Comment pêcher à bord d'une survie ?
publié le 30 Janvier 2011 01:21
L'un de vous aurait-il une idée de la meilleure manière d'attraper du poisson en étant en statique à bord d'une survie ?
Avec quel matériel ? Ou du moins quel est le matériel à embarquer pour faire face à cette éventualité ?
Merci,
Avec quel matériel ? Ou du moins quel est le matériel à embarquer pour faire face à cette éventualité ?
Merci,
...
Le matériel est dans la survie...
Pour éviter d'avoir à gonfler la survie pour voir comment est le matériel, le plus simple est de prévoir 20 m de fil avec plusieurs hameçons (N°6, 8) avec un plomb au bout.
Comme appât tu mets n'importe quoi de préférence ( pain, fromage vache qui rit, lard etc... Tu fais dandiner ta ligne, bien que généralement la mer s'en charge.
Au premier poisson attrapé, tu le découpes en tranche et tu en fait un appât. Après les poissons devenant de plus en plus gros, tu t'arrêtes au premier requin.
Je viens tout juste de faire réviser ma survie, et nous l'avons nous même percutée le jour où nous l'avions mené à l'entreprise agréée (cela faisait sept ans qu'elle n'avait pas été révisée...).
Et je peux te dire que dans le matériel contenu à l'intérieur, il n'y a vraiment pas grand chose dédié à la pêche...
Je suis actuellement en train de constituer mon tonneau de survie, et je vais y mettre tout le matériel nécessaire, et même plus, pour le cas où, et c'est la raison pour laquelle je pose encore une fois cette question.
N'étant absolument pas pêcheur, les conseils comme ceux que vient de me donner Vomarengo sont les biens venus, car il semble que pêcher en statique est beaucoup moins évident que pêcher à la traîne !
Comme je le marquais dans un précédent fil sur la survie en mer, j'ai trouvé sur ebay une petite boîte de pêche de survie des militaires américains.
Mais le tonneau dans lequel je range ce matériel est suffisamment gros pour pouvoir en mettre un peu plus...
Ce fil sur la survie en mer avait d'ailleurs donné quelques indications très intéressantes sur le fait que manger du poisson cru était très désaltérant.
Maintenant, le problème serait de le pêcher ce poisson, sans avoir trop à galérer, ce qui, d'après un intervenant sur l'autre fil, n'est pas si aisé que cela parait.
http://stw.fr/forumstw/quest_answers.cfm?quest_id=35098&topic_id=22&critere=survie&st_row=1&ans_quest=quest&s_st_row=1&sqlfilter=%20and%20quest_topic_id%20%3D%2022%20and%20(quest_text%20like%20'%25sur
...
Oui bien sûr...
Et salut en passant à François...
Il est tout à fait judicieux de penser à sa survie, et les moyens de la prolonger, et dans le cas d'un "bidon" de secours, avec le matériel pour pêcher, ne pas oublier la vache qui rit et les biscuits secs, ils serviront d'en cas après avoir déclencher sa balise de détresse, ce doit être un meilleurs moyen pour "survivre", en attendant les secours...
Bonjour
Pour pêcher à la traine, il te faudrait une survie dynamique! Voir liens ci dessous!
www.banik.org/.../SurvieDynamique/la_survie_dynamique.htm
www.banik.org/.../SurvieDynamique/Survie2.htm
Je ne suis pas pêcheur, mais pour avoir passé 4 jours à la dérive sur un radeau de survie, je peux simplement dire que beaucoup de poissons viennent s'abriter sous le radeau.
Avec des hameçons, il faut faire surtout attention à ne pas percer le radeau.
Effectivement, il serait même peut-être judicieux de mettre dans le tonneau quelques rustines supplémentaires ainsi que de la bonne colle.
Merci pour le conseil de la Vache qui rit Philippe, cela me parait effectivement une bonne idée. J'ai pensé aux rations de survie de l'armée américaine, mais quelques boîtes de vache qui rit devraient constituer un bon complément.
