Recencement des bateaux en fin de vie sur la côte Ouest de la Cornouaille

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Recencement des bateaux en fin de vie sur la côte Ouest de la Cornouaille
sujet n°105430
Bonjour à tous,
EcoNav mène conjointement avec le SIOCA (Syndicat Intercommunautaire Ouest Cornouaille) une opération d'identification des bateaux en fin de vie sur le territoire de l'Ouest Cornouaille (Sud Finisterre).
Voir le communiqué de presse en pièce jointe.
Qu'en pensez-vous ?
Cordialement

filebNr7kd

Anonyme (non vérifié)
réponse n°219076

Quel est le but de cette démarche ?

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réponse n°219090
Mwongo© a écrit :
Bonjour,
J'espère que cette trés intéressante et particulièrement utile étude va se faire grace à des bénévoles...

Bonjour @Mwongo et bonjour à tous,
En ce qui concerne EcoNav et le SIOCA, je ne le pense pas, par contre les bévoles des associations seront certainement mobilisés. Par contre, j'émets des doutes quant à l'extrapolation des résultats de cette double étude : gisement des bateaux en fin de vie et activité des centres locaux de déconstruction à tout le littoral français.
Cordialement

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réponse n°219091
Helies22 a écrit :
Quel est le but de cette démarche ?

 Bonjour Helies22,
Voir mon post précédent
Cordialement

Anonyme (non vérifié)
réponse n°219125

Bonsoir Christian, Pour te donner mon avis sur la question je me référencerai à mes démarches faites auprès des instances locales et nationales tant au point de vue administratif qu' auprès des organisations écologiques... Francis peut le confirmer, c' est incroyable comme tout ce petit monde fonctionne avec la même méthode.  Je suis persuadé que tous ces gens sont sous controle étatique avec comme but unique de mettre en avant par les médias locaux et nationnaux la pollution émanant des "voyous de plaisanciers" le but étant de protéger le fonctionnement de l' industrie et de l' agriculture, et cela sous la magnifique image de la protection de l' environnement... ce qui est difficilement attaquable ! En Novembre dernier dans un journal local une élue accusait les plaisanciers de vider leurs eaux noires au large (surtout en Novembre...!) même si cela était conforme à la loi... pour elle cette polution est inadmissible, évidemment elle ne donnait pas de chiffre car il y aurait de quoi rire quand on sait le nombre de plaisanciers concernés...même en été... par contre elle n' était pas choquée que le lisier de 14 millions de cochons était étalé sur les champs de notre Bretagne entrainant la catastrophe des algues vertes... pas un mot non plus sur les rejets des centrales d' épuration ni sur la diffusions des pesticides ou herbicides etc... il faut savoir que Plaisance = pollution,  plaisance = pollution,  plaisance = pollution, plaisance = pollution, plaisance = pollution, plaisance = pollution, pollution = plaisance, pollution = plaisance, pollution = plaisance, pollution = plaisance etc...

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réponse n°219152
Helies22 a écrit :
Bonsoir Christian, Pour te donner mon avis sur la question je me référencerai à mes démarches faites auprès des instances locales et nationales tant au point de vue administratif qu' auprès des organisations écologiques... Francis peut le confirmer, c' est incroyable comme tout ce petit monde fonctionne avec la même méthode.  Je suis persuadé que tous ces gens sont sous controle étatique avec comme but unique de mettre en avant par les médias locaux et nationnaux la pollution émanant des "voyous de plaisanciers" le but étant de protéger le fonctionnement de l' industrie et de l' agriculture, et cela sous la magnifique image de la protection de l' environnement... ce qui est difficilement attaquable ! En Novembre dernier dans un journal local une élue accusait les plaisanciers de vider leurs eaux noires au large (surtout en Novembre...!) même si cela était conforme à la loi... pour elle cette polution est inadmissible, évidemment elle ne donnait pas de chiffre car il y aurait de quoi rire quand on sait le nombre de plaisanciers concernés...même en été... par contre elle n' était pas choquée que le lisier de 14 millions de cochons était étalé sur les champs de notre Bretagne entrainant la catastrophe des algues vertes... pas un mot non plus sur les rejets des centrales d' épuration ni sur la diffusions des pesticides ou herbicides etc... il faut savoir que Plaisance = pollution,  plaisance = pollution,  plaisance = pollution, plaisance = pollution, plaisance = pollution, plaisance = pollution, pollution = plaisance, pollution = plaisance, pollution = plaisance, pollution = plaisance etc...

 Bonjour Helies22 et bonjour à tous,
Merci d'avoir donné votre opinion que je respecte. En ce qui concerne EcoNav, il s'agit d'une association (ne pouvant ni joindre le dossier ni recopier le lien, voir ses statuts directement sur internet) Etant membre bévole du réseau EcoNav, j'ai assisté à plusieurs réunions mais je n'ai jamais entendu de la part des dirigeants qu'ils considéraient les plaisanciers comme des voyous.
La plaisance dans son ensemble a un poids économique important, du fait de l'urbanisation et de longueur de son littoral, qui ne peut pas être négligé par l'Etat.
Vous évoquez d'autres sources de pollutions de nos côtes, ne connaissant pas suffisamment leurs problématiques, je ne suis pas en mesure de vous répondre utilement.
Cordialement

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KETCH Bois 1959 (Monocoque)
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réponse n°219153

bonjour,
faisant partie de plusieurs associations dans le monde Maritime, je connais un peu le sujet, non les plaisanciers ne sont pas considéré comme des voyous, mais comme des "contribuables" qui doivent financer (entre autres) la déconstruction des bateaux... cela est sure !  concernant le dernier intervenant.... si ce n'est pas de la langue de bois....(pour des bateaux c'est pas mal....comme jeu de mot)...je ne m'y connais pas..... Soyons sérieux, l'Etat qui est derriere ces initiatives pense récupérer des sous ..... Et cela ne m'étonnerait pas qu'elle nous mette un jour une taxe importante a l'achat pour financer la future déconstruction du bateau !!
Concernant les pollutions agricoles et industrielles, cela concerne des intérêts économiques et régionnales trop importants pour que l'on s'y attaque , ou même réconnaisse l'existence de ces "nuisances" et le mot est faible.... ( je vais me faire des amis ... mais je m'en F....., moi).
salut LECELTE

