Qui veut voyager sans risque...
publié le 23 Avril 2013 17:53
...baptise son fier navire le "Reste à Terre", achète un garage avec triple serrure, met des caméras de surveillance, s'assied tapi dans l'ombre et armé jusqu'aux dents dans l'attente du malfrat et, réveillé en sursaut par le miaulement d'un chat noir, se tire la chevrotine dans le pied !
Il lui reste ensuite à rejoindre son bistrot favori "Au refuge des épaves" et à raconter à qui veut l'entendre comment malgré les blessures infligées par les malfrats il a réussi à mettre en fuite une horde d'individus bazanés qui en voulait à son bien, même que ceux-là seraient des islamistes anatoliens en stage de guérilla dans les caraïbes que ça ne l'étonnerait pas.
On voit par là qu'il est inutile de voyager loin pour se gaver des clichés les plus éculés nourris aux sources de la xénophobie et du racisme les plus primaires.
Voyager à l'étranger, à moins d'être le capitaine d'une canonnière venue "pacifier les sauvages", nécessite un minimum d'humilité et d'écoute. Quel intérêt y a-t-il à arriver partout en pays conquis en stigmatisant les populations locales. J'ai voyagé partout en Méditerranée, j'ai vu de nombreuses îles du Pacifique et de l'Atlantique et le seul endroit où mon bateau a été cambriolé c'est à Martigues. La malchance a voulu que mon bord attire l'œil de quelques plaisancier désargenté qui a sans doute dû faire bon usage de mon sextant, de mes cartes et, comble du bon goût, de la bouteille d'Aberlour 16 ans d'âge que des amis m'avait offerte. Et alors, je ne déconseillerai pour autant à personne de pointer son guibre dans le canal de Caronte.
Il est des crimes bien plus odieux commis au nom de la civilisation, mais ce site n'est certes pas le lieu de ce genre de discours. Ceux que la fibre citoyenne chatouille peuvent se tourner vers les organisations de leur choix, il n'en manque pas de la plus humaniste à la plus va-t-en guerre.
Laissons STW au chant des sirènes, à l'accueil des autoctones souvent inattendu tant il est chaleureux. Profitons de cet espaces de liberté pour en faire le refrain de la mer et non la chanson de marche d'une supériorité qui n'a pour elle que d'avoir asservi des populations entière à son propre profit.
Et surtout, avant toute chose, n'omettons pas de répondre aux questions fondamentales de la détermination du sexe des anges et des mérites comparés de la quille longue et de la quille profonde.
Sur ce je vous quitte, la femme du capitaine m'a fait mander à bord et attend ma venue pour me faire un petit pompon sur le pied tout en vissant mon mât !
Mandéaborement vôtre,
Ernest Ival
Il lui reste ensuite à rejoindre son bistrot favori "Au refuge des épaves" et à raconter à qui veut l'entendre comment malgré les blessures infligées par les malfrats il a réussi à mettre en fuite une horde d'individus bazanés qui en voulait à son bien, même que ceux-là seraient des islamistes anatoliens en stage de guérilla dans les caraïbes que ça ne l'étonnerait pas.
On voit par là qu'il est inutile de voyager loin pour se gaver des clichés les plus éculés nourris aux sources de la xénophobie et du racisme les plus primaires.
Voyager à l'étranger, à moins d'être le capitaine d'une canonnière venue "pacifier les sauvages", nécessite un minimum d'humilité et d'écoute. Quel intérêt y a-t-il à arriver partout en pays conquis en stigmatisant les populations locales. J'ai voyagé partout en Méditerranée, j'ai vu de nombreuses îles du Pacifique et de l'Atlantique et le seul endroit où mon bateau a été cambriolé c'est à Martigues. La malchance a voulu que mon bord attire l'œil de quelques plaisancier désargenté qui a sans doute dû faire bon usage de mon sextant, de mes cartes et, comble du bon goût, de la bouteille d'Aberlour 16 ans d'âge que des amis m'avait offerte. Et alors, je ne déconseillerai pour autant à personne de pointer son guibre dans le canal de Caronte.
