OpenCPN et les nouvelles méthodes de navigation
publié le 15 Janvier 2011 06:54
Il y a 40 ans, voulant entrer en rivière de Pénerf, il fallait aligner 2 tourelles
Cordialement
Michel
- Il m’est arrivé de refuser d’y entrer, ne pouvant identifier qu’une des tourelles (l’autre venait d’être détruite)
- A l’époque, j’estimais avoir bien fait, les courants traversiers, le manque de visibilité, les hauts fonds nombreux, rendant la tenue de l’estime sujette à caution.
- Tracer une route
- Etablir une trace dynamique
- Contrôler son XTE (écart de la trace par rapport à la route)
- Vérifier la cohérence de sa position par le sondeur et les lignes de sondes
- Recadrer son estime par 3 relèvements, et 3 droites sur la carte (outils manquant cruellement sur OpenCPN)
- On contrôlera sa position à l'atterrage, par rapport au géo référencement d’une carte issue de Google Earth, ou d’un autre.
Cordialement
Michel
Bonjour tous,
"...Avons-nous réellement besoin de la dernière carte mise à jour et coutant la peau des fesses ??? ..."
NON.
Mais il manque à ta question :
1) Aurons nous encore longtemps besoin des documents papier (cartes, pilotes, instructions, ...) ?
OUI.
2) Aurons nous encore besoin longtemps des instruments traditionnels de navigation (sextant, montre, compas de route, de relèvement, sonde à main, jumelles, règle Cras, crayon gras, ...) ?
OUI.
Motif : le papier et les instruments traditionnels ne tombent jamais, ou très rarement, en panne.
Ce qui ne veut pas dire qu'on ne va pas profiter au maximum, tant que ça marche, de tout le progrés électronique / informatique ...
P.S. : Tiens, Michel, à ce propos : M.... ! Toujours pas le temps de lancer "LA BLU MODERNE POUR LES NULS" !
OUI
NON
NON
Il y a longtemps qu'il n'y a plus de sextant et de cartes papiers dans les avions...
Et même la sheck-list est sur informatique, ainsi que toutes les instructions concernant l'avion...
Et pour ce qui est du positionnement des satellites (leur mise en place sur orbite ou stationnaire...) je vois bien les ingénieurs avec un compas de relèvement, une montre et un sextant pour les caler où il se doit...

Pareil pour le lancement des fusées...
BONJOUR
j'aime bien
-imaginer trouver un etit mouillage sur une carte detail
-imaginer comment est la cote
- verifier que la cote est conforme aux previsions
- lire une image
en fait manipuler le papier
mais ma methode de nav est ancienne
Là, excuses Tudo, tu abuses !
Je ne crois pas qu'ille faille comparer l'électronique/informatique embarquée dans les avions, et aussi les navires soumis SOLAS, dont le matos et les logs pros dédiés sont au moins en double (à 50 - 100 000 € pièce ...), avec nos matos basiques "plaisance", nos PC windaube et nos logiciels bidouillés dont la fiabilité est telle que les forums sont peuplés de S.O.S. !
"Avons nous réellement besoin de la dernière carte ... ?"
Naviguer avec des cartes nautiques a jour m'apparaît comme être une bonne idée, pour peu qu'elles soient disponibles. Et l'imagerie Google ne fait qu'apporter un complément d'informations: Sondes et dangers immergés n'y sont pas représentés.
Alors, il m'est arrivé une fois de devoir naviguer avec une carte du 19 ème siècle, et ce n'était pas tout pratique, surtout que les longitudes étaient référencées sur le méridien de Paris. 2°40' de décalage ça commence à faire. Eh oui, ce jour là, j'ai encore bien failli talonner (-;
Raphael
Bonjour Raphael, bonjour à tous
Cordialement
Michel
Effectivement, l'avertissement est bien clair dans les propriétés des amers que l'on peut voir dans Open, mais alors, quid des cartes officielles electroniques ou papier, payées au moins deux fois et qui tournent sur des logiciels payants?
Mon interrogation est bonne ou inappropriée ?
Philippe
Salut Olivier...
Il est vrai que j'abuse, depuis 5 ans, de l'informatique avec potable Toshiba, logiciel Noé et carte C Map, le tout étant "réglé" sur factures...
