S'il vous plaît, messieurs, ne rabaissez pas le niveau. Le capitaine met en fuite sous voilure réduite (pour ne pas chanchir) afin de conserver une vitesse légèrement supérieure à celle des vagues. Voir mandragore 2.net .
Par contre un bon président crée des chocs pour éviter la fuite. Autre débat.
Edualc a écrit :
Chavirer par l'avant ou par l'arrière c'est Sancir.
Mais je ne parle pas de coulage qui est une autre action.
Cela m'est arrivé plusieurs fois avec mon Hobby cat 16, j'avais effectivement tendance à mettre la GV au taquet, et une fois sur le lac d'Annecy par l'arrière le trampoline était plein non ajouré, j'ai changé pour un Nacra 5.0 trampoline ajouré je pouvais enfourner jusqu'au mat sans problème
Dans le cas d'un chalutier, qui ayant croché, est tenu par ses funes par gros temps, mer arrière, est rattrapé par une grosse vague qui remplit le bateau (en espérant que ses dalots étaient ouverts, mais ça ne suffit pas toujours) cette action s'appelle selon mes souvenirs : coffrer. Je ne le souhaite à personne.
Bonsoir,
Un peu de poésie pour répondre à la question :
LA FIN
Aux interrogations du terrien Victor Hugo, Tristan Corbière irrité par la lecture d'Oceano Nox oppose une réponse violente : celle d'un marin !
Eh bien, tous ces marins - matelots, capitaines,
Dans leur grand Océan à jamais engloutis...
Partis insoucieux pour leurs courses lointaines
Sont morts - absolument comme ils étaient partis.
Allons! c'est leur métier ; ils sont morts dans leurs bottes !
Leur boujaron au cœur, tout vifs dans leurs capotes...
- Morts... Merci : la Camarde a pas le pied marin ;
Qu'elle couche avec vous : c'est votre bonne femme...
- Eux, allons donc : Entiers! enlevés par la lame
Ou perdus dans un grain...
Un grain... est-ce la mort ça ? la basse voilure
Battant à travers l'eau ! - Ça se dit encombrer...
Un coup de mer plombe, puis la haute mâture
Fouettant les flots ras - et ça se dit sombrer.
- Sombrer - Sondez ce mot. Votre mort est bien pâle
Et pas grand'chose à bord, sous la lourde rafale...
Pas grand'chose devant le grand sourire amer
Du matelot qui lutte. - Allons donc, de la place ! -
Vieux fantôme éventé, la Mort change de face :
La Mer !...
Noyés ? - Eh allons donc ! Les noyés sont d'eau douce.
- Coulés ! corps et biens ! Et, jusqu'au petit mousse,
Le défi dans les yeux, dans les dents le juron !
À l'écume crachant une chique râlée,
Buvant sans hauts-de-coeur la grand'tasse salée...
- Comme ils ont bu leur boujaron. -
- Pas de fond de six pieds, ni rats de cimetière :
Eux ils vont aux requins ! L'âme d'un matelot
Au lieu de suinter dans vos pommes de terre,
Respire à chaque flot.
- Voyez à l'horizon se soulever la houle ;
On dirait le ventre amoureux
D'une fille de joie en rut, à moitié soûle...
Ils sont là ! - La houle a du creux. -
- Ecoutez, écoutez la tourmente qui meugle !…
C’est leur anniversaire – Il revient bien souvent –
Ô poète, gardez pour vous vos chants d’aveugle ;
- Eux : le De profundis que leur corne le vent.
.. Qu’ils roulent infinis dans les espaces vierges !…
Qu’ils roulent verts et nus,
Sans clous et sans sapin, sans couvercle, sans cierges…
- Laissez-les donc rouler, terriens parvenus !
À bord. – 11 février.
1. Boujaron : ration d'eau-de-vie.
2. Camarde : la Mort.
Eh Méridien, je te propose de répondre à ta propre question
Comme pour toi, "couler par l'avant" c'est baver, pour "couler par l'arrière", je crains le pire...
Chavirer par l'avant ou par l'arrière c'est Sancir.