Anonyme (non vérifié)
réponse n°219188

Christian non non pour moi ECONAV est très respectable voir même un exemple tout comme FNPP Fédération Nationale des Pêcheurs Plaisanciers ces 2 organisations ont bien compris la mécanique qui lui est opposée... mais que faire sinon répondre ? Mon intervention est une vision globale de l' utilisation qui es faite de la plaisance en France par les organismes étatiques afin de s' en servir médiatiquement comme "arbre pour cacher la fôret" de l' économie industrielle et agriculturelle... ECONAV et FNPP (ainsi que les autres) sont bien obligées de tomber dans le piège, c 'est leur raison d' existence, et les organismes administratifs étatiques le savent bien, donc ils vous utilisent toujours dans le même but, vous piquer du fric et vous mettre en avant pour cacher la fôret, et ça marche !... évidemment ils ne vous traiteront pas de "voyous" mais de gentils "bobos-voileux" ou "bobos-pêchous"...

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réponse n°219192
Lecelte a écrit :
bonjour,
faisant partie de plusieurs associations dans le monde Maritime, je connais un peu le sujet, non les plaisanciers ne sont pas considéré comme des voyous, mais comme des "contribuables" qui doivent financer (entre autres) la déconstruction des bateaux... cela est sure !  concernant le dernier intervenant.... si ce n'est pas de la langue de bois....(pour des bateaux c'est pas mal....comme jeu de mot)...je ne m'y connais pas..... Soyons sérieux, l'Etat qui est derriere ces initiatives pense récupérer des sous ..... Et cela ne m'étonnerait pas qu'elle nous mette un jour une taxe importante a l'achat pour financer la future déconstruction du bateau !!
Concernant les pollutions agricoles et industrielles, cela concerne des intérêts économiques et régionnales trop importants pour que l'on s'y attaque , ou même réconnaisse l'existence de ces "nuisances" et le mot est faible.... ( je vais me faire des amis ... mais je m'en F....., moi).
salut LECELTE

Bonsoir LE CELTE et bonsoir à tous,
Soyons concret dans l'approche du problème : y a t-il oui ou non des bateaux de plaisance irrécupérables qui sont abandonnés par leurs propriétaires vivants ou leurs ayants droits ?
Si vous répondez oui à la question, quel est votre solution pour les faire disparaitre ? et qui doit payer pour les
déconstruire ?
Cordialement

 

Anonyme (non vérifié)
réponse n°219199

Je viens de relire le projet ECONAV sur l' identification des bateaux en fin de vie, aussi pour comprendre la finalité de la démarche je te pose 2 questions dont je ne suis pas certain que tu puisses y réponde :
     - qui a pris l' initiative de cette démarche : ECONAV ou est ce une demande administrative d' un organisme étatatique avec aide financière ?
     - ECONAV pour son fonctionnement reçoit il des subentions ?
     - Peux tu nous éclairer en nous précisant si cette démarche existe dans le monde de l' automobile et dans le monde de la construction immobilière ? 
     Tu comprendras facilement que mes questions sont en conformité avec mon analyse de l' utilisation de la "protection de l' environnement" par certains par la mise en place "d' arbres qui cachent la forêt" ... Merci
(oui j' ai modifié mon texte en ajoutant "nt" à qui cachent la forêt puisque Zarbres au pluriel... soyons clair sans S ou avec ? )

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réponse n°219201
Helies22 a écrit :
Christian non non pour moi ECONAV est très respectable voir même un exemple tout comme FNPP Fédération Nationale des Pêcheurs Plaisanciers ces 2 organisations ont bien compris la mécanique qui lui est opposée... mais que faire sinon répondre ? Mon intervention est une vision globale de l' utilisation qui es faite de la plaisance en France par les organismes étatiques afin de s' en servir médiatiquement comme "arbre pour cacher la fôret" de l' économie industrielle et agriculturelle... ECONAV et FNPP (ainsi que les autres) sont bien obligées de tomber dans le piège, c 'est leur raison d' existence, et les organismes administratifs étatiques le savent bien, donc ils vous utilisent toujours dans le même but, vous piquer du fric et vous mettre en avant pour cacher la fôret, et ça marche !... évidemment ils ne vous traiteront pas de "voyous" mais de gentils "bobos-voileux" ou "bobos-pêchous"...

 Bonjour Hervè et bonjour à tous,
Naviguez-vous en Grèce comme l'indique la géolocalisation de votre voilier ? Ma vision du rôle d'une association de plaisanciers se trouve dans ses statuts, je me renseigne, j'assiste à une ou plusieurs réunions puis j'y adhère ou pas. Probablement à la suite d'expériences diverses négatives, votre vision s'est éloignée des buts qui ont regroupé les personnes. Bon, rentrons dans le vif du sujet qui est : le recencement des bateaux en fin de vie sur la côte Ouest de la Cornouaille
Cordialement

Anonyme (non vérifié)
réponse n°219208

Salut Christian, tu sais je suis 6 mois en Grèce et 6 mois en Bretagne donc tu vois je reste connecté avec les Breizous ! Avec mes 65 ans j' ai un passé "plaisance" assez important avec un père qui est un dur à cuire de 87 ans avec qui je faisais équipe dans le boulot et sur MORBIC 3 au temps du RORC fin des sixties et début des seventies, le paternel a été un pionnier de la plaisance moderne des années 50 bien avant Bénéteau ou Jeanneau et après il a même été le premier agent Bénéteau, de mon côté j' ai fait la même chose jusqu' en sept 2008 avec un chantier sur un port de plaisance en Bretagne ceci pour te dire que maintenant avec l' expérience et le recul je renifle les mauvaises odeurs bien plus facilement que certains qui me diront que c' est classique chez les vieux sctroumff de mon âge ce à quoi je repondrai que les voyages forment la jeunesse... à condition d' avoir les valises pour voyager ! La manipulation est une spécialité de nos jours, un conseil fait attention car ces gens se servent de gas comme toi qui sont des passionnés comme moi qui le suis toujours... fait gaffe, je sents la manip' mais peut être me gourje... mais peut être que non !!!

