Une petite réflexion sur l'assurance via STW
publié le 08 Juin 2013 09:15
Je suis tout de même un petit peu surpris que des assureurs acceptent de constituer des offres collectives au profit des adhérents STW.
Le principe de l’assurance est la mutualisation du risque. Et en matière de plaisance, c’est le nombre de journées passées en mer qui augmente le risque. Tout le monde connaît les statistiques de la navigation de plaisance sur ce sujet…
Dans une association de navigateurs comme STW, où le nombre de journées passées en mer par ceux qui sollicitent l'assurance se situe nettement au dessus de la moyenne, il y a augmentation « mécanique » du risque. Comment, dans ces conditions, pouvoir proposer une formule avantageuse ?
Mystère… En partie résolu toutefois par les récents déboires de qui vous savez. Au suivant, donc...
Le principe de l’assurance est la mutualisation du risque. Et en matière de plaisance, c’est le nombre de journées passées en mer qui augmente le risque. Tout le monde connaît les statistiques de la navigation de plaisance sur ce sujet…
Dans une association de navigateurs comme STW, où le nombre de journées passées en mer par ceux qui sollicitent l'assurance se situe nettement au dessus de la moyenne, il y a augmentation « mécanique » du risque. Comment, dans ces conditions, pouvoir proposer une formule avantageuse ?
Mystère… En partie résolu toutefois par les récents déboires de qui vous savez. Au suivant, donc...
"".......Et en matière de plaisance, c’est le nombre de journées passées en mer qui augmente le risque. Tout le monde connaît les statistiques de la navigation de plaisance sur ce sujet…
Dans une association de navigateurs comme STW, où le nombre de journées passées en mer par ceux qui sollicitent l'assurance se situe nettement au dessus de la moyenne, il y a augmentation « mécanique » du risque.""
Est ce bien exact ? Je ne suis pas sûr que les navigateurs en grande croisière, une fois un certain nombre de prérequis atteints en terme d'entretien du bateau et de compétences personnelles , représentent un risque aggravé. Peut être même au contraire...
On pourrait aussi se dire aussi que l'arrivée de nouveaux navigateurs avec des gros bateaux très chers représente un risque aggravé ..
Des données fiables émanant de la commission assurances seraient intéressantes. F
Bonjour,
Je serais aussi intéressé par ces statistiques....
Mais je ne suis pas d'accord avec toi, François.
l'AGPM a viré tous ses clients ayant des bateaux de plus de 10m, puis le tour des assurés de chez STW est venu.
Le nombre des voiliers en TDA ou en TDM a explosé, les sinistres aussi probablement.
Le prix aussi des voiliers choisis (monos et catas) pour les croisières hauturières atteint et dépasse de plus en plus souvent les 300K€.
Il y a eu dernièrement plusieurs pertes totales, avec hélas, plusieurs victimes. ( Hauturier et cotier )
Il va y avoir très certainement une grosse révision à la hausse des primes annuelles!
( Je crois que c'est ce que disait Ariel, il n'y a pas si longtemps.)
Ce ne sont pas les gens qui conduisent le plus de km par an qui ont annuellement le plus d'accidents. Les conducteurs professionnels non plus n'ont pas le plus grand nombe d'accidents par an. Pourquoi serait-ce différent avec le nautisme?
Plus il y a d'assurés, plus sont vraies les statistiques sur lesquelles se basent les assureurs. Ce n'est donc pas le grand nombre d'assurés qui ferait grimper les coûts non plus. Sauf si la compétence de ces nouveaux assurés était moindre. N'est-ce pas le cas?
Des gens qui n'ont presque pas d'expérience se lancent en navigation hauturière. Surprise! Ils ont beaucoup de réclamations. C'est aux assureurs de choisir leurs assurés avec discernement. Mais je ne vois pas pourquoi on trouverait ici, parmi les membre STW de plus mauvais risques qu'ailleurs. Bien au contraire.
Ce qui avait été bien expliqué dans un des rapports dont je me souviens :
Même si les valeureux navigateurs de STW étaient meilleurs que tous les autres (hummm ... ça va les chevilles ?