Et depuis 5 ans, à raison d'un minimum de 5 mois de navigation par an, je n'ai eu aucun "gros" problème...
Je vais donc continuer comme ça, en achetant les cartes, même électroniques... Elles sont certainement mises à jour ! Peut-être mieux que celles en papier ?
Salut Philippe, salut à tous
Ta réponse est tout à fait appropriée : l’avertissement en question provient de la dernière version officielle des C-map.
Et c’est la même chose avec les autres cartes numérisées et les cartes papiers si chères (dans les deux sens "chères") à Olivier.
Je pense que c’est ainsi dans toutes les parties peu visitées du globe…
D’où ma questions : "Avons-nous réellement besoin de la dernière carte mise à jour et coutant la peau des fesses ???"
Etant moi-même un vieux pilote (je ne dis pas un bon pilote mais un vieux pilote), j'aimerai apporter cette toute petite précision sur les "vols électroniques" qui sont devenus d'une simplicité biblique....tant que l'électronique ne tombe pas en panne, (ce qui arrive malgré tout, mais merci le redondance de tous les circuits, pas moins de 3 centales inertielles, et cela nous évite la panique dans le cockpit car les cartes papiers ....) bref en avion la navigation est bien plus simple qu'en voilier, personne n'est libre dans son cockpit de naviguer ou bon lui semble, toujours un fil à la patte et le monsieur ou la dame du contrôle aérien qui te dicte les caps à suivre, les vitesses et les altitudes à respecter... bref la seule liberté que tu as, c'est de répéter et confirmer tout ce que l'on te dit!
Moi-même, en volant pour mon loisir sur de petits coucous (quand on aime on ne compte pas) je ne disposais pas de meilleur gps que ceux dont on dispose pour naviguer avec nos trop chers voiliers...
Donc si, on peut comparer l'électronique de l'aviation "légère" à celle du monde de la voile....
Un vieux pilote qui aspire à devenir un vieux marin
J'ai rarement vu un pilote de petit coucou sans carte papier sur les genoux ... sauf pour des tours de terrain.
Il y a plusieurs façons de naviguer, l'essentiel étant d'éviter de se mettre au sec, puis de placer son bateau sur une bonne trajectoire, d'autant plus précisément que l'on s'approche du but ou des obstacles. L'électronique a rendu l'aspect positionnement plus immédiat, plus fluide mais avec d'autres contraintes comme l'alimentation et la largeur des écrans. D'autres pièges aussi puisqu'on ne trace plus vraiment de route mais on plotte des points de passage (d'où l'oubli de Clipperton par un chimiquier). Faut s'adapter aux nouvelles contraintes.
Je ne suis pas nostalgique d'un savoir-faire qu'il m'a semblé maitriser quelques années. Plus de papier sauf pour le fun avec les enfants. Mais un lecteur GPS à la barre, et OpenCPN dans le carré. Je dois même avoir un vieux portable dans un coin, ave;c des piles.
Je pense y gagner en sécurité car j'ai plus de temps à consacrer aux voiles, à l'étude de l'aterrissage, ou à la veille
Reste encore le vrai côté de la nav : le choix des routes selon la météo, les marées pour certains, la prise de passes, la préparation du mouillage (là encore merci GoogleEarth/OpenCPN, il est toujours intéressant de voir la nature des fonds et les mouillages déjà fréquentés sur la photo).
J'ai connu une époque où les nav en Alpha Jet se traçaient sur papier plié dans les règles de l'art pour plus de commodité dans le cockpit. Mon instructeur marine aimait faire apprendre les nav, puis confisquait la carte. Cap, montre, timing à 360nd 6 milles/minute, gros repères. Il avait probablement raison, des tas de raisons même. Ce qui ne m'empêche pas d'apprécier, vingt-cinq ans plus tard, mes nav à 5 nd avec la trace GPS.
Oui mais attention aux erreurs et pannes GPS, car cela existe et j'en ai vécues.
Il faut conserver un esprit critique et avoir présent à l'esprit qu'une bonne partie de nos cartes (sauf les Primar pour nous) sont issues de relevés anciens dont la précision est très inférieure à celle d'un GPS (jusqu'à ¼ de mille).
Voili voilou.