Il est des crimes bien plus odieux commis au nom de la civilisation, mais ce site n'est certes pas le lieu de ce genre de discours. Ceux que la fibre citoyenne chatouille peuvent se tourner vers les organisations de leur choix, il n'en manque pas de la plus humaniste à la plus va-t-en guerre.
Laissons STW au chant des sirènes, à l'accueil des autoctones souvent inattendu tant il est chaleureux. Profitons de cet espaces de liberté pour en faire le refrain de la mer et non la chanson de marche d'une supériorité qui n'a pour elle que d'avoir asservi des populations entière à son propre profit.
Et surtout, avant toute chose, n'omettons pas de répondre aux questions fondamentales de la détermination du sexe des anges et des mérites comparés de la quille longue et de la quille profonde.
Sur ce je vous quitte, la femme du capitaine m'a fait mander à bord et attend ma venue pour me faire un petit pompon sur le pied tout en vissant mon mât !
Mandéaborement vôtre,
Ernest Ival
Un mât qui se visse, ah que voilà un concept nouveau! ça ouvre des horizons sans fin, ce truc! Suffisait d'y penser.
Bonsoir Phlippe
Tu es passé à coté de la contrepétrie...
Michel
Heu..... oui......???? et alors ??? !!!!!
Eureka j'ai vu la contrepetrie mais j'admets etre passé à coté egalement..... pas mal
esperons que ça detende Ernest......
Laquelle des deux ratai-je? Car moi aussi ma femme me fait mander à bord pour le même concept
Et côté hémorroïde, ça va...?

JC
Et "Ernest Ival", c'est aussi un contrepet ?
Il faut s'attendre à tout
Juste une précision pour Nanouk
Hemorroïde c'est pour le baromètre. Pour le mât, c'est l'emplanture. Un mât bien vissé ne branle pas.
Je laisse de côté les exercices de style lexicaux ;
A propos de canonnière, j'ai pensé crabe tambour, puis Schoendoerffer dont la signature ressemble à la trace de mon bateau quand nous empannons le spi.
La signature de cet homme que j'aime bien se trouve en bas de la préface du livre "Survivre, comment vaincre en milieu hostile", de Xavier Maniguet. A mettre en tête de votre inventaire pour les bouffeurs de miles et sur votre chevet pour les reste-à-terre. déjà la préface est formidable.
Méridien (d'un bout du monde à l'autre bout....)
Bien qu'en première lecture, je sois passé totalement à coté de la contrepétrie, je l'aime bien son texte à Mandéabord !
Je ne sais si il dit des choses vraies, mais elles ressemblent à certaines de mes pensées !
Bonjour,
Un bas quartier de bohémiens
Dont la belle jeunesse s'use
A démêler le tien du mien
En bande on s'y rend en voiture,
Ordinairement au mois d'août,
Ils disent la bonne aventure
Pour des piments et du vin doux
On danse en frappant dans ses mains,
On n'a pas le temps de le croire
Il fait grand jour et c'est demain.
On revient d'une seule traite
Gais, sans un sou, vaguement gris,
Avec des fleurs plein les charrettes
Son destin dans la paume écrit.
Qui m'a suivi dans ma maison
Elle avait des yeux d'outremer
Elle en montrait la déraison.
Elle avait la marche légère
Et de longues jambes de faon,
J'aimais déjà les étrangères
Quand j'étais un petit enfant !
De l'odeur des magnolias,
Sa robe tomba tout de suite
Quand ma hâte la délia.
En ce temps-là, j'étais crédule
Un mot m'était promission,
Et je prenais les campanules
Pour des fleurs de la passion
Toute musique me saisit,
Et la plus banale romance
M'est éternelle poésie
Nous avions joué de notre âme
Un long jour, une courte nuit,
Puis au matin : "Bonsoir madame"
L'amour s'achève avec la pluie.
