Un mot aussi pour couler par l'arrière? Merci

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Un mot aussi pour couler par l'arrière? Merci
sujet n°105593
 un verbe?
Anonyme (non vérifié)
réponse n°220023

Eh Méridien, je te propose de répondre à ta propre question 

Comme pour toi, "couler par l'avant" c'est baver, pour "couler par l'arrière", je crains le pire... 

Anonyme (non vérifié)
réponse n°220025

Chavirer par l'avant ou par l'arrière c'est Sancir.
Mais je ne parle pas de coulage qui est une autre action.

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réponse n°220030

ET bien le pire c'est simplement la fuite....
  Avec ou sans vent.

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FIRST 35S5
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réponse n°220043
Méridien a écrit :
ET bien le pire c'est simplement la fuite....
  Avec ou sans vent.

 vent pouvant fraichir aprés cassoulet....

Anonyme (non vérifié)
réponse n°220044

Waou. Pas bon pour le méthane dans l'athmosphère et le réchauffement climatique...

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réponse n°220055

    S'il vous plaît, messieurs, ne rabaissez pas le niveau.  Le capitaine met en fuite sous voilure réduite (pour ne pas chanchir) afin de conserver une vitesse légèrement supérieure à celle des vagues. Voir mandragore 2.net .
  Par contre un bon président crée des chocs pour éviter la fuite. Autre débat.

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réponse n°220062
Edualc a écrit :
Chavirer par l'avant ou par l'arrière c'est Sancir.
Mais je ne parle pas de coulage qui est une autre action.

 Cela m'est arrivé plusieurs fois avec mon Hobby cat 16, j'avais effectivement tendance à mettre la GV au taquet, et une fois sur le lac d'Annecy par l'arrière le trampoline était plein non ajouré, j'ai changé pour un Nacra 5.0 trampoline ajouré je pouvais enfourner jusqu'au mat sans problème

Anonyme (non vérifié)
réponse n°220085

Pour un chalutier qui croche et est vivement rappellé en arrière ne parle t on pas d'acculée ?

bon je sors , pourtant il me semble bien que ..;bon je (re) sors

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réponse n°220088

Dans le cas d'un chalutier, qui ayant croché, est tenu par ses funes par gros temps, mer arrière, est rattrapé par une grosse vague qui remplit le bateau (en espérant que ses dalots étaient ouverts, mais ça ne suffit pas toujours) cette action s'appelle selon mes souvenirs : coffrer. Je ne le souhaite à personne.

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BAVARIA 37
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réponse n°220090

 Bonsoir,
Un peu de poésie pour répondre à la question :

    LA FIN

Aux interrogations du terrien Victor Hugo, Tristan Corbière irrité par la lecture d'Oceano Nox oppose une réponse violente : celle d'un marin !

Eh bien, tous ces marins - matelots, capitaines, 
Dans leur grand Océan à jamais engloutis... 
Partis insoucieux pour leurs courses lointaines 
Sont morts - absolument comme ils étaient partis.

Allons! c'est leur métier ; ils sont morts dans leurs bottes ! 
Leur boujaron au cœur, tout vifs dans leurs capotes... 
- Morts... Merci : la Camarde a pas le pied marin ; 
Qu'elle couche avec vous : c'est votre bonne femme... 
- Eux, allons donc : Entiers! enlevés par la lame
Ou perdus dans un grain...

Un grain... est-ce la mort ça ? la basse voilure 
Battant à travers l'eau ! - Ça se dit encombrer... 
Un coup de mer plombe, puis la haute mâture 
Fouettant les flots ras - et ça se dit sombrer.

- Sombrer - Sondez ce mot. Votre mort est bien pâle 
Et pas grand'chose à bord, sous la lourde rafale...
Pas grand'chose devant le grand sourire amer 
Du matelot qui lutte. - Allons donc, de la place ! - 
Vieux fantôme éventé, la Mort change de face :
La Mer !...

Noyés ? - Eh allons donc ! Les noyés sont d'eau douce. 
- Coulés ! corps et biens ! Et, jusqu'au petit mousse, 
Le défi dans les yeux, dans les dents le juron ! 
À l'écume crachant une chique râlée, 
Buvant sans hauts-de-coeur la grand'tasse salée...
- Comme ils ont bu leur boujaron. -

- Pas de fond de six pieds, ni rats de cimetière :
Eux ils vont aux requins ! L'âme d'un matelot 
Au lieu de suinter dans vos pommes de terre,
Respire à chaque flot.

- Voyez à l'horizon se soulever la houle ;
On dirait le ventre amoureux 
D'une fille de joie en rut, à moitié soûle...
Ils sont là ! - La houle a du creux. -

- Ecoutez, écoutez la tourmente qui meugle !…
C’est leur anniversaire – Il revient bien souvent –
Ô poète, gardez pour vous vos chants d’aveugle ;
- Eux : le De profundis que leur corne le vent.

.. Qu’ils roulent infinis dans les espaces vierges !…
Qu’ils roulent verts et nus,
Sans clous et sans sapin, sans couvercle, sans cierges…
- Laissez-les donc rouler, terriens parvenus !

À bord. – 11 février.

1. Boujaron : ration d'eau-de-vie. 
2. Camarde : la Mort.

    Tristan Corbières, Les amours jaunes, 1873
 
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