Bonsoir à tous
Cordialement
Michel
Salut Michel,
La carto n'étant qu'une aide à la navigation, tu t'aperçois que les sentiers battus : Tahit, Moorea; les Iles sous le Vent, sont correctement cartographiés même si les relevés datent un peu. Les côtes sont correctes et assez cohérentes avec GoogleEarth. Le balisage et quelques travaux ne sont pas forcément à jour (CM93 2009) ou Mapmédia. Pas très génant quand on s'y attend. Un alignement éboulé à Moorea figure encore sur les cartes mais ne sera pas remis en place avant... Peu de moyens. L'etat se désengage à tous les niveaux et la passation de suite avec les administrations polynésiennes manque de moyens et de bras. Mais comme il faut engager local... tout va bien. Je ferme cette parenthèse.
Les Tuamotu n'ont jamais bénéficié de l'hydrographie des iles de la Société, donc, on s'attend à des décalages et des fonds patateux incertains et on n'est pas déçu.
En France, faut-il des cartes tenues à jour? Non, assurément, pourvu qu'on se méfie des limites : Si la côte d'Azur accore est cohérente, les plages et embouchures des fleuves peuvent laisser des surprises. Certains batiments en dur font partie du paysage mais des balises ancrées peuvent se déplacer ou disparaitre. De toutes façons, vous devez rester maître de votre navigation et vous ne pourrez pas faire valoir une absence de balisage ou des fonds incomplètement cartographiés pour justifier un échouement.
Que ce soit sur papier ou sur traceur, la navigation exige une analyse et un minimum de préparation. Mais j'enfonce une porte ouverte.
Pas du tout... Il est bon de rappeler haut et fort, devant les anathèmes lancés par certains sur les erreurs ou la mauvaise qualité des cartes, certaines évidences. Une carto même ancienne, même légèrement fausse ou incomplète, reste une aide précieuse et indispensable pour celui qui veut naviguer.
Pour les adeptes du rique zéro, il reste la navigation... sur internet. Mais attention aux virus, sites pornos, fenêtres pop-up et à Big Brother qui collecte les données perso
Tu as oublié les trolls sur les forums, la pub, les spams, et autres escroqueries à la carte bleue ... Sortez couverts !
Je préfère la navigation en mer et les pirates, c'est plus franc et visible dans la vraie vie que les sournoiseries démentes sur Internet.
Et puis les GPS et autres sondeurs permettent quand même de reporter vite et bien sa position exacte sur la carte papier (si elle n'est pas complètement fausse). Il y a du progrés par rapport à la navig astronomique et à la ligne de sonde. Sans parler des radars et autres AIS ...
Mais faut que je vous agace ce matin : ne jetez pas le bébé avec l'eau du bain !
Bataille navale : Objectif, tirer dans la porte ouverte.
Evidemment, la où les cartes à jour n'existent pas , on fait avec ce qu'on a.
Mais quant à préférer, la où il existe des cartes de qualité :
- soit l'utilisation de cartes quelconques, pour le fun,
- soit l'usage de cartes pas chères quitte à ce qu'elles ne soient pas à jour ....
Il y a quand même une marge.
Bonjour Pierre,
Comment fais-tu pour avoir Google Earth en navigation ? a mois que tu n'aies fait une copie d'écran avant de partir?
Bonjour,
Je peux peut être répondre, Pierre corrigera s’il l’estime nécessaire.
En quelques années, GPS, Internet et Wifi ont bouleversé nos moyens de pilotage. Nous pouvons intégrer toute une série de renseignements électroniques, pratiquement en ligne. C’est un problème de coût.
Concernant la question plus spécifique de Philippe, les copies d’extraits de Google Earth, archivés au format ***.kap, et stockées sur vos disque dur, voir une clé USB, aideront au recadrage les données géodésiques des zones mail cartographiées. Aideront seulement, c’est une aide, mais quelle aide !!!
Certains d’entre nous, et beaucoup venant de H&O ont collationnés des renseignements sur la récupération de données Google, à partir de Forums US, Cruisersform et panbo.com en particulier. Nul ne doute que la formule sera développée, et que nous y travaillerons particulièrement pour le tutoriel TutOpenCPN.
Cordialement
L’un d’entre eux