La triste situation des producteurs du Nautisme
publié le 22 Mars 2013 18:45
Je lis dans Mer et Nautisme :
"" Avec des ventes en baisse de 20%, l'industrie nautique française doit faire face à de nouveaux vents contraires. C'est dans ce contexte tendu que s’est ouvert le Salon nautique de Paris.
«Le choc est violent». Jean-François Fountaine, le président de la Fédération des industries nautiques (FIN), n'a pas mâché ses mots, le 6 décembre, en évoquant la situation de la filière cette année en France. Après un léger rebond en 2011, la chute est brutale : la FIN table sur une baisse de 24% du chiffre d'affaires dans la production des voiliers (418 millions d'euros), et de 10% dans le motonautisme à 302 millions d'euros. Des chiffres qui ne sont pas pour remonter le moral d'une filière qui a déjà perdu plus de 4000 salariés au plus fort de la crise en 2009. Cette année, Alliaura et Catlantech, pour ne citer qu'eux, sont venus grossir les rangs des chantiers qui ont mis la clé sous la porte. ""
On nous a dit que la France était un leader mondial dans la production, mais regardons d'un peu plus près :
C'est sans doute vrai en ce qui concerne les coques et l'assemblage final, avec des usines très performantes
Mais pour tout le reste, et particulièrement les équipements : gréément, winches, guindeaux, moteurs, toute l'électronique, l'électricité, équipement de cuisine, etc... (tous équipements qui représentent un fort pourcentage du prix final) ?
Citez-moi un fabricant français... Tous sont morts ou sur le point de mourir en raison de leurs prix, directement fonction de leur frais d'exploitation, main-d'oeuvre en tête.
Je suis intéressé par l'Histoire des civilisations qui, par ailleurs, enseigne quelques constantes :
A-t'on jamaisvu une nation gagner la guerre, qui ne fabrique pas ses propres armes ? Jamais ! Nous dépendons dans la plaisance entièrement de l'étranger, au minimum européen.
On a du souci à se faire pour la production en France
"" Avec des ventes en baisse de 20%, l'industrie nautique française doit faire face à de nouveaux vents contraires. C'est dans ce contexte tendu que s’est ouvert le Salon nautique de Paris.
«Le choc est violent». Jean-François Fountaine, le président de la Fédération des industries nautiques (FIN), n'a pas mâché ses mots, le 6 décembre, en évoquant la situation de la filière cette année en France. Après un léger rebond en 2011, la chute est brutale : la FIN table sur une baisse de 24% du chiffre d'affaires dans la production des voiliers (418 millions d'euros), et de 10% dans le motonautisme à 302 millions d'euros. Des chiffres qui ne sont pas pour remonter le moral d'une filière qui a déjà perdu plus de 4000 salariés au plus fort de la crise en 2009. Cette année, Alliaura et Catlantech, pour ne citer qu'eux, sont venus grossir les rangs des chantiers qui ont mis la clé sous la porte. ""
On nous a dit que la France était un leader mondial dans la production, mais regardons d'un peu plus près :
C'est sans doute vrai en ce qui concerne les coques et l'assemblage final, avec des usines très performantes
Mais pour tout le reste, et particulièrement les équipements : gréément, winches, guindeaux, moteurs, toute l'électronique, l'électricité, équipement de cuisine, etc... (tous équipements qui représentent un fort pourcentage du prix final) ?
Citez-moi un fabricant français... Tous sont morts ou sur le point de mourir en raison de leurs prix, directement fonction de leur frais d'exploitation, main-d'oeuvre en tête.
Je suis intéressé par l'Histoire des civilisations qui, par ailleurs, enseigne quelques constantes :
A-t'on jamaisvu une nation gagner la guerre, qui ne fabrique pas ses propres armes ? Jamais ! Nous dépendons dans la plaisance entièrement de l'étranger, au minimum européen.