) , il y a un risque supplémentaire inhérent à l'activité "voyages lointains" : le coût d'un sinistre dans un coin paumé peut coûter 10 fois le prix du même sinistre à quelques milles nautiques d'un port de métropole. Ajouter à cela des zones à risque météorologique élevé combiné à l'éloignement qui décuple de coût, et on a tout compris.
Bizarrement si j'ai des travaux à faire c'est souvent ailleurs qu'en Martinique (France) que j'irai. Ceci seulement à cause des coûts, la qualité des travaux n'est pas en cause. Évidemment mon bateau n'est pas sous pavillon français. Quel type de travail risque d'être tellement lus cher ailleurs? Aux Antilles c'est carrément le contraire qu'on remarque, strate, mécanique, electronique, gréement tout est moins cher ailleurs.
Je citais un rapport ... Il faut élargir les problèmes possibles au delà de ceux qu'on a soi-même expérimenté ... en se limitant à sa propre expérience, cela revient à coire que le ciel qu'on voit en levant les yeux est repésentatif de la météo sur la terre entière
C'est que souvent la prime est en fonction de la zone de navigation.
Je ne sais si l'offre via STW était financièrement avantageuse, mais elle avait le mérite d'exister, c'est à dire qu'un assureur avait pu évaluer des risques et proposer une prime pour couvrir ces risques ! Sans doute ensuite, il a du estimer que cette branche n'était plus assez rentable, il l'a scié !
La MAIF a refusé de continuer à m'assurer après 35 ans, sans gros sinistres, au prétexte qu'elle ne savait pas évaluer les risques encourus par mes nouveaux projets de navigations, hors des zones classiques Europe- Méditérranée : même pas la moindre offre que j'aurai pu juger désavantageuse, allez voir ailleurs ! La commission assurance de STW, elle, avait réussi à obtenir une offre.
"avait..." = cqfd
Robert
Oui, les chevilles, çà va...
D'expérience, les bateaux habités, hors métroplole (en Méditerranée orientale), sont très souvent, bien mieux entretenus. Enfin, pour le peu que j'ai pu constater.
En fait, sans statistiques précises, nous sommes en train de tenir une discusiioon de café du commerce... Ce dont je suis persuadé, et ce pour des centaines de bateaux croisés par ici... ce qui coute une fortune aux assurances, ce sont les bateaux de locations, en coûts directs et indirects (ceux qu'ils nous causent)....
Michel
Tiens un lien marrant: www.plaisance-pratique.com/sauver-un-pont-en-teck
Je ne vois pas ce qui est démontré, car mes déboires d'individu isolé avec l'Assureur Militant remontent à quelques années et sont donc contemporains à l'ydillique période STW-assureurs !
Un de mes amis avait assuré sur Mayotte un bateau avec STW. Il y avait un certain nombre d'exigence justifiée, comme une expertise préalable, un rapport de visite annuelle du corps mort par un professionnel et surtout le fait qu'en cas de dommage seules les pièces étaient prises en charge, leur mise en oeuvre devait être faite par le propriétaire (ou des pros payés par lui), ce qui était compréhensible vu leur inexistence à Mayotte.
Ensuite, sur le problème des assurances, tout est basé comme celà a été dit sur un rapport sinistre/prime : si il se détériore, on liquide. Sauf quand c'est un trop gros marché (cas de l'assurance habitation, très souvent déficitaire). Cette analyse est faite par des actuaires qui ne connaissent souvent pas le domaine concerné, mais très bien les maths et les stats. Ainsi, souvent les assurés qui ont plusieurs sinistres en voiture non responsables sont résiliés et ne comprennent pas pourquoi : sauf que les stats montrent qu'un assuré qui a ce problème a généralement rapidement un sinistre responsable, donc on le vire avant que ca n'arrive..
Bonjour François
C'est exactement çà.
Nous avons connu le problème vivant à bord, ou ce fait est assimilé à un risque potentiel d'incendie (cuisine à bord)... On ne considère pas que vous pouvez surveiller le bateau... les stats disent... Incendie à bord dont l'origine vient de la cuisine, même si les dégats sont véniels...