Lors d'un précédent voyage, j'avais embarqué une survie dynamique. Mais cette fois-ci c'est une statique qui est sur mon bateau. Donc un filet ne me serait guère utile.
Et puis comme dit Vomarengo, la vache qui rit peut également servir d'appât !
François,
Tu as pu tenir 4 jours dans ta survie simplement avec les rations qu'elle contenait ? Tu es arrivé à pêcher pour te nourrir et te désaltérer ?
Tu étais sur quel mer ?
plus la dérive va durer longtemps , plus les algues et les anatifes et autres vont se fixer , plus il y aura de poissons alentour.
la vache qui rit , aucune chance qu'elle tienne sur l'hameçon. mais peut être peut-elle servir à apâter.
plutôt des plumes pour la dandinette pour le premier poisson. ensuite des lanières de chaire+peau (gueulins) devraient de permettre de pêcher les suivants.
si tu pêches à la traine depuis ton bateau , mets toi de côté des gueulins à sécher dans les filières. tu pourras les prendre alors dans ta survie. rehidraté ça pêche pas mal ça.
s'il existe une trousse de pêche utilisée par l'armée américaine c'est qu'elle doit être au point. tu devrais pouvoir lui faire confiance.
mais pourquoi tout celà puisque tu déclenche ta balise , tu téléphone , on connait ta position , le bateau de secours arrive , tu VHF et te voilà à bord à la table du commandant , avec au choix poulet , boeuf ou poisson cuisiné.
Merci Claude, tes conseils sont toujours très intéressants.
Effectivement, peut-être peut-on se poser la question du "Pourquoi cela ?"...
En fait, je viens de mettre presque 1000 dollars pour la révision de ma survie, alors autant aller jusqu'au bout de la logique et préparer l'extrême, c'est à dire non pas une dérive de quelques jours, mais une de quelques semaines, seuls avec mes deux marmots au beau milieu de je ne sais quel mer ou océan...
D'autant que mis à part pour la Polynésie, nous n'avons encore que peu d'idée de la route que nous prendrons par la suite, et il n'est pas certain que ce soit une des plus empruntés... La VHF, l'irridium, et la balise Spot, si nous avons le temps de tout embarquer, tant mieux, sinon, il nous faudra compter que sur nous-mêmes.
En plus, en percutant la survie, avant la révision, il ne me semble pas avoir vu de matériel de pêche à l'intérieur... Et sincèrement, même si ce qu'il y avait peut suffire dans les situations extrêmes, ce n'est franchement pas énorme...
Donc, en définitive, cela ne coûte guère de se préparer un petite tonneau avec du matériel supplémentaires, des hameçons, de la vache qui rit, de quoi réparer les éventuelles crevaisons, etc. et ainsi peut-être transformer ce qui serait un véritable drame si cela nous arrivait, en une expérience de laquelle nous aurions tous les éléments pour nous en sortir saints et saufs.
Nous en discutons de temps à autre autour du carré, le soir après le repas. Ce sont des conversation très amusantes. On s'y croirait...
un baton de dynamite lancé du bon côté est efficace pour la pêche et permet d'avancer quelque peu vers le port tant espéré.
les batons de dynamite se rangent aisémant dans le bidon de survie , attention à ne pas se tromper avec un feu à main !
Les sardines en boîte se laissent attraper sans obtempérer et de plus elles sont déjà accomodées.
alors à quoi bon essayer de jouer à Bombard ?
Merci Gildas,
... Humour sur "ON"...
, Moorea et Gyldas ont bien raison.
Et oui Ovomaltine (pour rester dans les pseudos...)
Mais si tu veux quelques sensations fortes, tu vas aux Canaries, ton bateau bien amarré quelque part, et tu demandes à un voisin de t'emmener avec ta survie bien callée sur le pont (pas encore gonflée...) au sud de l'île où tu es, bien sûr les alizés sont là, et tu y vas...