On a du souci à se faire pour la production en France
Israël, tout de même ne fabrique pas grand chose, et en matière de guerre, ils connaissent le problème. Même le fabuleux UZI, léger discret, efficace, bref un délice de pistolet mitrailleur est majoritairement fabriqué en Afrique du Sud.
Pour les canons de Napoleon qui étaient fondu à Venise, on n'en parle même pas.
Tout faire à la maison, c'est un rêve, et les premiers à avoir cesser de rêver sont sans doute les Américains, qui font sous traiter dans le monde entier, qui ne font pas de recherches quand ce n'est pas nécessaire, se contentant de produire ou d'exploiter sous license quand des technologies ont déjà été développées par des tiers.
Le pendant des Américains, ceux sont les Russes ou du moins l'URSS quand ça ressemblait encore à quelque chose, avec la méthode TRIZZ, qui permettait de savoir assez vite si pour un problème donné il existait déjà une solution ou s'il fallait vraiment chercher.
Donc il ne faut pas s'inquiéter, la roue existe plus besoin de s'en préoccuper, inutile de la réinventer, après, peut on considérer, que l'approvisionnement de "l'industrie de la plaisance" constitue un point strtégique, là j'ai quelques doutes.
En dehors de la dépendance, effective, de l'étranger concernant les équipements, la baisse d'activité est générale dans tous les domaines.
Les 20 % de baisse se retrouvent à peu près dans tous les secteurs, artisanat, commerce, et même, la santé!
Ce qui est pris en impôts, n'est pas dans l'économie, tout simplement.
Quand nos politiques de tous bords l'auront compris on pourra espérer une éclaircie ...
En attendant, les chômeurs prolifèrent
Gérard
Goélette Anthéa
En France, OUI ; mais on n'est pas dans un raisonnement franco-français
les constructeurs du nautisme dont on parle sont les leaders mondiaux, qui exportent je crois 70 % de leur production.
Regardez les vrais leaders dans leur domaine dans le monde : l'automobile allemande, AIRBUS, IBM, Microsoft ... aucune baisse au niveau mondial, une expansion continue
exemple de sociétés en croissance en France, leaders sur leur marché : SAFRAN, TOTAL, L'AIR LIQUIDE, LVMH : croyez vous qu'ils affichent 20 % de baisse au niveau mondial ?
J'ai l'impression que certains confondent sous-traitance (maîtriser la conception, les brevets, et faire fabriquer ailleurs) et la fourniture pure et simple par des acteurs extérieurs qui maîtrisent totalement leur marché, conception et propriété industrielle comprises ; économiquement, cela n'a rien de comparable
Pour revenir à la plaisance, nos producteurs du secteur ne maîtrisent que la technologie des coques et du montage en série, rien d'autre et en particulier aucun brevet majeur, et dans tout ça rien qui ne puisse être copié ou transféré dans des pays à bas coût (ce qui a déjà commencé) puisque la technologie est dans le domaine public.
Ce que je voulais souligner, c'est la fragilité d'une telle situation.
En tant de crise on sacrifie les loisirs en premier, donc le bateau passe à la trappe en premier :( . Pour les constructeurs français, depuis quelques années les équipements sont de plus en plus à désirer, les aménagements des catana par exemple feraient passer Ikéa pour un ébéniste de renom. Le bois est remplacé par de la mousse, pas moyen de visser la dedans, les charnières des portes se barrent en quelques mois, les panneaux de regards au sol s'enfoncent très vite, il suffit de laisser une fois un hublot ouvert par petite pluie pour que la mousse gonfle et pourrisse. Les passes coques sont mal placés... etc ... Sur les harmony de poncin il y a des défauts de mât et gréément (j'ai vu deux harmony de moins de 5 ans démâter avec peu de vent).
Si j'avais l'argent pour acheter un bateau neuf aujourd'hui, je n'acheterais certainement pas français. Il y a 15 ans, j'aurais acheté français les yeux fermé.
Pour fabriquer français il faut trouver des astuces pour allèger les couts, pour compenser les charges et les contraintes nombreuses qui pèsent sur les entreprises....donc, soit on ferme soit on allège....!
