Qq a-t-il échoué son Bavaria 38 Cruiser TE 1,95 le long d'un quai ? ? ? ?
publié le 19 Avril 2011 16:30
Bonjour,
Je cheche un propriétaire qui l'ait fait "en vrai" ... car cette pratique courante il y a quelques années, ne se voit plus beaucoup
le talon de quille, assez plat et long (voir photos) semble, à première vue pouvoir autoriser cette pratique, le temps d'une marée ?
Comment réagit la structure ?
Ca coûte quand même moins cher que de se faire gruter à chaque fois, pour changer une anode, intervenir sur une vanne ou contrôler "tout simplement" que tout va bien (orin ou fil à pêche dans l'hélice, petit coup de brosse ...)
@+
Je cheche un propriétaire qui l'ait fait "en vrai" ... car cette pratique courante il y a quelques années, ne se voit plus beaucoup
le talon de quille, assez plat et long (voir photos) semble, à première vue pouvoir autoriser cette pratique, le temps d'une marée ?
Comment réagit la structure ?
Ca coûte quand même moins cher que de se faire gruter à chaque fois, pour changer une anode, intervenir sur une vanne ou contrôler "tout simplement" que tout va bien (orin ou fil à pêche dans l'hélice, petit coup de brosse ...)
@+
Bonsoir.
Fait en vrai oui.
Mais pas avec un 38 C. , juste mon 30 Cruiser, 3 fois en 3 ans.
Le varanguage est de toute beauté et je me suis fait prendre 2 fois par la marée, avec le bateau qui fini de se coucher, sans dommage. Cf les articles sur le couple allemand Katrin et Uwe Petraschek qui ont franchi le passage du Nord-Ouest avec leur Bavaria 44 et ont également couché involontairement leur bateau sur une plage de gravier.
Alors je me suis renseigné.
Le(s) constructeur(s) (ce n’est pas propre à Bavaria) ne cautionne(nt) plus le « béquillage » car trop de skippers s’y sont mal pris et/ou n’hésitaient plus à laisser talonner leur bateau dans le ressac… Ils se dédouanent ainsi d’une responsabilité qu’on leur attribuait indûment.
Idem pour les grutiers indélicats. Au demeurant tu constateras que de temps en temps le grutier pose carrément le bateau sur sa quille, les sangles ne servant qu’à stabiliser le bateau latéralement.
J’ai une note de Yachting Sélection de 2007 « Mémo constructeur et avantages Bavaria, SNP 2007 » : qui stipule dans sa page 7 :
« Mise au sec : Les bateaux ne sont pas conçus pour échouer contre un quai. Néanmoins de nombreux propriétaires béquillent régulièrement leur bateau (petites tailles uniquement). Laissez leur bien l’initiative de monter un système de béquilles sur leur bateau ».
Pour ce qui me concerne j’ai donc pratiqué l’appuie le long d’un quai, (donc pas avec des béquilles), sur une dalle en béton, en eau parfaitement calme.
Remarque 1 : il s’agissait d’un tirant d’eau court, c'est-à-dire quille tandem avec un saumon long qui déborde à l’avant et à l’arrière.
Remarque 2 : Plus un bateau est petit, plus il est surchargé (ce fut très nettement le cas de mon 30 C). Donc plus le bateau est grand et moins ce facteur aggravant joue. A équipement et armement supérieurs, mon actuel 34 C est parfaitement dans ses lignes.
Le carénage ‘classique’ est, selon moi, à consommer avec modération et discernement, même si c’est sans garantie.
Bon vent.
Merci pour cette réponse
Je crois que je ne serai rassuré qu'après le premier grutage qui me permettra de voir si le bateau-la est à peu près stable quand il repose sur sa quille, avant calage ...
Bonne journée
PL
Je ne connais pas ton bateau ni le type, mais pour moi un bateau qui serait insuffisamment solide pour reposer sur sa quille ne vaut pas un pet de lapin !
qu'en sera-t'il si un jour tu talonnes ?
Que l'on soit prudent avec les déformations non souhaitables de la peau extérieure se conçoit bien avec les matériaux actuels, mais je ne fais aucune impasse sur la fixation de la quille sur les varangues qui seules permettent la diffusion des efforts dans la structure ; j'ai vu un bateau qui avait heurté une roche par la quille, à environ 7-8 knts : quille inclinée vers l'arrière, bulbe incliné et reculé d'environ 10 à 20 cm : varangues et coque à l'emplanture déformées : bateau à la casse car la réparation excède la valeur vénale.