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FIRST 35S5
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réponse n°219210

Bonjour,
pour ma part je trouve normal de s'interresser au devenir de nos voiliers en fin de vie et de trouver une solution pour eviter de laisser des carcasses de plastique dans la nature. Je pense à nos generations futures.....
Mais le probléme est toujours le meme.....l'argent ! En esperant qu'une solution équitable soit trouvée et que certains ne profitent pas d'une aubaine s'en mettre plein les poches.
J'aime me rappeler cette phrase : nous n'heritons pas de la terre de nos parents nous l'empruntons à nos enfants (St Exupery)
Serge

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FIRST 35S5
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réponse n°219216
Mwongo© a écrit :
Ch4ser a écrit :
Bonjour,
pour ma part je trouve normal de s'interresser au devenir de nos voiliers en fin de vie et de trouver une solution pour eviter de laisser des carcasses de plastique dans la nature. Je pense à nos generations futures.....
J'aime me rappeler cette phrase : nous n'heritons pas de la terre de nos parents nous l'empruntons à nos enfants (St Exupery)
Serge  

 C'est sûr, laisser des carcasses de plastique dans la nature, c'est se moquer des générations futures...

les déchets de haute activité (HAVL) et les déchets de moyenne activité et à vie longue (MAVL) : ce sont principalement les déchets issus du cœur du réacteur des centrales nucléaires, hautement radioactifs ; et dont la radioactivité reste notable pendant des centaines de milliers, voire millions d'années .

Mais laisser des déchets qui seront encore dangereux bien après la disparition de l'homme , au moins, c'est écologique :  cela ne génera plus nos descendants puisqu'ils auront disparus d'ici là!!!!!

 Tout à fait d'accord en ce qui concerne la pollution des dechets nucléaires. Mais je pense que tout un chacun à une part de responsabilité.... Mes 5 ans de vie à bord m'ont éduqué à ne pas "gaspiller" l'energie, l'electricté, l'eau douce tout ça si difficile à se procurer en autonomie. Lorsque que je vivais "normalement" dans une maison je ne me rendais pas compte du gaspillage energetique c'est tellement facile d'appuyer sur un bouton pour s'eclairer, de faire du froid, de se chauffer, de tourner un robinet d'eau et de faire couler l'eau sans restriction. Le voyage à du bon pour pour eclairer les consciences.
Tout ça pour dire que si tout le monde était conscient de ces difficultés energetiques à trouver, on pourrait peut etre n'utiliser que l'eolien et le soleil pour faire face à nos besoins ? une utopie ? peut etre !
Serge


Anonyme (non vérifié)
réponse n°219224

Alors les mecs pas de réponse pour les automobiles, les camions, les maisonettes, les caravanes, les avions, les centrales nucléaires... mais pour les bateaux de plaisance c' est encore une fois différent et très important pour l'environnement ... brrrr !!!  (je fais parti de "Sortir du nucléaire" et de "Greenpeace") à ce sujet vous trouvez normal que depuis des dizaines d' années la centrale de Brénillis en Bretagne n' est toujours pas démentelée alors que ça va bientôt faire 30 ans que l' état a commencé les travaux de démontage ... mais chut pas de bruit pas de vague, l' état donne l' exemple... et vous roule dans la farine et vous tombez dans le piège !

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réponse n°219244
Helies22 a écrit :
Je viens de relire le projet ECONAV sur l' identification des bateaux en fin de vie, aussi pour comprendre la finalité de la démarche je te pose 2 questions dont je ne suis pas certain que tu puisses y réponde :
     - qui a pris l' initiative de cette démarche : ECONAV ou est ce une demande administrative d' un organisme étatatique avec aide financière ?
     - ECONAV pour son fonctionnement reçoit il des subentions ?
     - Peux tu nous éclairer en nous précisant si cette démarche existe dans le monde de l' automobile et dans le monde de la construction immobilière ? 
     Tu comprendras facilement que mes questions sont en conformité avec mon analyse de l' utilisation de la "protection de l' environnement" par certains par la mise en place "d' arbres qui cachent la forêt" ... Merci
(oui j' ai modifié mon texte en ajoutant "nt" à qui cachent la forêt puisque Zarbres au pluriel... soyons clair sans S ou avec ? )

 Bonsoir Hervé et bonsoir à tous,
- EcoNav est à l'origine de la démarche
- l'association vit de cotisations et de subventions
- la fourrière enlève les voitures qui stationnent dans les rues, routes, chemins...la récupération des pièces détachées et leurs reventes sont bien organisées contrairement aux bateaux
- j'ignore le marché de la récupération dans la démolition de l'immobilier.
Cordialement


Anonyme (non vérifié)
réponse n°219251

Merci de la précision Christian, fait gaffe car subventions = manipulations = complications = noyer le poisson ... Il suffit de regarder le financement de nos chers politiques pour le comprendre. La vrai protection de l' environnement est la simplicité et la logique.