Michel
Ce qui est démontré, c'est qu'un portefeuille constitué d'une proportion trop importante d'assurés STW est résilié. Ce qui tendrait à démontrer également qu'il apparaît pour le moins difficile de rentabiliser un tel portefeuille, où le risque augmente au lieu de diminuer avec le nombre d'adhérents. Bref, ce qui explique peut-être les difficultés à constituer une telle offre. Par ailleurs, si les bateaux habités ont moins de problèmes que les autres, je me demande pourquoi la plupart des assureurs n'en veulent pas non plus (cf. Yörük)...
C’est toute la différence
Nous avons cherché une assurance, et ne l’avons pas trouvée…
Puis nous avons cherché un assureur (via un excellent courtier)… A partir de là plus aucun problème. Coût : 1 euro pour cent assurés. Assurance et prime sur la valeur annoncée.
Il y a deux ans nous avons eu 3.000 euros de dégâts par la foudre… remboursement rubis sur l’ongle, après être rentré dans leur procédure. J’ai le net sentiment qu’hors leur procédure cela aurait été bien plus difficile. Il s’agissait de matériel vétuste (B&G de 20 ans d’âge)
Michel
D'où l'intérêt évident pour un assureur de ne pas concentrer les adhérents d'une association de "tourdumondistes" et, donc, l'inanité de toute démarche visant à les regrouper... Ce que je fais remarquer depuis le début...
Hélas, si j'apprécie l'effort de communication, les faits / analyses présentées sont bien trop sommaires pour permettre de trancher quant à la réalité des choses...
A-t-on exploré la voie médiane d’une franchise bien pensée ???
Vouloir se couvrir pour tous les risques, y compris ceux de la négligence d’entretien, ne peut conduire qu’à l’inflation des primes. Et, le comble, tout cela étant mutualisé, ce sont les gens qui entretiennent leurs bateaux qui paieront pour ceux qui laissent aller.
Il y a des risques difficilement contrôlables : les OFNI, la foudre, les tempêtes cataclysmes, et quelques autres qui méritent une couverture du risque à 100%...
Mais un démâtage par défaut de surveillance du gréement, ou par excès de toile, un feu de cale par défaut d’entretien des fonds, par manque de suivi technique des conducteurs électriques ou des durites de gazole, etc… peuvent se gérer avec une forte franchise … Non ???
Michel
L'évaluation des risques fait partie du métier d'assureur et voila pourquoi généralement on tient compte de l'expérience vécue avec l'assuré. Ce n'est pas avec "l'underwrting" que l'assureur gagne ses sous mais plutôt avec sa gestion des fonds.
L'assurance sous toutes ses formes a pourtant bien débuté avec la mer et les navires. La première société se nommait Lloyds et elleexiste toujours. Il y a aussi des mutuelles d'assurances. Serait-il envisageable d'imaginer une mutuelle?
Il me semble que l'on est en train de démontrer à longueur de fil que le concept n'est même pas envisageable...
Oui…. Le concept aurait du plomb dans l’aile. On peut aussi penser que l’on n’en a jamais que pour son argent, sauf à déboucher sur un marché de dupes comme celui qui fonctionna un temps, mais juste un temps, avec Groupama…
Par ailleurs, je m’interroge sur l’explosion du CA « assurances » du courtier STW… On a dépassé il y a deux ans le plafond limite d'exonération de TVA (600 KE, pour les associations) de mémoire… Ce qui aurait des répercutions douloureuses pour toutes les activités de l’association…
Michel, en mer
Alors devenir memebre de cette association serait un signe de mauvais risque (pour ne pas dire mauvais marin). Assurer les tour-du-mondistes serait impossible. Pourtant il en revient bien plus qu'il ne s'en perd des voiliers qui font un TDM.
Les autres associations (Cruising Association, SSCA, BWCA) semblent vous donner raison cependant. Elles aussi ont offert une assurance groupe mais ne l'offrent plus.
Comme plusieurs j'ai remarqué que les voiliers loués ont trop souvent des "accidents". Pourtant ils sont assurés les loueurs. J'ai été assuré de nombreuses années via STW chez Groupama, sans jamais soumettre une seule réclamation. En cinquante ans de navigation je n'ai jamais soumis de réclamation mais je dois être un mauvais risque.
On doit donc vivre comme au 17e siècle si on navigue le moindrement loin des côtes et oublier l'assurance. C'est ce que j'ai décidé depuis un an. C'est ça ou cesser de naviguer.
