau.Et une dizaine de jours plus tard, arrivent 2 hommes de SEA TOW avec 1 dinghy équipé d'un 15CV ! Ils embauchent 3 jeunes "backpackers" pour couper les arbres et creuser 2 sillons jusqu'à la rivière. Tentatives pour bouger le bateau: nous cassons toutes nos amarres et endommageons un winch. Nous réclamons des moyens supplémentaires: nos gaillards amènent 4 sacs gonflables - et nous attendons une grande marée - Il y a 37 mètres à parcourir pour rejoindre le lit de la rivière.
Après plusieurs nouvelles tentatives vouées à l'échec, SEA TOW contacte le crevettier amarré de l'autre côté de la rivière et tente un remorquage en force sur les quilles. A la 3ème tentative (pauvre catamaran!), nous flottons. Ils remercient l'équipage du crevettier en leur offrant 2 caisses de bière.
SEA TOW veut nous faire signer un contrat de sauvetage - en blanc - nous refusons. Et 3 jours plus tard, nous recevons leur facture: 46 500$!!!, payable sous ...7 jours, dont 12 500$ pour le remorquage du crevettier, 2 500$ pour l'évacuation des arbres coupés (?), et 10 000$ pour la location des sacs gonflables. Et la facture est datée d'une semaine avant notre remise à flot!!!
Nous refusons de payer et demandons les justificatifs des dépenses - puisque l'expert nous a écrit que le côut du sauvetage était fonction du temps passé et des dépenses engagées par SEA TOW, et remontons vers GOLD COAST, où les experts souhaitent que nous fassions les réparations. Là, nous découvrons que la société désignée par les experts n'existe plus. ILs trouvent au pied levé un autre chantier (bel équipement, mais hangars déserts - pas un bateau ?): nous faisons sortir le bateau de l'eau: expertise. Puis, nous fuyons vers le Nord sous la menace du cyclone YURI (amplitue 5: du jamais vu!) et allons à Sydney où nous avons un contact avec un chantier "sérieux".
Nous nous amarrons au ponton du chantier (65$/jour) et, le soir, découvrons un avis de saisie du bateau par un grand cabinet d'avocats pour refus de paiement de la facture SEA TOW. La gestionnaire de l'assurance , à Paris, est furieuse contre nous et nous demande de payer - mais refuse de nous l'écrire. Visite aux avocats (notre cabinet d'experts est aux abonnés absents), à la direction nationale de SEA TOW: nous renouvelons notre demande de justificatifs. Après 8 jours de discussions (et la découverte d'une fausse signature sur le cotrat que nous avions refusé de signer), nos transigeons pour une facture de 32 000$ et l'arrêt des poursuites - et payons. 
Nouvelle sortie de l'eau du bateau pour estimation des travaux: devis de 140 000$ sous réserve - le chantier demande une "thermal imaging" pour détecter d'éventuelles délaminations. A Paris, notre gestionnaire a quand même changé de cabinet d'experts. Le nouvel "expert" fait le tour du bateau, tapote les coques du doigt...et dit que nous pouvons le remettre à l'eau et repartir!!!
Nous cherchons un autre expert, architecte naval, qui, après une visite sérieuse du bateau, avoir fait vider tous les coffres, examiné les cloisons - fait un pré-rapport faisant mention d'une dizaines de zones suspectes, et demande une analyse thermique pour confirmer ses doutes. Nous transmettons le rapport à l'expert de l'assurance et je téléphone à Paris pour faire part de mes doutes quant à la compétence de leur expert...
Le lendemain, l'expert de l'assurance envoi un mail à Paris annonçant des réparations pour 425 000 à 475 000$ !!!!mais demande à l'expert de leur agence de Brisbane de venir expertiser le bateau - Il arrive dès le lendemain, et arrive aux mêmes conclusions que notre expert architecte naval: il faut une analyse thermique et un carottage aux points suspects. L'espert de Sydney(probablement compétent pour les cargos et les chalutiers) s'incline: encore 2 semaines de perdues au coût de 215$/jour de stationnement sur le chantier !
Le carottage révèlera une coque saine, sauf, bien sûr, les jupes qui seront à refaire...
Nouvelles discussions entre le chantier et notre expert - qui, finalement, acceptera le devis initial (+les éventuels suppléments à justifier)...et Paris me demandera de signer l'ordre de travaux.
Ceux-ci ont démarrés lundi dernier et devraient durer 6 semaines...
Quant à la "mentalité" Australienne: effectivement, ce sont des Anglo-saxons, beaucoup d'interdits (avec annonces d'amendes ou de peines faramineuses...et réelles!), se réfugiant toujours derrière des règlements (tout est contr^lé - il y a plus de radars à Sydney que dans toute la France - aussi les Australiens respectent les limitations de vitesse...).
Mais il y a aussi des gens extraordinaires: suite à la disparition d'ANANDA, nous avons été "recueillis" par une famille aux revenus très modestes et dont la maison n'avait pas été inondée, qui a mis a notre disposition une chambre, l'internet, leur propre véhicule, nous ont aidé à couper les arbres - malgrè les risques - et nous ont offert surtout leur amitié ! 
Venez en Australie découvrir un autre monde !

Bonjour,

attention aussi a la saison des jelly box (meduse "Irukandji") mortelle et quasi invisible,  9 mois/an?
Seule la cote est a risque, la grande barriere n est pas touchee.
J y ai passe un an en 2004 entre Cairns et les whitsundays (prof de plongee), que de bons souvenirs et de belles plongees!

Arnaud

Bonjour à tous,
C'était aussi notre projet, mais on va quand même réfléchir, ç'est pas trés encourageant et ne correspond pas du tout à notre philosophie du voyage,
"homme libre tu chériéras la mer".......Où est la liberté ??
A +
Bastide