bonjour,
moi j'ai un bateau en bois de 62 (plan sergent) avec une quille longue et également une semelle qui permet "en théorie" au bateau de tenir droit ( vérifier sur son ber pour carenage), mais lorsque j'ai voulu faire la meme chose dans l'estuaire de la Touque a Trouville, sur un emplacement bétonné pour les chalutiers le long du quai, et bien que des amarres multiples avaient été assurées par précaution, nous nous sommes réveillés le matin a marée basse la proue du bateau piqué dans la vase et le plancher a 45°! ( comme nous avions pas mal picollé la veille, nous avons cru révé en nous réveillant , les pieds dans les équipets....... BREF un bon souvenir après, mais lorsque la marée est remontée, nous avons du boucher toutes les ouvertures , pour éviter que le bateau se remplisse d'eau en attendant que sa flottabilité retrouvée le redresse tout seul...... ( il fallait voir la tête des badauds un samedi matin en voyant le bateau piqué a 45° le long du quai..... nous avons prétexté de vérifier la bande molle pour avoir placé VOLONTAIREMENT le bateau comme cela.....
donc pour moi, c'est pas une solution fiable et sure, sans mettre des béquilles ( que nous avions dans le bateau....) et encore est ce que cela aurait empéché le bateau de piquer du nez...,???
salut LECELTE
bonjour,
moi j'ai un bateau en bois de 62 (plan sergent) avec une quille longue et également une semelle qui permet "en théorie" au bateau de tenir droit ( vérifier sur son ber pour carenage), mais lorsque j'ai voulu faire la meme chose dans l'estuaire de la Touque a Trouville, sur un emplacement bétonné pour les chalutiers le long du quai, et bien que des amarres multiples avaient été assurées par précaution, nous nous sommes réveillés le matin a marée basse la proue du bateau piqué dans la vase et le plancher a 45°! ( comme nous avions pas mal picollé la veille, nous avons cru révé en nous réveillant , les pieds dans les équipets....... BREF un bon souvenir après, mais lorsque la marée est remontée, nous avons du boucher toutes les ouvertures , pour éviter que le bateau se remplisse d'eau en attendant que sa flottabilité retrouvée le redresse tout seul...... ( il fallait voir la tête des badauds un samedi matin en voyant le bateau piqué a 45° le long du quai..... nous avons prétexté de vérifier la bande molle pour avoir placé VOLONTAIREMENT le bateau comme cela.....
donc pour moi, c'est pas une solution fiable et sure, sans mettre des béquilles ( que nous avions dans le bateau....) et encore est ce que cela aurait empéché le bateau de piquer du nez...,???
salut LECELTE
IL y a beaucoup de bateaux dits "modernes" qui ne peuvent pas échouer (Beneteau, Jeanneau...etc...). Sur notre 31.7 c'est hors de question et un talonnage léger nous a valu quelques fissurations dans les varangue... donc travaux de restratification et remise en place de quille pour.. 12 000 €...
Pour les bavaria (dépend lesquels), je ne sais pas mais les anciens avant 2000 ont l'air bien plus solides (jugement qualitatif!)
Et aussi ça sur la dérive des containers mais malheureuseemnt la capacité du site me limite...
Vous qui voulez acheter un bateau (neuf ou occase) , vous voyez ce qu'il vous reste à faire : éliminer de votre choix tout bateau dont le constructeur ne peut garantir le posé sur la quille .... (sauf bateau de régate ou de compétition vendu comme tel, avec tous les risques)
Soyez sûr que si il y a consensus sur cette question, les constructeurs réviseront rapidement leur position
12000 Roros, une paille ! et tu ne nous dis rien du temps de réparation et donc de la privation de jouissance, et de la franchise qui est restée à ta charge (je suppose) ... Alors au diable les bateaux "modernes" en feuilles de papier à cigarette ; la mer est bien assez dangereuse comme ça sans en rajouter par plaisir du risque.
pour poser un quillard contre un quai, iln'est pas necessaire de savoir si le bateau tient en équilibre sur sa quille;
il faut donner au bateau une gite légère contre le quai après avoir abondament garni de défense le bord contre le quai.
il faut immobiliser le bateau par une pointe avant,une arriére, une traversière montante, une descendante, une garde avant, une arrière, un rappel coulissant au niveau du mat ou des haubans
ceci doit permettre au bateau de se maintenir appuier au quai lors que le bas du lest se sera posser sur le sol.
Il est important de repérer le sol sur lequel le bateau doit se poser,
une cale béton est peu recommandable s'il y a du ressac, le bateau risque de talonner un peu .
Il est préférable de se mettre contre un quai dont les posées sont en sable dur ou en sable et gravier,
eviter les fonds inégaux, rocheux , trop vaseux ou encombrer
Il faut aussi penser la manoeuvre, en fonction des coefficient de marée et du marnage, pour ne pas attendre des heures ou se faire surprendre avant d'être prêt
J'ai échoué des bateaux avec des quilles arrondies sur le dessous ou en forme d'aileron de requin, des bateaux qui piquent du nez, d'autres avec des safrans aussi longs que le saumon, si le lieu d'échouage repéré à sec est adapté, (nombreux points d'amarrage sur le quai) et la préparation des amarres bien en place, il n'y a pas de problème majeurs.
Bonne et belle manoeuvre