Hé, hé… rapide et sensée réaction…
Ce qu’il me semble et à titre personnel, c’est qu’il est très, très difficile de faire deux métiers ; et je tire mon chapeau à Ph Boyer, qui a eu les ‘’Cou..lles’’ de s’y frotter, ce qui me fait aussi comprendre le fond d’amertume de ses réponses, sur l’inconstance des assurés…
Maintenant je reviens à mon idée de franchise adaptée…. Pour les TDM… qui logiquement sont des navigateurs aptes à assumer des risques… On doit pouvoir trouver des solutions éliminant les pollutions des assurés à tout risque, y compris ceux de leur négligences (là je vais me faire casser la gueule…)
Michel
Une petite EDIT pour les locs…
C’est pratiquement hors sujet, quoique…
Dans le concept des loueurs, le client est sucé jusqu’à la corde. Les coûts indirects des risques sont assumés par des équipages nombreux. 10 braves teutons sur un Bavaria 44 peuvent sans problème assumer la prime d’une assurance sur la franchise…
C’est ainsi que dans certains ports égéens, exposés au Meltem, on peut voir le teck et la stratification voler quand le bateau quitte le ponton… Tout le monde se marre, l’incompétence est mutualisée… Même la franchise d’assurance est mutualisée…
Mais tout au bout du bout… Ce sera le client qui paye. Or ils sont 10 et vous êtes souvent seul sur votre superbe yacht…
Michel
Bonjour,
"60 abordages en pleine mer, 19 talonnages et 5 échouements. Voilà les 33%."
J'ai talonné, plusieurs fois, j'ai échoué mais sans échouement ( tout cela sans avoir même eu l'idée de demander quelquechose à mon assurance et vu ces stats je ne dois pas être le seul! = 60/19+5) mais je n'ai jamais abordé en pleine mer! ( C'est vraiment en pleine mer?????)
Est-ce que vous avez une répartition géographique de ces abordages?
Au vu de ces stats il va falloir encore renforcer la veille, si je comprends bien!!!!
L'un de mes amis, récemment parti pour un tour du monde, s'est trouvé refusé à 24 h du départ par son assureur qui voulait qu'il change tout le gréement jusqu'à ce qu'il lui propose (mon ami, pas l'assureur qui n'avait pas d'idées...) une modulation de la franchise. Quelques faxs et autant d'heures plus tard, le tour fut joué. Une franchise de plusieurs milliers d'euros sur le gréement fut proposée à l'assureur qui l'accepta aussitôt. La modulation de la franchise semble donc effectivement une piste intéressante...
Bonjour Philippe
Et merci de votre implication, en particulier ici, ou vous donnez la peine d’expliquer. C’est quelque chose que nous réclamons, merci encore
Si je comprends bien vos soucis de courtier, soumis bénévolement à la pression d’assurés pas toujours suffisamment éclairés, j’ai du mal à admettre le report des responsabilités sur une sur-confiance excessive dans les techniques de navigation… Il me semble très logique, que dans sa détresse un accidenté cherche une excuse dans les défauts de matériel de navigation… C’est un peu enfantin… mais c’est logique
Pour enfoncer le clou sur les observations de Pytheas54, un peu plus haut… Il faut tenir compte des incidents évités par l’utilisation de ces moyens. Je vous joins deux copies d’écran
Ceci en situation côtière, qui doit bien représenter le gros des accidents… Pour les destinations plus exotiques, d’autres moyens y compris le recalage cartographique par les fusion/transparences, viendront aussi renforcer notre sécurité…
Tout ceci exige des efforts personnels… de la prise en charge, rejoignant votre souci :
Elle concerne les démâtages et les fautes de navigation.
Merci pour tout
Michel en mer (au large de Doganbey adasi)
Salut la Compagnie.
Quelques observations en vrac ;
N’étant pas un spécialiste des assurances, je ne pourrais pas répondre à des questions comme je le fais sur d’autres sujets ; C’est juste histoire d’apporter un éclairage différent et/ou d’alimenter la réflexion.
