J'ai navigué sur un voilier ami assuré via stw. C'était sur Mayotte et je crois qu'il y avait cette clause, assez logique vu le lieu. Effectivement en cas de problème, se procurer les pièces c'est déjà pas facile, mais ensuite, il n'y a pas ou quasiment pas de chantier pour faire des réparations sur un voilier assez gros. Donc, la convention c'est l'assurance paie les pièces et le proprio se débrouille pour la MO, il fait lui même où il se débrouille avec les compétences locales qu'il faut trouver et organiser. Le prix de l'assurance en tient compte et c'est une formule adaptée pour ce genre de situation.
Contre exemple : il y a une dizaine d'années, un Lagon 47 s'est frotté sur une patate de corail. Assuré comme il faut, le travail a été fait comme il se doit : déplacement d'une grue 100 t pour sortir de l'eau, puis déplacement de techniciens de Jeanneau Techniques avancées pour la réparation, etc, etc...Autant dire que la facture a été salée. Et se souvenir qu'une assurance, c'est d'abord une mutualisation des risques : la facture finale, tout le monde la paie..

Le 'hors main d'oeuvre' peut être intéressant si vous avez des compétences suffisantes.

Mais attention au fait que si vous naviguez sur des zones de navigation "coûteuses", où la main-d'oeuvre est élevée, l'économie réalisée dans la prime annuelle risque très vite de disparaître.

Une astuce que m'a donné un ami assureur : simulez un sinistre aléatoire sans responsabilité de tiers (abordage au port ou à quai, chandeliers pliés... ou talonnage, safran tordu, axe moteur faussé...
Et déroulez les postes de réparation où la main-d'oeuvre est prépondérante.

Vous saurez si vous avez intérêt ou non de diminuer le coût de votre assurance en optant pour le "hors main-d'oeuvre".