Longue vie à STW tel que nous l'aimons; et que les dieux nous préservent des peurs ancestrales et de leurs intérêts mercantiles...
Michel à bord
Je ne suis pas morose
Mais suis bien peu de chose
Et mon amie la rose
Me l'a dit ce matin.
Longue vie à ceux qui osent
Qui vont voyager loin
Rencontrer des humains
Ils sont comme des nains
Assis sur des géants
Marchant vers leurs destins.
Pour moi comme pour eux
Il fait toujours beau temps
Je pense à mes enfants
Qu'ils soient toujours heureux
Comme leurs vieux parents
Qui furent bien chanceux
d'avoir pu voir si loin
Portés dans les hauteurs
Par tous ces grands géants.
Sans tous ces écrivains, je n'aurais pas rêvé. Peut-être les connaissez-vous aussi?
Incompréhensible! A qui en veux-tu? et de quel droit; de minimis non cutat praetor! Le chien aboie etc...
Un bas quartier de bohémiens
A démêler le tien du mien
voilà moi je ne suis qu'un équipier et je n'ai jamais été pourtant un reste à terre.....mon "papa voile" m'a appris à naviguer sans toute l'électronique simplement en observant la mer , le ciel, le vent dans les oreilles, en écoutant le voilier et ses bruits quand il est mal réglé,à régler mes pupilles pendant les quarts de nuit pour tout voir dans le noir ....et surtout écouter le bateau.
Ce monsieur sur son kecht de 60 pieds en ferrociment, lui il marchait au rhum, le bateau à la voile gonflé par le vent, oh oui le régulateur d'allure etait bien meilleur barreur que moi alors en toute modestie moi je faisais à manger, du matelotage, du rangement , je me regardais vivre et "ne branler rien"....ou si peu et pourtant le premier contact s'est passé par STW
Ce temps est loin, maintenant on me demande sur la bourse aux équipiers de 15 à 50 euros pour voyager .....
ALORS JE ME DEMANDE SI JE NE PERDS PAS MON TEMPS SUR CE SITE?
tout à changer mon bon monsieur....ah les valeurs!!!! elles sont exprimées en euros
PS:près de 40000 mn depuis 2004 dont seulement 8000 avec "papa voile", me serais -je tromper?
Michel
Sans intérêt! Point. Et bla bla bla, et bla bla bla!
Et praetor dixit. Plaudite, cives....
Et j'applaudis aussi aux 40000lieues en 9ans de Michel, ce qui nous donne 4444 lieues l'an, id est 370 au mois. Sûr qu'il est très mandé à bord! C'est beau la jeunesse.
Sans intérêt! Point. Et bla bla bla, et bla bla bla!
Eh ben, pas content pas content pas content.
De mon coté, j'apprécie ce lyrisme Messieurs. N'hésitez pas a continuer à nous nourrir de vos vers , sans oublier les contrepétries cachées. Laissez cours à votre talent, n'en déplaise aux ronchons ou aux paranos.
merci encore
Le poète es semblable au prince des nuées,
Exilé sur le sol, au milieu des huées
Ses ailes de géant, l'empèchent de marcher.
Pô grave, le poète navigateur se déplace avec son bateau...
Pô grave... pô grave ... va savoir
J'ai souvent l'impression que c'est ma bateau (hé oui elle est féminine)... qui décide où elle me déplace... Tiens deux exemples
Merci de ton rappel aux ailes des géants... on va essayer un petit peu
Le lien vers mes (nos) 30 ans à Venise... On avait pris l'orient Express et voyagé de nuit... c'était très, très chaud (voir l'image avec le lien)... Et encore plus dingue, 40 ans plus tard je sais pas comment je me démmerde mais, on réussit à faire labelliser STW Vento di Venetia à Venise...
Dites, les autistes qui gouvernez STW... Est ce que vous mesurez bien çà !!!
Michel
http://www.eauxturquoises.fr/oturq/2013/Projet%20Venise%202013/intro_2013.htm