Biensur il est urgent, possible et vitale de changer la donne: dans les branches concurencielles: baisser les cotisations sociales, revenir au 39h..relever les seuils sociaux (comité d entreprise, comité d hygiène et securité, nombre ded délégués heures de délégations) arreter de taper sur les chefs d entreprise, favoriser les investissements dans les pme. etc etc etc alors on pourra relancer la machine.
je sais de quoi je parle, je suis un ancien createur d entreprise qui a dit cela depuis 30 ans et finalement a jeter l'éponge: il faut etre fou pour creer une entreprise de production en france.....
Philmarco
Bonjour de Fendlabise,
Il y a deja longtemps que les scandinaves tel que Swan et X-Yacht soutraitent les amenagements chez les Poilonais. Il faut dire qu'ils sont presque voisins et que la qualite a fini par s'ameliorer avec le temps et l'experience. Autrement on peut remarquer la presence de beaucoup d'entre eux dans nos ports effectuant surtout les travaux toxiques comme poncages et peintures, je peux vous dire qu'aucun francais ne trouve a y redire aussi bien chez les ouvriers que chez les entreprises, apparemment cela arrange tout le monde, la remise en question des couts de production sans leur apport semble impossible en l'etat actuel.
Cordialement
C'est bien là qu'est le problème, malheureusement, cet avis est partagé par quasiment tous les décideurs, et ceux qui sont en place licencient et limitent leurs investissements à la stricte survie et c'est parfaitement logique.
Sombre avenir.
Gérard
Bonjour, bien d'accord avec Phillmarco, Fendlabise et l'homme langouste: plus rien n'est possible sans baisser les charges et les prélèvements sociaux. Pourtant avec un peu de courage tout est possible: il faut impérativement reduire de la moitié le nombre de policiers, d'infirmières d'enseignants et autres fonctionnaires paresseux. Plus de syndicats et comités hygiène et sécurité: ils sont inutiles les patrons sont tellement sympas et attentifs qu'ils s'occuperont eux même de la santé des employés. Il faut impérativement faire comprendre à ces s....ds d'ouvriers qu'ils arrêtent de s'engraisser sur le dos des patrons. Il faut toutefois garder quelques fonctionnaires pout soigner, éduquer et protéger tous ces bienfaiteurs de la classe ouvrière.
Je pense même qu'il faut supprimer carrément les ouvriers, cette engeance jamais contente, et anéantir la notion de "charge", de service public ( qsuelle horreur!) d'école et d'hopitaux publics.
Laissons les entrepries entreprendre et produire ...mais....
mais ...produire pour qui si le prolo, il a plus un radis????
Thierry, sur Troll
Personnellement, ce n’est pas moi qui vais les plaindre ! Il y a une quinzaine d’années lors d’une visite sur le stand Beneteau au salon de Paris, nous avons eut un dialogue avec le chef des ventes qui ne manquait pas de piment. Mon cousin qui venait d’acheter un océanis 390 expliquait au stand Beneteau que son bateau fuyait comme un panier, notamment au niveau des fameux hublots qui sont sur le pont. Il y avait un nombre invraisemblable de mal façon.
Sa réponse fut éloquente. : « Monsieur, nous somme numéro 1 mondial. » A cette même époque on vous demandait gentiment quand vous visitiez un bateau si c’était pour l’acheter (du style sinon circuler il n’y a riens à voir.)
Pour ma part je pense que les professionnels de la plaisance ont pris pour depuis trop longtemps leurs clients pour des gogos. Ce retour de bâton a le mérite de remettre les pendules à l’heure. Les beaux vendeurs arrogants au brushing impeccable ont fait place à d’autres qui commencent à découvrir la signification du mot client. Je ne parle pas des services après-vente, du nombre de malheureux acquéreurs de bateaux neufs qui voulaient faire un procès à leurs revendeurs. Tous les pseudos professionnels qui se sont installés avec pignons sur rue et qui ont déposé le bilan ! Tout ces gens qui ont cru à la poule aux œufs d’or et à la crédulité du marché ont fait beaucoup tort. Je pense que cette crise va faire le ménage.
