Bonsoir , tout dépend du plan d'eau ( Atlantique ou Méditerrannée ) , mais de mon humble avis et avec une mauvaise expèrience avec un First 32 S 5 , les petits tirant d'eau ne présentent que des inconvénients ( manque de raideur à la toile , départ au lof plus facile , perte de cap etc ....) .
Avoir 40 ou 50 cm de moins ss la quille ne résoud pas le problême du mouillage prés du rivage ou seul un dériveur intégral aura gain de cause .
Pour ma part , je préfère un bon bateau capable de faire du prés dans la brise que de mouiller plus prés du rivage .
Salutations nautiques

 Bonsoir,
J'ai eu un Oceanis avec 1,40 m, puis, maintenant, un Bavaria avec 1,90m... Cela n'a rien changé à ma manière de choisir un mouillage en Med (où on est généralement mieux avec 5/6 m de fond et 40 m de chaîne minimum).. Bon, l'Oceanis marchait pas mal pour autant et tapait pas spécialement...
Donc, tout dépend de la zone de navigation : si c'est limité à la Bretagne (où j'ai navigué 15 ans), c'est bien sûr différent....
Cela dépend aussi de l'année de l'Oceanis (quille à ailettes ou pas) et bien sûr : fonte (en général sur les petits titands d'eau) ou plomb ?
Bref, pour toutes zones, s'il y avait  le choix, je choisirerais le plomb et GTE...

Bonjour les amis

je vais être d'un avis un peu différent des intervenants précédents . Tout d'abord tu parle de confort : un bateau a faible tirant d'eau est plus confortable que le même modèle avec un t.e. plus important , beaucoup moins sec dans ses mouvements . Ensuite les avantages d'un tirant d'eau faible ne se limitent pas a la possibilité de mouiller plus près du bord . Il y a d'innombrables situations en croisière ou l'on bénit les dieux d'avoir peu de t.e. . Par exemple récemment pour rentrer d'une croisière dans les Hébrides extérieures , j'ai trouvé un canal traversant l'Ecosse entre Glasgow et Edimburg : déja très limite avec mes 1,50 m . Mais l'alternative c'était 1mois de plus par la mer d'Irlande , ou un nouvel hivernage loin de France . Il y a aussi les échouages involontaires ou pas , qui sont bien moins scabreux avec une quille peu profonde . Et puis d'une manière générale , ton bateau sera plus solide avec le petit tirant d'eau : moins de bras de levier , donc moins d'efforts sur la structure et sur le gréement . On surestime beaucoup l'importance du gain en cap du a un t.e. profond . En croisière , le près très serré est anecdotique , quand il y a un problème pour remonter dans le vent , on met le moteur .La croisière ça ne consiste pas seulement a tourner autour de trois bouées au large du port .
Alors a mon avis , sauf si tu fais de la régate , choisis le tirant d'eau court .

Cordialement - Joël

Dummy a écrit :
Bonjour les amis

je vais être d'un avis un peu différent des intervenants précédents . Tout d'abord tu parle de confort : un bateau a faible tirant d'eau est plus confortable que le même modèle avec un t.e. plus important , beaucoup moins sec dans ses mouvements . Ensuite les avantages d'un tirant d'eau faible ne se limitent pas a la possibilité de mouiller plus près du bord . Il y a d'innombrables situations en croisière ou l'on bénit les dieux d'avoir peu de t.e. . Par exemple récemment pour rentrer d'une croisière dans les Hébrides extérieures , j'ai trouvé un canal traversant l'Ecosse entre Glasgow et Edimburg : déja très limite avec mes 1,50 m . Mais l'alternative c'était 1mois de plus par la mer d'Irlande , ou un nouvel hivernage loin de France . Il y a aussi les échouages involontaires ou pas , qui sont bien moins scabreux avec une quille peu profonde . Et puis d'une manière générale , ton bateau sera plus solide avec le petit tirant d'eau : moins de bras de levier , donc moins d'efforts sur la structure et sur le gréement . On surestime beaucoup l'importance du gain en cap du a un t.e. profond . En croisière , le près très serré est anecdotique , quand il y a un problème pour remonter dans le vent , on met le moteur .La croisière ça ne consiste pas seulement a tourner autour de trois bouées au large du port .
Alors a mon avis , sauf si tu fais de la régate , choisis le tirant d'eau court .

Cordialement - Joël

 Cher Joel , ton avis pose le probleme du bassin de navigation et la description de ton programme valide le petit tirant d'eau ( croisière cotière + canaux dans des zones ou les vents dominants ne sont pas orientés le long de la côte . Une petite précision , sur la photo de ton bateau posé sur la vase , la quille est elle plantée dans la vase ? dans la négative , la photo représenterait elle un dériveur ?
Pour ce qui est de la souffrance des structures d'un PTE par rapport à un GTE , c'est faux , car pour réduire le TE , on augmente le poids de la quille par son allongement ... 
Le confort sur l'eau , c'est de progresser face au vent , sans taper ni se coucher sur chaque vague , en tirant des bords digne de ce nom , et pas de mettre le moteur .
Enfin , dernier point , les arguments que tu développes pour ton bateau , en acier , sont ils valables pour un bateau en polyester ,plus léger et donc plus sensible .
Nombre de nos amis tourdumondistes confirment qu'avec un tirant d'eau de 2 m , on peut pratiquer 90 % des mouillages lors des tours du monde , même si l'on se prive des 10% restants .
Pour moi , actuellement en méditerrannée , aucun doute le GTE , et le plaisir de caper face au Mistral ou au Meltem .
A bon entendeur , salutations nautiques  

C'est un débat vieux comme la navigation !
Je ne sous-estime pas les arguments des partisants des grands tirants d'eau . C'est une question de conception de la croisière .Mais je persiste dans mes affirmations : un bateau a quille profonde souffre plus dans le gros temps , le risque de "croche-pied" est nettement plus important , et le confort est moindre que dans la même coque avec un tirant d'eau plus faible . Bien-sûr quand les perfs au près passent avant tout , on choisit le bateau le plus raide possible , mais un bateau très performant dans ces conditions , c'est a dire raide et très rigide  tout en étant léger peut être invivable en croisière . Ma conception de la navigation est autre : je veux une Jeep pour passer partout ,pas une Ferrari .
Pour répondre a ta question , la quille d'Ommage sur la photo est en effet enfoncée dans la vase de la rivière Caron . Le  lendemain j'ai rematé le bateau en solitaire au même endroit, et j'étais content de ne pas avoir une perche gigantesque aux réglages compliqués . Si un jour j'ai besoin de mettre le bateau sur le pont d'un cargo , ce sera très simplifié du fait de sa semelle de quille bien stable et même un ber de fortune suffira .Plusieurs fois par saison j'échoue le bateau le long d'un quai pour vérifier un truc sur la carène , je ne crois pas que je m'y risquerais avec un fin-keel . Et ainsi de suite ... ce sont deux conceptions différentes du voilier : le baroudeur ou le café-racer . Et puis c'est tout a fait juste : le bassin de navigation conditionne aussi le choix . J'ai tendance a privilégier des coins difficiles avec courants et marrées importantes . J'aurais surement un autre bateau si je restais en Mediterrannée .

Amicalement - Joël

Bj,

Que veux-tu faire avec le bateau et quel est ton bassin de navigation, cela va te déterminer ton choix car les deux sont bons.

a+

Joël