Financement voyage

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Financement voyage
sujet n°92717
Hello à tous, et bravo pour le site

Je ne suis pas super calé en voile, ( bienqu'un peu de pratique sur de petits croiseurs habitables essentiellement ), et encore moins en voyage en bateau,
donc je poste un message qui je crois est récurrent dans ce domaine et que d'autres ont souvent posé : pour ceux qui voyagent au long cours, sur plusieurs années par exemple, comment font-ils ou faites vous, pour financer ce style de vie sur le long terme ? 
Quels jobs ou métiers sérieux (ou non), faites vous pour regarnir la caisse du bord ? (pour ceux qui en ont besoin bien sur !)

Y a-t-il des jobs ou des moyens plus 'adaptés' que d'autres, et lesquels selon vous ? Ceux que l'on trouve ou crée soi-même peut-être, le plus facilement en voyage ?
Je voudrais entre autre savoir si d'après vous un diplome ou travail 'dans la plaisance' est une bonne option (par exp : bpjeps voile ou agent de maintenance marine, etc...), ou au contraire s'il vaut mieux privilégier un travail plus terrien et courant

(Ma réponse personnelle serait effectivement plutot un travail classique et faisable partout, comme... infirmier, aide-soignant, cuisinier, boulanger..... entre autres ) mais surement d'autres

Merci d'avance s'il y a des réponses

bons vents à tous, sur terre ou en mer !
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first 35 GTE (Monocoque)
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réponse n°149886

salut,

d'abord tu dois savoir certainement que lorsque tu arrives dans un pays étranger en tant que touriste tu n'as pas le droit de travailler.
donc tout travail que tu effectueras sera forcément au black.
Passé cette formalité (!!) tu seras en concurrence avec les locaux qui pratiqueront le même métier.
Ensuite, tu n'es pas non plus sans savoir que peu de pays dans le monde ont le même niveau de rémunération que la France. Dès lors, si tu comptes t'adresser à des clients locaux n'espère pas plus que de l'appoint, de l'argent de poche.
(dans un grand nombre de pays le salaire minimum est souvent en dessous de 200 euros/mensuel. Par exemple j'ai fait caréner mon bateau en plongée par un local au Brésil. 4 h de travail payé au tarif habituel : R$ 50 soit 20 euros ( + de 4 jours de rémunération du salaire mini local) )

Il reste donc peu de possibilités :
- si tu es hors un d'un DOM : trouver un job en plaisance : réparation accastillage, voile, moteurs pour les autres voyageurs qui seront autour de toi et que tu pourras facturer à des prix européens.
- si tu es dans un DOM : les métiers ou il manque toujours de main d'oeuvre : métiers médicaux ou para médicaux, restauration etc ...
- si tu es dans un TOM tu es soumis au même régime que si tu étais à l'étranger (encore que c'est à voir au cas par cas).

Après ça il y a d'autres moyens mais qui demandent des talents et une expérience reconnus : faire payer l'accèes à son site internet de nav, publier à compte d'auteur un bouquin en espérant qu'il se vende suffisamment.

Si tu as un bateau confortable (cabine indépendante, douche etc ...) et que tu es prêt à te transformer en  maître d'hotel, restaurateur tu peux aussi espérer emener quelques touristes aisés à la journée au black ...

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réponse n°149893

 
ou alors, tu bosses comme saisonnier en France (l'hiver au ski par exemple), et tu voyages le reste du temps...

A+
Remi


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réponse n°149898

Re hello,
Merci pour ces deux réponses
J'ai effectivement aussi pensé au travail saisonnier, comme toi Rémi, tout dépend aussi lequel
Car pour ma part j'ai déjà travaillé 'en saison'  mais dans l'arboriculture, viticulture entre autre (jobs saisonniers quoi, pas toujours 'faciles'...)
donc payés maxi au smic en général. Bref ce n'est peut-être pas ce genre de boulots agricoles qui suffisent, pour travailler par exemple 7 ou 8 mois en france ou europe, et voyager les autres mois. En sac à dos c'est possible, en voilier je n'en sais rien.

Je note les autres réponses interessantes

A plus

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réponse n°149900

Je suis  toujours resté admiratif devant l'ingéniosité des atlanticos. Je garde en tête celui qui a fait quelques voyages pour revendre des dames-jeannes non consignées.Il y avait un besoin, les pêcheurs locaux ont vite compris! Et celle qui faisait fabriquer de très jolies robes au Maroc pour les revendre aux Baléares, et celui qui vous photographiait polaroïd et la coiffeuse et le livreur de croissant et les fabricants de confiture bref les petits boulots. Et ceux qui trouvaient un chantier, qui se désossaient au black pour ensuite aller se faire fou...
  Un boulot rentable entraîne la sédentarisation puis l'intégration; on commence par recoudre des voiles et on finit voilier-sellier-storiste; mais dans un pays en état de survie économique il ne faut pas rêver. Dans un pays dynamique, il faut un créneau nouveau occupé par un local aux dents longues qui prendra sa com c'est normal.
  Avec six mois de smig économisés, et les alloc, on voit venir. Le problème c'est le retour : on ne nous a pas attendus... Reste qu'un mécano expérimenté et discret et sachant trouver le rechange aura toujours de quoi s'occuper. A trre aussi. Savoir souder le gros et le micro ça aide. Savoir et avoir l'outillage. Que du bon sens, et du flair. Comme pour faire une belle navigation à la voile.

Le site de la Grande Croisière...