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réponse n°219267
Helies22 a écrit :
Salut Christian, tu sais je suis 6 mois en Grèce et 6 mois en Bretagne donc tu vois je reste connecté avec les Breizous ! Avec mes 65 ans j' ai un passé "plaisance" assez important avec un père qui est un dur à cuire de 87 ans avec qui je faisais équipe dans le boulot et sur MORBIC 3 au temps du RORC fin des sixties et début des seventies, le paternel a été un pionnier de la plaisance moderne des années 50 bien avant Bénéteau ou Jeanneau et après il a même été le premier agent Bénéteau, de mon côté j' ai fait la même chose jusqu' en sept 2008 avec un chantier sur un port de plaisance en Bretagne ceci pour te dire que maintenant avec l' expérience et le recul je renifle les mauvaises odeurs bien plus facilement que certains qui me diront que c' est classique chez les vieux sctroumff de mon âge ce à quoi je repondrai que les voyages forment la jeunesse... à condition d' avoir les valises pour voyager ! La manipulation est une spécialité de nos jours, un conseil fait attention car ces gens se servent de gas comme toi qui sont des passionnés comme moi qui le suis toujours... fait gaffe, je sents la manip' mais peut être me gourje... mais peut être que non !!!

 Kalimera Hervé et bonjour à tous,
Efkharisto pour votre présentation, en ce qui me concerne, plus âgé que vous, je suis un indécrottable utopiste. Bon, comment voyez-vous l'organistion de la filière des bateaux en fin de vie, depuis leurs identifications jusqu'à la commercialisation des pièces récupérées ?
Cordialement


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réponse n°219270
Mwongo© a écrit :
Ch4ser a écrit :
Bonjour,
pour ma part je trouve normal de s'interresser au devenir de nos voiliers en fin de vie et de trouver une solution pour eviter de laisser des carcasses de plastique dans la nature. Je pense à nos generations futures.....
J'aime me rappeler cette phrase : nous n'heritons pas de la terre de nos parents nous l'empruntons à nos enfants (St Exupery)
Serge  

 C'est sûr, laisser des carcasses de plastique dans la nature, c'est se moquer des générations futures...

les déchets de haute activité (HAVL) et les déchets de moyenne activité et à vie longue (MAVL) : ce sont principalement les déchets issus du cœur du réacteur des centrales nucléaires, hautement radioactifs ; et dont la radioactivité reste notable pendant des centaines de milliers, voire millions d'années .

Mais laisser des déchets qui seront encore dangereux bien après la disparition de l'homme , au moins, c'est écologique :  cela ne génera plus nos descendants puisqu'ils auront disparus d'ici là!!!!!

 Bonjour Mwongo,
Il ne faut pas tout mélanger, à part vous quelles sont les personnes compétentes sur le forum STW pour traiter des déchets radioactifs ?
Je comprends bien la relativité du niveau de nocivité des bateaux en fin de vie comparativement à celle des déchets nucléaires mais ce n'est pas pour autant qu'il ne faut rien faire.
En tant que plaisancier, faites-nous connaitre vos idées sur l'organisation de la filière des bateaux en fin de vie ?
Cordialement

Anonyme (non vérifié)
réponse n°219281

Salut Christian, Il est vrai que par mon activité professionelle mon objectif a toujours été de mettre les bateaux en vie... je t' avouerai que je n' ai jamais connue un bateau en fin de vie petit ou grand dans mon entourrage, le temps passe et je comprends bien que ce problème devient existant. J' ai vendu pratiquement que des bateaux polyester mais par contre mes bateaux persos étaient en bois... le dernier avait 30 ans quand je l' ai acheté et ressucité... puis je l' ai gardé 20 ans, ce qui 50 ans, il vit toujours et nécessite un entretien sérieux et régulier pour continuer à naviguer.
Ce qui m' échappe est que ce soit aux plaisanciers d' apporter les réponses... normalement cela devrait être le travail des organismes d' état épaulés par les constructeurs, on ne demande pas aux automobilistes leur avis sur la question ni aux propriétaires de caravanes, de mobile-home, d' avions, de motos etc... Que font nos instances sur la question ? As tu demandé à la FIN Fédération des Industries Nautique et à notre Gérard Daboville national quelles solutions ont ils envisagé sur le sujet ? Une démarche intéressante pour avoir une réponse originale à ce problème serait de contacter la célèbre Hélène Mac Arthur car son organisation écologique est basée justement sur une philosophie différente de celle que nous avons en ce qui concerne la vie d' un produit industriel, de sa fabrication à sa destruction pour être recyclé ou remis en état pour une nouvelle vie, elle propose la méthode circulaire à savoir que rien ne s' arrête de la production au recyclage en fin de vie, c' est génial come idée et de nombreux industriels sont membre de son organisation, si tu veux je pourrai te mettre en contact avec l' un d' eux qui en plus est Breton et voileux basé à l' île de Wight. Si tu as une solution à proposer à Econav surtout vérifie qu' elle ne soit pas financée par le dernier propriétaire du bateau en fin de vie car cela serait une catastrophe écologique, il se passerait exactement la même chose que l' obligation pour les petits bateaux (- de 6 mètres) de carèner sur les ères homologuées moyennant finance (200 à 600 euros rien qu' en manutention) ce qui est beaucoup trop honéreux, résultat la grande majorité des proprios font un carènage sauvage parce que manutention gratuite... ce qui est l' inverse du but recherché, la protection de l' environnement ne doit pas être l' exclusivité des hauts salaires car c' est encourager la pollution de l' environnement ... Pour les bateaux en fin de vie ce sera la même chose voir pire, ce problème doit être traité de façon globale : les chantiers fabricants, les fournisseurs des produits, les distributeurs etc... sans oublier l' état par les taxes et TVA qu' il perçoit avec le premier acheteur... Je ne comprends pas que ce problème soit celui du Finistère Sud, fait attention de ne pas te faire manipuler... n' oublie pas Brénillis car là on se fait tous rouler !