Un jour ou l'autre tu arriveras aux Antilles, et tu nous raconteras...
Bon, les plaisanteries les plus courtes étant les meilleures..., avec les moyens modernes d'appel et de recherche, mieux vaut miser tout dessus que sur d'éventuelle galère de dérive sans fin...
Et surtout faire en sorte de ne pas avoir à s'en servir, jamais, la survie commence par l'application de toutes les règles de sécurité nécessaires pour rester à bord sur un bateau qui flotte...
Sincèrement, je pense que c'est aussi, et surtout peut-être, un état d'esprit que de partir sans avoir impérativement à compter sur quelqu'un, quoi qu'il puisse nous arriver.
Ne jamais compter sur personne. C'est du moins la conception que j'ai du voyage, et peut-être aussi de la vie en général !
C'est non seulement dans cet esprit que nous sommes partis il y a déjà sept ans, mais c'est également dans cet esprit que j'essaie d'éduquer mes enfants.
Ceci étant, cela ne m'a pas empêcher d'investir dans un irridium et une balise spot...
Mais bon, nous avons chacun notre propre vécu, et donc évidemment un état d'esprit parfois quelque peu différant, et je comprends tout à fait que l'on puisse trouver cela un peu rétrograde...
Tient, elle n'est pas bête du tout tout ton idée L'adret.
Un sac-à-dos étanche serait en effet beaucoup plus fonctionnel qu'un gros bidon, et beaucoup plus aisé à manipuler en cas de problème...
bien sûr , il faut préparer sa survie sans compter sur les secours extérieurs. si l'on arrive à déclencher ces secours et qu'ils arrivent tant mieux.
ne pas oublier de mettre dans le tonneau (ou le sac de rafting ) des couvertures de survie , papiers d'identité et pourquoi pas quelques $.
préparer aussi une réserve d'eau supplémentaire dans des jerricans pas tout à fait remplis pour qu'ils flottent.
la réserve de riz et de pâtes (et ou autres) du bord peuvent aussi être stockés dans des jerricans que l'on peut mettre à l'eau.
pour la petite histoire dans les années 80 on trouvait aux antilles des bidons vides chez les charcutiers avec un couvercle à visser 100% étanche. on payait ça quelques francs. il y en avait de plusieur dimensions. les charcutiers recevaient dans ces bidons des queues de cochon en saumure (à moins qu'il aient aussi reçus des oreilles de cochons préparés de la même façon).
et ne pas oublier que l'on ne quitte pas un bateau qui flotte , même s'il est très endommagé.
très récemment en polynésie après que la famille du skipper ait lancé des recherches un cata a été retrouvé chaviré.
sur les coques le skipper a écrit qu'il était parti en annexe rejoindre une île qu'il estimait à 30 M. lui n'a toujours pas été retrouvé malgrès des recherches conséquentes et étendues. s'il était resté sur son bateau il s'en serait mieux sorti...
J'étais en Atlantique Nord au sud des Bermudes. En mai 1979? j'ai coulé rapidement.
J'avais acheté une survie d'occasion à l'île de wight. Il n'y avait pas de nourriture mais bien des conserves d'eau. J'avais un bidon de 10 litres d'eau. Donc pas de problème pour me désaltérer. En surface, il y avait des algues trop salées avec des petits crabes de 2 cm, mais aussi trop salés, je les recrachait directement. Il n'y avait pas d'hameçons dans la survie, par contre il y avait des ciseaux: j'avais fixé les ciseaux ouvert à une petite rame inutile et essayé d'harponner les poissons sous le radeau. Je n'ai pas réussi mais je pensais bien en attraper un. je n'ai pas eu fain. La mer était belle et la température agréable.
J'ai été récupéré par le bateau américain Knor après avoir lancé une fusée la nuit.
bonjour,
a savoir,
les boites de moule au naturel sont les seuls appats appréciés de tous les poissons du globe, et ça tient sur les hameçons.
bonne nav