Mais je ne parle pas de coulage qui est une autre action.
ET bien le pire c'est simplement la fuite....
Avec ou sans vent.
vent pouvant fraichir aprés cassoulet....
Waou. Pas bon pour le méthane dans l'athmosphère et le réchauffement climatique...
S'il vous plaît, messieurs, ne rabaissez pas le niveau. Le capitaine met en fuite sous voilure réduite (pour ne pas chanchir) afin de conserver une vitesse légèrement supérieure à celle des vagues. Voir mandragore 2.net .
Par contre un bon président crée des chocs pour éviter la fuite. Autre débat.
Cela m'est arrivé plusieurs fois avec mon Hobby cat 16, j'avais effectivement tendance à mettre la GV au taquet, et une fois sur le lac d'Annecy par l'arrière le trampoline était plein non ajouré, j'ai changé pour un Nacra 5.0 trampoline ajouré je pouvais enfourner jusqu'au mat sans problème
Pour un chalutier qui croche et est vivement rappellé en arrière ne parle t on pas d'acculée ?
bon je sors , pourtant il me semble bien que ..;bon je (re) sors
Dans le cas d'un chalutier, qui ayant croché, est tenu par ses funes par gros temps, mer arrière, est rattrapé par une grosse vague qui remplit le bateau (en espérant que ses dalots étaient ouverts, mais ça ne suffit pas toujours) cette action s'appelle selon mes souvenirs : coffrer. Je ne le souhaite à personne.
Bonsoir,
Un peu de poésie pour répondre à la question :
Aux interrogations du terrien Victor Hugo, Tristan Corbière irrité par la lecture d'Oceano Nox oppose une réponse violente : celle d'un marin !
Eh bien, tous ces marins - matelots, capitaines,
Dans leur grand Océan à jamais engloutis...
Partis insoucieux pour leurs courses lointaines
Sont morts - absolument comme ils étaient partis.
Allons! c'est leur métier ; ils sont morts dans leurs bottes !
Leur boujaron au cœur, tout vifs dans leurs capotes...
- Morts... Merci : la Camarde a pas le pied marin ;
Qu'elle couche avec vous : c'est votre bonne femme...
- Eux, allons donc : Entiers! enlevés par la lame
Ou perdus dans un grain...
Un grain... est-ce la mort ça ? la basse voilure
Battant à travers l'eau ! - Ça se dit encombrer...
Un coup de mer plombe, puis la haute mâture
Fouettant les flots ras - et ça se dit sombrer.
- Sombrer - Sondez ce mot. Votre mort est bien pâle
Et pas grand'chose à bord, sous la lourde rafale...
Pas grand'chose devant le grand sourire amer
Du matelot qui lutte. - Allons donc, de la place ! -
Vieux fantôme éventé, la Mort change de face :
La Mer !...
Noyés ? - Eh allons donc ! Les noyés sont d'eau douce.
- Coulés ! corps et biens ! Et, jusqu'au petit mousse,
Le défi dans les yeux, dans les dents le juron !
À l'écume crachant une chique râlée,
Buvant sans hauts-de-coeur la grand'tasse salée...
- Comme ils ont bu leur boujaron. -
- Pas de fond de six pieds, ni rats de cimetière :
Eux ils vont aux requins ! L'âme d'un matelot
Au lieu de suinter dans vos pommes de terre,
Respire à chaque flot.
- Voyez à l'horizon se soulever la houle ;
On dirait le ventre amoureux
D'une fille de joie en rut, à moitié soûle...
Ils sont là ! - La houle a du creux. -
- Ecoutez, écoutez la tourmente qui meugle !…
C’est leur anniversaire – Il revient bien souvent –
Ô poète, gardez pour vous vos chants d’aveugle ;
- Eux : le De profundis que leur corne le vent.
.. Qu’ils roulent infinis dans les espaces vierges !…
Qu’ils roulent verts et nus,
Sans clous et sans sapin, sans couvercle, sans cierges…
- Laissez-les donc rouler, terriens parvenus !
À bord. – 11 février.
1. Boujaron : ration d'eau-de-vie.
2. Camarde : la Mort.