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réponse n°219305

Ma réponse est hors sujet, mais simplement pour dire quand j'ai lu l'annonce, je n'ai même pas été voir dans un premier temps le contenu : pour moi, Cornouaille = Angleterre, quelque part dans le sud ouest. Et puis, j'ai été un peu lire le fil, et j'ai compris mon erreur. Un petit tour sur wikipedia où j'ai trouvé l'explication sur la différence entre Cornouaille et Cornouailles.. Bref, je ne sais pas si je suis le seul qui aurait mieux compris l'annonce s'il y avait eu Bretagne à la place de Cornouaille, mais je suis content d'avoir appris quelque chose !

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réponse n°219311
Helies22 a écrit :
Salut Christian, Il est vrai que par mon activité professionelle mon objectif a toujours été de mettre les bateaux en vie... je t' avouerai que je n' ai jamais connue un bateau en fin de vie petit ou grand dans mon entourrage, le temps passe et je comprends bien que ce problème devient existant. J' ai vendu pratiquement que des bateaux polyester mais par contre mes bateaux persos étaient en bois... le dernier avait 30 ans quand je l' ai acheté et ressucité... puis je l' ai gardé 20 ans, ce qui 50 ans, il vit toujours et nécessite un entretien sérieux et régulier pour continuer à naviguer.
Ce qui m' échappe est que ce soit aux plaisanciers d' apporter les réponses... normalement cela devrait être le travail des organismes d' état épaulés par les constructeurs, on ne demande pas aux automobilistes leur avis sur la question ni aux propriétaires de caravanes, de mobile-home, d' avions, de motos etc... Que font nos instances sur la question ? As tu demandé à la FIN Fédération des Industries Nautique et à notre Gérard Daboville national quelles solutions ont ils envisagé sur le sujet ? Une démarche intéressante pour avoir une réponse originale à ce problème serait de contacter la célèbre Hélène Mac Arthur car son organisation écologique est basée justement sur une philosophie différente de celle que nous avons en ce qui concerne la vie d' un produit industriel, de sa fabrication à sa destruction pour être recyclé ou remis en état pour une nouvelle vie, elle propose la méthode circulaire à savoir que rien ne s' arrête de la production au recyclage en fin de vie, c' est génial come idée et de nombreux industriels sont membre de son organisation, si tu veux je pourrai te mettre en contact avec l' un d' eux qui en plus est Breton et voileux basé à l' île de Wight. Si tu as une solution à proposer à Econav surtout vérifie qu' elle ne soit pas financée par le dernier propriétaire du bateau en fin de vie car cela serait une catastrophe écologique, il se passerait exactement la même chose que l' obligation pour les petits bateaux (- de 6 mètres) de carèner sur les ères homologuées moyennant finance (200 à 600 euros rien qu' en manutention) ce qui est beaucoup trop honéreux, résultat la grande majorité des proprios font un carènage sauvage parce que manutention gratuite... ce qui est l' inverse du but recherché, la protection de l' environnement ne doit pas être l' exclusivité des hauts salaires car c' est encourager la pollution de l' environnement ... Pour les bateaux en fin de vie ce sera la même chose voir pire, ce problème doit être traité de façon globale : les chantiers fabricants, les fournisseurs des produits, les distributeurs etc... sans oublier l' état par les taxes et TVA qu' il perçoit avec le premier acheteur... Je ne comprends pas que ce problème soit celui du Finistère Sud, fait attention de ne pas te faire manipuler... n' oublie pas Brénillis car là on se fait tous rouler !

 Bonjour Helies22 et bonjour à tous,
L'entretien sérieux et régulier des bateaux bois afin qu'ils perdurent éternellement, pourquoi pas ! Mais à quel prix ? Pour des travaux exécutés par un professionnel, si vous rajoutez les coûts des travaux annuels suivant un programme pluriannuel de refit sur 10 ans, pour une pinasse, bateau traditionnel du Bassin d'Arcachon, coque en pin maritime, vous atteignez le prix d'une vedette polyester d'occasion modèle Merry Fisher 600 (20 000 €) ayant un coût entretien / réparations annuel coque divisé par 3.
Je n'ai rien contre le Merry Fisher 600 mais la pinasse a une autre allure sur le Bassin, mais il faut avoir les moyens de l'entretenir. Certaines pinasses continuant de naviguer, malgré le mauvais état de leurs coques, elles ne sont plus assurables en multirisques, les experts refusant de les expertiser.
Avez-vous fait ce même calcul pour votre bateau bois conservé pendant 20 ans ?
Cordialement


Anonyme (non vérifié)
réponse n°219314

Salut Christian, le bateau quand je l' ai acheté il avait 30 ans, quand j' ai hissé les voiles à St Malo pour le ramener chez moi (par la mer...) près de Paimpol, figures toi que 2h après les planchers flottaient... stop, sinon on coulait !!! La quille avait tendance à se vriller sous la coque... Nous avons attendu 1 mois pour que le vent passe à l' Est et venir au moteur par mer comme un miroir. Gagné ! Après cela j' ai tout démonté dans mon chantier, le roof, le pont, les aménagements, le lest, le safran, il ne restait que la coque que nous avons décapé pour mettre le bois à nu, réfection des varangues et doublage des membrures... puis j' ai changé les bordés douteux (une vingtaine...) etc... un travail de cinglé... qui a duré 3 ans oui 3 ans et tous les jours sauf le Dimanche (et encore...)  cela avec un super charpentier qui a travaillé dessus en exclusivité durant 2 ans... ça ma coûté le prix d' une très belle maison ! Je l' ai revendu 20 ans plus tard pour une poignée de moule car tous les prix se sont cassés la figure... et le nouveau proprio a toujours autant de travaux à faire car le bois qui est d' origine a maintenant 50 ans...  c' est le prix à payer pour naviguer sur un bateau du patrimoine sinon tu t' achètes un "plastic" ou autre... Ce bateau m' a rendu heureux comme pas possible et en plus durant ces années j' ai cotoyé le plus grand architecte du monde en la personne d' Olin Stephens on se rencontrait chaque année et il nous faisait découvrir son monde à lui... un vrai paradis à tomber sur le c...l , je suis un homme comblé et je peux te dire que dans ce domaine j' ai eu une chance incroyable, que de souvenirs !
J' ai oublié une précision importante : pour le refit de ce bateau j' ai tout financé moi même bien qu' étant loin d' être un super friqué et je n' ai demandé aucune subvention ayant même refusé le classement "patrimoine national" estimant que l' état avait et a d' autres priorités... Dans ce petit monde du classique nombreux sont ceux qui n' ont pas la même analyse ! Beurkk...

