Trinquette de brise
publié le 08 Octobre 2012 17:14
J'ai actuellement une trinquette de brise de 25 m2 endraillée sur un étai larguable avec pélican cliquet. J'envisage de passer à un système sur
emmagasineur avec drisse mouflée et bout anti torsion. Quelqu'un a t il une expérience sur ce type de montage.
Ce systeme fonctionne parfaitement avec un spy assymetrique de 180 m2 sur bout dehors que l'on envoye jusqu'a 15 nds de vent, mais qu'en est il d'une trinquette que l'on enverra vers 20/25 nds. Il est hors de question que ce système reste en place à demeure du fait que la voile d'avant est autovireuse et que l'utilisation de a trinquette nécessite l'utilisation des bastaques.
Merci de vos conseils
emmagasineur avec drisse mouflée et bout anti torsion. Quelqu'un a t il une expérience sur ce type de montage.
Ce systeme fonctionne parfaitement avec un spy assymetrique de 180 m2 sur bout dehors que l'on envoye jusqu'a 15 nds de vent, mais qu'en est il d'une trinquette que l'on enverra vers 20/25 nds. Il est hors de question que ce système reste en place à demeure du fait que la voile d'avant est autovireuse et que l'utilisation de a trinquette nécessite l'utilisation des bastaques.
Merci de vos conseils
J'ai préféré à ce système une trinquette avec mousqueton endraillée sur un étai textile en KingRope (Cousin) étarqué par cap de mouton en dyneema sur winch. C'est la solution utilisée entre autres sur les Class 40. Cela évite le balan inhérent au hissage d'une voile roulée sur un emmagasineur, surtout dans la brise.
Je n'ai pas saisi tes explications, peux tu etre plus précis sutout qu'il me semble que l'on a pratiquement le meme bateau 430/461.
Peu de Hanse naviguent réellement, donc tes indications me seront for précieuses (marques etc..)
Nous avons les 2 systèmes, trinquette (50 m²) sur emmaganiseur avec drisse mouflée, ORC (25 m²) sur étai larguable et croc pélican.
La solution avec étai larguable et croc pélican est fiable et facile à mettre en oeuvre avec l'utilisation d'un sac de pont.
En revanche, la solution sur emmaganiseur n'est pas satisfaisante : la drisse n'est jamais suffisamment étarquée en dépit d'une drisse dyneema mouflée 3 brins, trinquette difficile à manoeuvrer du fait du balan, enroulement sur l'emmaganiseur pas toujours parfait conduisant à des déroulements (partiels) intempestifs.
Sur une cadene (Wichard double 10mm) située sur le pont à l'arrière de la baille à mouillage, est frappé un cap de mouton (voir photo) permettant d'étarquer un étai volant en textile (marque Cousin, modèle King Rope). Le cap de mouton en dyneema de 6mm est étarqué à l'aide un winch (Harken 48).
La trinquette (15m2) est endraillée avec des mousquetons wichard "main libre". Le capelage de l'étai volant est situé à une cinquantaine de centimètre en dessous du réa de la drisse de foc.
je pense avoir compris, je remplace l'étai en inox par un textile ? et je garde le ridoir pelican.
Vu ton périple, le bateau doit etre au point, peux tu me faire parvenir des photos de ton plan de pont.
Par rapport au ridoir, on doit gagner du poids, et des manips de réglage
Le bout d'étarquage revient il en pied de mat pour repartir vers le winch ou as tu un autree systeme. Sur le 461 il n'y a pas de rail de fargue pour
frapper une poulie
Par rapport au ridoir, on doit gagner du poids, et des manips de réglage
J'avais auparavant un ridoir pélican qui avait été modifié par ACMO pour avoir une plage de fonctionnement plus grande, car le textile s'allonge plus que l'acier.
Il posait deux problèmes:
1° il fallait à chaque fois fixer le ridoir sur l'étai, puis sur la cadène avant de pouvoir l'étarquer; car il n'était pas pratique de le laisser sur le pont quand on ne s'en sert pas;
2° son poids en faisait un danger potentiel au cours de la manoeuvre...
Le système de cap de mouton est beaucoup plus léger et si l'on ne veut pas le défaire il est possible de le ramener en arrière du rail de l'autovireur: il suffit que la manoeuve soit assez longue.
Par ailleurs, le plan de pont du 430 est plus proche du 461 que celui de l'Azzuro 53: je le sais d'autant mieux qu'il est arrivé à Puerto Montt, juste avant que nous quittions le Chili, après deux saisons dans le Sud.
Le bout d'étarquage revient sur l'arrière par l'intermédiare d'un anneau sur un erseau en dyneema fixé sur la padeye de frein de bome qui est approximativement à la hauteur des galhaubans.
"Vu ton périple, le bateau doit etre au point, peux tu me faire parvenir des photos de ton plan de pont. "
Je n'ai pas malheureusement avec moi une photo du plan de pont, et je ne suis pas à bord pour le moment.
