Fais-toi prescrire par ton médecin un traitement anti-paludéen, (nivaquine ou autre) qu'il faut commencer 2 semaines avant le voyage et ne le terminer qu'au moins trois semaines après avoir quitté la zone à risques

ce dernier point est très important ; faute d'avoir pris le traitement après être rentré en Europe, j'ai contracté le paludisme il y a quelques années ; j'ai eu des crises de temps à autre durant au moins cinq ans
 
Le traitement doit être pris de façon très stricte pour rester efficace ; la moustiquaire n'est là que pour le confort durant la nuit ; elle n'est d'aucune protection.

Bonsoir,

Rezende étant médecin d'après son profil... il y a aussi quelques vaccins à vérifier, fièvre jaune entre autre.

le pallu étant véhiculé par un moustique, la première précaution est de se prémunir de l'agression du moustique

DONC la moustiquaire (imprégnée de produit spécifique) n'est pas à reléguer aux articles du confort mais à ceux de la précaution première, de même que les produits repellants efficaces malheureusement pas destinés aux très jeunes enfants. (de même pour la DENGUE ou autre maladie du même type)

Maintenant, la "chimioprophylaxie" comme on l'appelle (qui ne peut être que complémentaire aux précautions précédentes) , est commercialisée par plusieurs laboratoires à travers plusieurs médicaments (pas toujours vendus au même prix dans toutes les pharmacies ... et parfois avec de gros écarts)

Il est certains que tous ne sont pas égaux devant les contre indications médicales mais notre ami qui pose la question a sans doute accès à toutes ces informations en tant que médecin et je suis bien surpris de sa requête.

Les services de médecine tropicales de plusieurs hopitaux sont parfaitement habilités à prodiguer les conseils avisés aux voyageurs en fonction de la nature et de la durée de leur voyage ... (sur le pallu et autres menaces ) le plus simple est de les consulter avant le départ  ... et de suivre leurs conseils

Ci-après, en lien, un bon dossier à consulter en plus avant de partir

JM

http://www.stw.fr/dt/display_dt.cfm?dt=1027

De Fendlabise,
Apres vingt ans d'Afrique et 17 malarias dont une cerebral et je ne compte pas les residuelles je me permet de vous transmettre ces conseils. Pour les grands et les petits les moustiquaires préimpregnées sont tres efficaces et distribuées par milliers aux populations locales par les ONG tel que MFS ect...Les repulsifs en spray, cremes ou batons sont egalement tres efficaces pour eviter de gacher une belle soirée et bien sur chaussettes et pantalons longs a partir de 17 heures. Depuis ces 25 dernières années et encore maintenant, je vois avec horreur des medecins Européens prescrirent du LARIAM ce poison puissant, qui donne des cauchemars et change le caratère, des touristes ont passé 15 jours de vacances en Afrique sans meme s'en rendre compte, étant dans le coltar la plupart du temps, un ami captaine de l'air force Belge a passé 2 mois d'hopital a cause de ces effets, mon ami ancien colonel français en a eu autant car il a suivi ces bonnes habitudes prescrite par l'armée Française. Les Chinois ont trouvé il y a 18 ans un medicament derivé de la plante Artemis appelé COTEXINE sans aucun effet second, sans traitement preventif, on le prend pendant 3 jours dès que la malaria est reconnue, aucun effet second, Mais biensur introuvable ailleurs qu'en Afrique car les Chinois ne font parti de la maffia pharmaceutique mondiale et devant l' incompétence de ces grands laboratoires, les suisses ont finalement acheté le brevet aux chinois. Depuis 4 ans vous pouvez trouver un dérivé sous l'appellation ARTASUNATE maintenant conseillés aux travailleurs humanitaires sur les terrains exposés.
Bonne Navigations Oceannes

Bonjour,
L'expérience des uns et des autres ne peut pas apporter de réponse à votre interrogation.
Une  partie des équipages rencontrés qui sont passés par le Sénégal et la Gambie nous ont dit qu'ils n'avaient pas voulu faire de chimioprophylaxie : leur séjour étant relativement bref, ils ont privilégié les mesures préventives, bombes, moustiquaires, répulsifs, débarquement à terre le matin, vêtement couvrants, etc.....La plupart avaient l'âge de la retraite et ils assumaient le risque de contracter le paludisme!
Le Senégal, la Gambie  sont des pays du groupe deux, nécessitant une chimioprophylaxie à des dosages encore acceptables .
On peut  espérer s'en tenir aux cas les plus courants des effets indésirables mineurs comme les troubles digestifs, céphalées,  difficultés d'accommodement , vision floue, voire une réaction allergique mineure...
Mais les cas de chimiorésistance se sont multipliés ces dernières années et l'on ne peut être sûr d'échapper à une contamination!
Dans votre cas,  outre deux adultes ( dont un médecin de surcroit )  capables de décider pour eux mêmes,  il y a un enfant : peut-on lui faire prendre ce risque? 
Je ne crois pas que ce soit sur un forum que vous trouverez la réponse à cette question!

Prendre ou pas prendre de médicaments je vous laisse seul juge . par contre si vous en prenez , en prendre avant ne sert à rien , la veille de votre arrivée en zone endémique est suffisante , mais en la quiitant il faut en prendre encore .... 6 semaines .... c'est le temps d'incubation .. on n' y peut rien .
 sur un délai assez court  qq mois , il n' y a pas d'effets secondaires majeurs  dus au médicaments en tous cas bien moins de risques que de ne rien prendre , pour ceux qui y restent des années , c'est une autre histoire .
Bien amicalement Hummer

De Fendlabise,

La maliaria est encore actuellement la premiere cause de mortalité dans le monde, l'Afrique peut attendre que votre enfant soit plus grand et moins vulnérable.

Amitiés Océannes

...
De mémoire, c'était il y a 10 ans, nous avions eu deux traitements différents pour faire le Sénégal en novembre puis l'Amazone en mars car il ne fallait pas garder le même à cause de la durée...???

Le traitement pour l'Amazone était du Lariam, un comprimé une fois par semaine, mais il était apparemment très incompatible avec la caïpirina avec des effets secondaires très douloureux côté cuir chevelu, le lendemain.
L'ingurgitation de caïpirina étant pratiquement quotidienne, il nous a fallu faire l'impasse sur le traitement hebdomadaire, l'autre, et les maux de têtes ont disparu...

Short à manches longues et chemise idem, en toile assez épaisses, j'ai vu des moustique piquer à travers le tissus...

Bonjour,
Pour le Senegal où nous étions restés un mois (en 2006) nous avions pris de la Malarone;pas de problème à signaler sauf le prix: environ 100 euros par semaine pour deux ce qui limite le traitement à des courts séjours à mon avis. Cela dit nous n'avons pas attrappé le palu ce qui est l'essentiel!