Selon Robert_1 :
Il faut élargir les problèmes possibles au delà de ceux qu'on a soi-même expérimenté ... en se limitant à sa propre expérience, cela revient à coire que le ciel qu'on voit en levant les yeux est repésentatif de la météo sur la terre entière
Certes non, mais c’est bien le plus représentatif pour ce qui me / te / nous concerne.
Ainsi l’annonce d’un 4 Beaufort sur ta zone de navigation est bien plus significative pour toi (et ton assureur) qu’un typhon en mer de Chine.
De même les éléments des avis ci-dessus ainsi que ceux émis sur d’autres fora traitant de l’assurance bateau démontrent que la réflexion reste limitée à une approche franco-française.
Or dans d’autres pays prévalent d’autres approches.
Personnellement, j’en resterai à la sphère européenne.
Mais déjà là l’on trouve des assurances, courtiers ou intervenants qui ne se comportent pas comme ceux que nous avons l’habitude de pratiquer France et donc de considérer comme la ‘norme’.
Le bon maître A. Dahan nous disait qu’il importait d’établir un contrat ‘avec franchise’ avec son assureur, sous entendant que celui-ci pouvait être ‘piégeur’.
Or nous voyons bien qu’il arrive que certains assureurs, y compris de ceux qui ont pignon sur rue, recommandés par des sites nautiques, ou s’affichant comme sponsor de courses au large ne sont pas véritablement à la hauteur.
En assurance (comme en pavillon ou réglementation, droits, etc.) on peut trouver mieux disant ailleurs (car le seul aspect coût n’est pas suffisant).
J’ai déjà cité les assureurs allemands en exemple, sans doute parmi d’autres.
Mais il ne faudrait pas non plus croire que ces gens honnêtes soient des ‘naïfs’.
Gare aux fausses déclarations liminaires ou estimes de soi et de son bateau exagérées.
Gare aussi aux roublardes déclarations de sinistre.
La confiance, n’excluant pas les contrôles (qui sont effectifs), se mérite avant, pendant et après et pas uniquement avant pour l’assuré et après pour l’assureur.
Ainsi ais-je du fournir un Zertifikat de mon ancienne assurance française, attester de mes qualifications (diplômes), fournir la copie de l’acte d’achat, nombre de justificatifs, factures, livres de bord, etc., voir débarquer un contrôleur du courtier, n’ayant pas d’expertise initialement puis celui de l’assurance lorsque j’ai voulu naviguer au-delà du cercle polaire ;
Outre-rhin des baroudeurs de haute mer peuvent être assurés à moins cher qu’un Tabarloche du dimanche tout comme des prétendus tour-du-mondistes scotchés au Marin sur leur barcasses, moins bien ‘considérés’ que celui qui se lance prudemment en côtier.
Ne doutez pas que les teutons sont aussi performants en statistiques, retour d’expérience et gestions ‘en bon père de famille’ que leurs homologues gaulois.
Mais les comportements des uns (assureurs) et des autres (assurés), la législation, etc. ne sont sans doute pas tout à fait équivalents ici ou là.
Il appartient à l’assuré de choisir très précisément ce qu’il veut assurer, et de quelle manière (la notion de tout risque ne voulant certainement pas dire que vous êtres assurés pour tous les risques) ; L’assuré se voit également attribué d’une ‘valeur de sérieux’, la ‘Schadenfreiheitsklasse’, une sorte de bonus malus, qui donne des rabais ou surcoût mais également accès ou non à des options d’assurance, de zone de nav., de montant de franchise, etc.
En ce sens je rejoins Robert_1.
Daniel ~~ _/) ~~ S.Y. Julia
http://www.stw.fr/forumstw/quest_answers.cfm?quest_id=45933&topic_id=22&st_row=1&ans_quest=ans&s_st_row=41&sqlfilter=%20and%20quest_topic_id%20%3D%2022%20and%20quest_user_id%3D38421%20%20%20and%20ques
http://www.stw.fr/forumstw/quest_answers.cfm?quest_id=46091&topic_id=22&st_row=1&ans_quest=ans&s_st_row=41&sqlfilter=%20and%20quest_topic_id%20%3D%2022%20and%20quest_user_id%3D38421%20%20%20and%20ques
Les fils derivent un peu sur les risques de la navigation du fait des nouvelles technologies pour quitter le sujet precis pose, comment peut-on assurer moins cher des bateaux qui naviguent plus.