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réponse n°219345
Helies22 a écrit :
Salut Christian, le bateau quand je l' ai acheté il avait 30 ans, quand j' ai hissé les voiles à St Malo pour le ramener chez moi (par la mer...) près de Paimpol, figures toi que 2h après les planchers flottaient... stop, sinon on coulait !!! La quille avait tendance à se vriller sous la coque... Nous avons attendu 1 mois pour que le vent passe à l' Est et venir au moteur par mer comme un miroir. Gagné ! Après cela j' ai tout démonté dans mon chantier, le roof, le pont, les aménagements, le lest, le safran, il ne restait que la coque que nous avons décapé pour mettre le bois à nu, réfection des varangues et doublage des membrures... puis j' ai changé les bordés douteux (une vingtaine...) etc... un travail de cinglé... qui a duré 3 ans oui 3 ans et tous les jours sauf le Dimanche (et encore...)  cela avec un super charpentier qui a travaillé dessus en exclusivité durant 2 ans... ça ma coûté le prix d' une très belle maison ! Je l' ai revendu 20 ans plus tard pour une poignée de moule car tous les prix se sont cassés la figure... et le nouveau proprio a toujours autant de travaux à faire car le bois qui est d' origine a maintenant 50 ans...  c' est le prix à payer pour naviguer sur un bateau du patrimoine sinon tu t' achètes un "plastic" ou autre... Ce bateau m' a rendu heureux comme pas possible et en plus durant ces années j' ai cotoyé le plus grand architecte du monde en la personne d' Olin Stephens on se rencontrait chaque année et il nous faisait découvrir son monde à lui... un vrai paradis à tomber sur le c...l , je suis un homme comblé et je peux te dire que dans ce domaine j' ai eu une chance incroyable, que de souvenirs !
J' ai oublié une précision importante : pour le refit de ce bateau j' ai tout financé moi même bien qu' étant loin d' être un super friqué et je n' ai demandé aucune subvention ayant même refusé le classement "patrimoine national" estimant que l' état avait et a d' autres priorités... Dans ce petit monde du classique nombreux sont ceux qui n' ont pas la même analyse ! Beurkk...

 Bonjour Helies22 et bonjour à tous,
Merci pour ce retour d'expérience de navigation et d'entretien d'un bateau du patrimoine mais combien sommes-nous à vouloir dépenser "le prix d'une très belle maison" pour entretenir son bateau ?
Je reviens sur les questions soulevées par votre post précédent.
Cordialement

Anonyme (non vérifié)
réponse n°219349

Christian : "bataux en fin de vie" : il est impératif d' être informé sur les solutions proposées par nos instances nationales à savoir entre autres par la FIN et Gérard d' Aboville, sans ces réponses c' est la porte ouverte aux courrants d' air... ce n' est pas au Finistère Sud de décider.

Réponse à : "combien sont prêt à investir le prix d' une belle maison pour acheter un bateau du patrimoine ?" tu oublies un détail : je n' ai pas acheté ce bateau travaux terminés clef en main... j' ai bossé dessus perso comme un dingue durant 3 ans 1/2 ce qui en a fait la valeur d' une maison !  Ca me rappelle la question "magique" que faisaient il y a 20 ans tous les "pousseurs de caddies" quand on travaillait au chantier portail ouvert : "ça coùte combien un bateau comme çà monsieur ? "... à aucun moment ne leur venait à l' idée de demander s' ils pouvaient eux même faire ce boulot pour un bateau plus simple ? Non non c' est "combien ça coùte ? comme quand tu passes à la caisse chez Le Clec .... résultat les "très belles maisons" sont bien plus nombreuses que les bateaux du patrimoine dans un pays presque encerclé par les Océans, "Voici" se vend nettement mieux que le "Chasse-Marée"... à chacun sa lecture.