Ce plan de pont se résume à une cadène sur laquelle est fixé l'étai de solent, puis deux autres situées en arrière l'une pour la trinquette et l'autre pour l'ORC et le tourmentin.
La bosse d'étarquage du cap de mouton est prolongée par une longueur de drisse en dyneema de 10mm qui est étarquée par un winch du piano et bloquée par un coinceur Spinlock XTS.
L'intêrét du cap de mouton est qu'il ne "rend" pas après l'étarquage. Par contre il faut le "défaire à la main" pour détendre l'étai.
Je n'ai pas l'intention de laisser à poste. J'ai contacté plusieurs voiliers et je vais suivre le conseil de Uhombro, en supervisant les travaux et en prenant des garanties sur la finalité des travaux, car hormis une retouche sur la voile, je ne vois pas ou cela pourrait poser des problèmes, quand aux courreurs au large, je ne pense pas qu'ils s'équipent de systèmes plus ou moins foireux, mais il est certain que certains compromis soient nécessaires. Quant aux hook ce système semble peu répandu en croisière, et il me semble que son seul avantage soit de réduire la compression du mat
je ne me suis pas connecte depuis un moment, et je decouvre ce fil avec beaucoup d'interet.
et birn chapeau bas! voila de la technique et de la meilleure! Felicitations!
Bonjour, je fonctionne depuis 4 ans avec une trinquette sur emmagasineur Karver sur un Dufour 40. Je l'ai portée à plusieurs reprise jusqu'à 40/45 noeuds et sans problème. J'ai également le tourmentin que j'utilise sur le même emmagasineur. Je trouve cette configuration idéale car on peux tout retirer quand on veut et alors faire du louvoyage sous génois sans être gêné par un enrouleur. Quand à l'étai largable, on y regarde à deux fois avant d'aller gréer tout le bazard. Avec l'emmagasineur, on débloque le coinceur et on borde l'écoute et c'est fini. Bon vent.
Bjr,
expérience intéressante.
Vous n 'avez jamais eu de déroulement intempestif à l 'arret ( mouillage ou port )?
Comment étarquez vous, avec quel type de matériel ( palan, winch de piano , type de coindceur ) ?
Comment évaluez vous la tension de l 'étai de trinquette ( et donc la fleche de guindant résultante)?
Salutations cordiales.
Pour éviter le problème du déroulement intempestif, il faut avoir une trinquette en bon état (pas déformée) et l'enrouler avec soin en se mettant au portant. A cette allure, je l'enroule à la main.
Je l'étarque avec une drisse Kevlar mouflée ramenée au winch piano et sur coinceur spinlock.
Je l'étarque " à mort" et on ne voit pas la différence avec un étai classique.
cordialement.
Bonjour
une question pour Uhambo
Comment est ce que la bosse d'étarquage du cap de mouton de 6mm est prolongée par la drisse de 10mm en dyneema bloquable sur des XTS de dia mini 8mm ( j'ai les memes ) /
Par transfilage ?
Pour ma part la trinquette est sur enrouleur larguable ( du coup deroulable partiellement), qui se fixe sur le pont par un gros crochet pelican sur une cadene de pont , et en haut s'étarque avec une manille de moufflage wichard.
Avantage du systeme par temps normal l'étai largable est raccourci et rangé sur la cadene de bas hauban. Quand ca grimpe, il suffit de redonner le mou nécessaire sur la drisse ( un surfilage permet de donner la bonne longueur ) pour permettre d'accrocher l'étai sur la cadene de pont, avant de le durcir au wing et de bloquer le bloqueur XTS
Mais la manille de moufflage n'a que 2 brins et est un peu juste pour une bonne tension , même si l'étai est rigidié par le profil d'enroulement , et conduit a devoir tirer beaucoup sur le brin en dyneema de 12 mm qui se détend un peu.
Donc comment est fait le raccord entre les deux brins dyneema ?
Il y a évidemment plusieurs manière de rabouter les deux. Pour ma part j'ai une boucle avec épissure longue sur le 10mm et un noeud de carrick sur le dynalight de 6mm. Je fais passer le noeud dans la boucle et la tension assure le maintien comme dans une erse à bouton. Cela permet de désolidariser le système pour le ranger.
PS: je vais probablement remplacer le 6mm par du 4mm car il y a beaucoup de frottements et après plusieurs jours de mer le sel rend le système moins souple.
PPS En fait il s'agit d'une "variante" du noeud de carrick appelé aussi noeud du sifflet de bosco!
Une derniere question
Comment le palan créée par le cap de mouton est il accroché sur la cadene de pont ?
Avec un deuxieme cap de mouton avec crochet pelican ou similaire , ou directement sur la cadene ?
Le palan est constitué de deux "cap de mouton" Trecourt; le supérieur est inséré comme une cosse coeur dans l'étai épissé, l'inférieur est relié à la cadène par une erse à bouton en dyneema.