D'une part les assureurs comprennent que des gens qui pratiquent le voyage au long cours feront plus attention a leur monture que d'autres, et, dans un second temps, qu'ils accumulent une experience de nature a diminuer les risques.
Concernant les risques des moyens modernes de navigation. L'un des deux grands fournisseurs de cartes electroniques a simplement oublie trois atolls dans l'archipel des Tuamotus, les atolls du groupe Gloucester. ATTENTION! En tout, et plus particulierement dans le Pacifique entre le Chili et l'Australie, on peut compter une quinzaine de recifs isoles dangereux , OUBLIES, dont environ 7 ou 8 signales par l'armada de Chile par une note speciale aux navigateurs..
J'ai eu a mon bord un navigant de la Belle Poule, le vilier ecole, qui ne me croyait pas... Je lui ai fait la demonstration. Incroyable non? Vous etes sur une route qui vous monte des Gambiers vers Tahiti, avec un leger ecart de route lateral sur babord, et Ban!
Je me suis apercu de cela car j'avais la chance de pouvoir instantanement, sur mon systeme de nav, permuter de la carte Raster "papier" a la carte electronique.
J’ai bien aimé le rappel des premiers assureurs couvrant le risque maritime dont les fameuses Lloyd’s.
A cette époque il y avait quantité de zones non encore cartographiées marquées ‘terra incognita’.
Aujourd’hui encore, il existe nombre de zones non cartographiées ou seulement partiellement ou dont la mise à jour n’est pas possible du fait des modifications des sondes, etc.
Ainsi et toujours à titre d’exemple, à mesure que l’on s’élève en latitude l’on trouve de plus en plus de ces régions encore totalement exemptes de renseignement.
Sur le tour d’Island et hors mis les grands fjords ayant un habitat significatif dans leur fond, beaucoup d’entre eux sont simplement représentés par une zone blanche reprenant +/- précisément le tracé côtier sans aucune indication.
Il est surprenant de voir à 10 m devant son étrave des eiders, cormorans et phoques imiter le Christ marchant sur l’eau alors que le sondeur indique -70m (moraine sous marine).
Ailleurs le bateau se plante mollement dans une vase laiteuse ‘non détectée par la sondeur’ vêlée par le glacier au pied duquel l’on pouvait encore s’ancrer deux ans plus tôt.
Comment tenir à jour une carto sur des Îles telles celles de Vestmann où 30 % des surfaces volcaniques neuves (1963) ont disparues en seulement 10 ans.
Seuls 10 voiliers ont croisés autour de eaux islandaises l’an passé et pourtant ils ont trouvés des assureurs sachant couvrir ces risques, car comme leurs assurés ils savent faire la différence entre risque et danger.
Dans mon cas particulier cela s’est soldé par une augmentation de 1000 euros pour l’éventuelle franchise en cas de sinistre et uniquement au delà du 60 ° nord.
J’ai questionné mon courtier sur ce sujet et il m’a indiqué n’avoir jamais eu à regretter ce choix.
La difficulté viendra prochainement des états (Groenland par exemple) qui demanderont des cautions pour les éva-san, suite aux abus de quelques trompe-la-mort faisant n’importe quoi à pied, ski, raquettes, canoés, etc.
Daniel ~~ _/) ~~ S.Y. Julia
Ca été le cas pour nous, en tant que constructeur amateur, nous avons été rejeté par toutes les compagnies que nous avons consultées pour une simple RC. C'est STW qui a pu nous obtenir cette RC.
Franchise oui, bien sûr.
Et aussi, bonus malus affiché , mas seulement pratiqué en douce ( l'augmentation de tarif avec un curseur l'individu sinistré et une ventilation sur la collectivité parait être ce que ce qui est souvent rapporté ici.
Enfin, je m'interroge effectivement sur la difficulté à organiser un groupe à bas risque ( formations, vérifications d'entretien, franchises, ..) versus l'individu qui organise son bas risque et cherche comme dit plus haut par Yoruk non pas une assurance , mais un assureur.
Débat sur l'associatif qui pourrait s'inscrire dans un débat d'orientation de STW à organiser un peu moins discrètement. F.