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réponse n°219353
Kv33 a écrit :
Helies22 a écrit :
Salut Christian, Il est vrai que par mon activité professionelle mon objectif a toujours été de mettre les bateaux en vie... je t' avouerai que je n' ai jamais connue un bateau en fin de vie petit ou grand dans mon entourrage, le temps passe et je comprends bien que ce problème devient existant. J' ai vendu pratiquement que des bateaux polyester mais par contre mes bateaux persos étaient en bois... le dernier avait 30 ans quand je l' ai acheté et ressucité... puis je l' ai gardé 20 ans, ce qui 50 ans, il vit toujours et nécessite un entretien sérieux et régulier pour continuer à naviguer.
Ce qui m' échappe est que ce soit aux plaisanciers d' apporter les réponses... normalement cela devrait être le travail des organismes d' état épaulés par les constructeurs, on ne demande pas aux automobilistes leur avis sur la question ni aux propriétaires de caravanes, de mobile-home, d' avions, de motos etc... Que font nos instances sur la question ? As tu demandé à la FIN Fédération des Industries Nautique et à notre Gérard Daboville national quelles solutions ont ils envisagé sur le sujet ? Une démarche intéressante pour avoir une réponse originale à ce problème serait de contacter la célèbre Hélène Mac Arthur car son organisation écologique est basée justement sur une philosophie différente de celle que nous avons en ce qui concerne la vie d' un produit industriel, de sa fabrication à sa destruction pour être recyclé ou remis en état pour une nouvelle vie, elle propose la méthode circulaire à savoir que rien ne s' arrête de la production au recyclage en fin de vie, c' est génial come idée et de nombreux industriels sont membre de son organisation, si tu veux je pourrai te mettre en contact avec l' un d' eux qui en plus est Breton et voileux basé à l' île de Wight. Si tu as une solution à proposer à Econav surtout vérifie qu' elle ne soit pas financée par le dernier propriétaire du bateau en fin de vie car cela serait une catastrophe écologique, il se passerait exactement la même chose que l' obligation pour les petits bateaux (- de 6 mètres) de carèner sur les ères homologuées moyennant finance (200 à 600 euros rien qu' en manutention) ce qui est beaucoup trop honéreux, résultat la grande majorité des proprios font un carènage sauvage parce que manutention gratuite... ce qui est l' inverse du but recherché, la protection de l' environnement ne doit pas être l' exclusivité des hauts salaires car c' est encourager la pollution de l' environnement ... Pour les bateaux en fin de vie ce sera la même chose voir pire, ce problème doit être traité de façon globale : les chantiers fabricants, les fournisseurs des produits, les distributeurs etc... sans oublier l' état par les taxes et TVA qu' il perçoit avec le premier acheteur... Je ne comprends pas que ce problème soit celui du Finistère Sud, fait attention de ne pas te faire manipuler... n' oublie pas Brénillis car là on se fait tous rouler !

 Bonjour Helies22 et bonjour à tous,
L'entretien sérieux et régulier des bateaux bois afin qu'ils perdurent éternellement, pourquoi pas ! Mais à quel prix ? Pour des travaux exécutés par un professionnel, si vous rajoutez les coûts des travaux annuels suivant un programme pluriannuel de refit sur 10 ans, pour une pinasse, bateau traditionnel du Bassin d'Arcachon, coque en pin maritime, vous atteignez le prix d'une vedette polyester d'occasion modèle Merry Fisher 600 (20 000 €) ayant un coût entretien / réparations annuel coque divisé par 3.
Je n'ai rien contre le Merry Fisher 600 mais la pinasse a une autre allure sur le Bassin, mais il faut avoir les moyens de l'entretenir. Certaines pinasses continuant de naviguer, malgré le mauvais état de leurs coques, elles ne sont plus assurables en multirisques, les experts refusant de les expertiser.
Avez-vous fait ce même calcul pour votre bateau bois conservé pendant 20 ans ?
Cordialement

 Helies22,
"Ce qui m'échappe...d'être épaulés par les constructeurs, ...as tu demandé à..."
Il me semble intéressant d'avoir l'avis des intervenants du forum STW. Les organismes et syndicats nautiques divers ont des objectifs à défendre qui peuvent être contradictoires bloquant les décisions urgentes à prendre.
Je comprends et j'adhère la théorie de H. Mac Arthur de construire un bateau en étant guidé aussi par son recyclage pour dépenser le moins possible d'énergie et de matières premières mais la réalité est problématique pour certains matériaux.
Prenons la valorisation du broyat de coque polyester, pour l'instant le seul débouché quantitatif est l'énergie pour les cimenteries, il existerait un autre débouché comme élément participatif de construction, non comme une charge, de nouvelles coques en matériaux composites, la communication de l'inventeur est pour l'instant très discrète sur le sujet.
Pour info Hervé, je suis normand et je revendique que le Mont St Michel appartient à notre patrimoine
Concernant le coût de déconstruction, actuellement environ 1 €/kg, mais qui devrait baisser du fait de l'amortissement des frais fixes sur un plus grand nombre d'unités à déconstruire, vous ne semblez pas d'accord pour que le dernier propriétaire le prenne en charge en totalité, dans ce cas les propriétaires précédents pourraient eux aussi payer leurs quotes-parts au prorata des durées de propriété ? Les constructeurs suivant les cotations écologiques de leurs bateaux en matières : énergétique / utilisation de matières premières locales / taxe carbone / recyclage /... pourraient contribuer aussi au coût de déconstruction ?
Cordialement


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réponse n°219381
Helies22 a écrit :
Christian : "bataux en fin de vie" : il est impératif d' être informé sur les solutions proposées par nos instances nationales à savoir entre autres par la FIN et Gérard d' Aboville, sans ces réponses c' est la porte ouverte aux courrants d' air... ce n' est pas au Finistère Sud de décider.

Réponse à : "combien sont prêt à investir le prix d' une belle maison pour acheter un bateau du patrimoine ?" tu oublies un détail : je n' ai pas acheté ce bateau travaux terminés clef en main... j' ai bossé dessus perso comme un dingue durant 3 ans 1/2 ce qui en a fait la valeur d' une maison !  Ca me rappelle la question "magique" que faisaient il y a 20 ans tous les "pousseurs de caddies" quand on travaillait au chantier portail ouvert : "ça coùte combien un bateau comme çà monsieur ? "... à aucun moment ne leur venait à l' idée de demander s' ils pouvaient eux même faire ce boulot pour un bateau plus simple ? Non non c' est "combien ça coùte ? comme quand tu passes à la caisse chez Le Clec .... résultat les "très belles maisons" sont bien plus nombreuses que les bateaux du patrimoine dans un pays presque encerclé par les Océans, "Voici" se vend nettement mieux que le "Chasse-Marée"... à chacun sa lecture.

 Bonsoir Helies22 et bonsoir à tous,
Je n'ai jamais prétendu que vous aviez acheté votre bateau restauré clef en main. J'ai bien lu votre post et bien noté que vous aviez travaillé comme un dingue avec un charpentier de vos amis pour le restaurer pendant 3,5 ans en plus de votre travail nourricier et qu'au final ça vous avait coûté le prix d'une jolie maison.
Et ma question aurait du être complétée par : et travailler comme un dingue, en plus de son boulôt, pendant 3,5 ans ?
Cordialement


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FIREBALL (Monocoque)
Membre cotisant
Administrateur depuis 1998
réponse n°219382

Le financement de la déconstruction des navires mériterait une thèse à lui tout seul, tellement il emporte avec lui des notions dérangeantes, que vous venez de mettre en évidence, et qui sont la répartition prorata temporis du coût de la déconstruction à venir.

Immaginons que le prix des voitures comporte le prix de leur mise à la casse! Celà n'aurait aucun sens. Plus aucune voiture n'aurait de valeur économique passé 3 ans.

Immaginons que le prix des immeubles inclue celui de la démolition future. Les barres d'HLM construits en 1960/1970 ont tenu une génération. Elles ont été démolies à partir de 2010 pour faire place aux nouvelles normes environnementales. Mais as-t'on intégré lors de la construction le coût de leur démolition future? et surtout qui a payé ce prix? Le locataire? La collectivité?

Il en est de même pour les navires.
l'idée d'intégrer une provision de déconstruction, qui serait reportable sur la vie du navire, est une idée très implicante en termes juridiques. Car elle revient à dire que la valeur du navire va tendre vers une valeur négative.
Il faudrait donc dissocier dans les méthodes de paiement du prix des navires, la part qui va au constructeur ou au vendeur, et celle qui doit être bloquée en garantie jusqu'à la déconstruction.

Je connais quelques banques qui seraient ravies d'avoir le marché du séquestre des frais de déconstruction.
Et j'anticipe quelques contentieux en prévision...

Raison supplémentaire pour ne pas acheter sans se faire conseiller...

Ariel DAHAN
Avocat

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réponse n°219432
A.dahan a écrit :
Le financement de la déconstruction des navires mériterait une thèse à lui tout seul, tellement il emporte avec lui des notions dérangeantes, que vous venez de mettre en évidence, et qui sont la répartition prorata temporis du coût de la déconstruction à venir.

Immaginons que le prix des voitures comporte le prix de leur mise à la casse! Celà n'aurait aucun sens. Plus aucune voiture n'aurait de valeur économique passé 3 ans.

Immaginons que le prix des immeubles inclue celui de la démolition future. Les barres d'HLM construits en 1960/1970 ont tenu une génération. Elles ont été démolies à partir de 2010 pour faire place aux nouvelles normes environnementales. Mais as-t'on intégré lors de la construction le coût de leur démolition future? et surtout qui a payé ce prix? Le locataire? La collectivité?

Il en est de même pour les navires.
l'idée d'intégrer une provision de déconstruction, qui serait reportable sur la vie du navire, est une idée très implicante en termes juridiques. Car elle revient à dire que la valeur du navire va tendre vers une valeur négative.
Il faudrait donc dissocier dans les méthodes de paiement du prix des navires, la part qui va au constructeur ou au vendeur, et celle qui doit être bloquée en garantie jusqu'à la déconstruction.

Je connais quelques banques qui seraient ravies d'avoir le marché du séquestre des frais de déconstruction.
Et j'anticipe quelques contentieux en prévision...

Raison supplémentaire pour ne pas acheter sans se faire conseiller...

Ariel DAHAN
Avocat

 Bonsoir Ariel DAHAN et bonsoir à tous,

"Imaginons que le prix de voiture comporte...n'aurait de valeur économique passé 3 ans."
A mon avis l'auto n'a pas besoin d'inclure un coût de déconstruction, les pièces d'occasion sont très bien valorisées car le marché est bien organisé. Les épaves sont rachétées une bouchée de pain par la cass-autos mais elle prend à sa charge le transport. Il est facile de faire le tour des cass-autos pour savoir si une boîte de vitesse du même modèle que celle de votre voiture est disponible, à quel prix et avec quelle garantie.
Les cass-bateaux avec coques acier et alu pourraient suivre l'exemple des filières auto, par contre la solution de la valorisation des coques en matériaux composites broyées, le gisement le plus important des bateaux, n'est pas trouvée.
Cordialement

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CABERNET
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réponse n°219438

hello,
il me semble que la personne en charge de cette etude au sioca est une amie.
la premiere partie de son travail à permis de constater que sur l'ensemble des ports de benodet à douarnenez (si je ne me trompe) les listes d'attentes une fois compilées ne représentait plus que la moitié de ce qui semblait manquer en terme de place.
la suite de son travail est etendue notemenent au niveau du recyclage et des bateaux "ventouses".
je pense que le rencensement des coques à l'abandon est une bonne chose qui permettra de se rendre compte des places occupées de façon inutiles par ces bateaux dans les ports d'une part (en sortant des divers fantasmes par des chiffres le plus proches de la realite possible) et des besoin en termes de filiere de deconstruction d'autre part (un bateau ventouse n'est pas forcement à deconstruire loin de là).
la création d'une filière de deconstruction ne pourra se faire que si cette filiere crée de l'economie et peut fonctionner comme celle de l'automobile.
pour les anti taxe, je leur rapelle que cette deconstruction automobile est financee par les automobiliste sans qu'ils le sachent, que ce soit par une reprise à bas cout de leur precedent vehicule ou par le prix qu'en offre le ferrailleur. il compte forcement dans ce qu'il vous donne une marge suffisante pour lui assurer un benefice.
permettre de voir si une filiere de deconstruction des bateaux de plaisance est possible en commencant par connaitre le nombre de bateau susceptibles d'etre concernes dans une zone donnée ne me semble pas totalement stupide ni preter le flan à un parfum de complot etatique en vue de taxation.
cordialement
jpierre

Le site de la Grande Croisière...