Je ne parles pas de la qualité de fabrication qui a été évoqué plus haut on comprends aussi pourquoi cela finit d’écœurer certains futur acquéreur.
Maintenant c’est vrai qu’il y a une crise et que toutes les personnes qui ont vu le bateau comme passe temps égal à un autre, feront certainement sauter ce budget en premier. Cela aussi va contribuer à faire le ménage dans les ports. (Il n’y a qu’à voir le nombre de bateau à vendre).
Pour ma part j’ai choisi Amel, un chantier Français sérieux. Tous les bateaux sont suivis et numérotés. Qu’ils aient 10 ou 35 ans lorsque l’on appelle le chantier on est sur qu’ils vont trouver une solution à notre problème. On ne peut que regretter que ce chantier s’oriente grande plaisance, mais je pense que ce choix stratégique est judicieux et va leur permettre de continuer sans trop de soucis car c’est une petite production où les bateaux sont vendus avant d’être construit. Bien sur cela devient plus du tout accessible au commun des mortels
Mon pauvre philmarco comme je te comprends. Moi-même j’ai compris cela depuis longtemps et j’ai vite arrêté mes entreprises car j’en avais mare de travailler pour la peau et pour la soit disante solidarité ! Je pense d’ailleurs que nous sommes de plus en plus nombreux à le faire. Ça tombe bien car maintenant être patron n’est plus à la mode, comme cela tous les enragés bouffeurs de patrons pourront se retrouver au chômage. Fais gaffe quand même ton discours comme le mien n’est pas politiquement correcte et cela ne manquera pas d’être relevé ici par quelques apparatchik fanatique de la lutte des classes
Je suis sur un forum nautique. Donc je peux aborder tous les sujets! Et ça fait plus d'un demi-siècle que la France se casse la gueule. Fallait-il que nous fussions haut.
Je n'arrive pas à comprendre certains faits. Nous avons une dette colossale et inquiétante et nous n'arrivons pas à l'éteindre. Ainsi que Chypre, l'Espagne etc vous m'avez compris. Je pense qu'il s'agit des dettes publiques?
Qui peut me dire à qui ns sommes redevables? Et de quoi? Je comprends être responsable de mes dettes privées. Mais la dette publique? Comment moins d'un million de Chypriotes peut arriver à "cumuler" ce goufre?
Nous avons un déficit commercial énorme. C'est connu. Mais moi j'en ai rien à cirer des gross aotos germaniques. Comment et qui a autorisé les états à emprunter sur le marché bancaire?
J'ai des bouffées d'anarchisme contre ces énormes financeries qui volent tout et tout le monde. Tiens , à l'instant, "on" importe de l'agneau revendu moitié moins cher que le français. Pour moi c'est un crime. Même si c'est comptablement possible, c'est un crime. Ou alors il faut exempter les éleveurs français de tout impôt et taxe et cotisation.
Les petits chantiers sont en difficulté? Qu'ils reconvertissent leurs outils de production.
J'ai connu un fabricant de chaises paillées. La majorité de ses pailleuses travaillaient à domicile. Dans le Sud-Ouest. Puis au Maroc: c'était moins cher. Puis en Chine. Puis sont arrivées de Chine les chaises toutes faites . Et puis c'est passé de mode. Plus quelques normes d'hygiène CEE. Si vous voulez un beau hangar vide, contactez-moi. L'entrepreneur est parti chez les têtes en os.
Je veux bien de cette foutue croissance qui permettra(it) de regonfler les recettes donc de résorber le déficit. Mais quand j'achète du made in ailleurs, ça ne sert à rien contre le déficit, ça le creuse. Alors rendons l'exotique plus cher, modulons nos taxes.
C'est tout de m^me incroyable ces partisans du libre-échange sauvage qu'on doit renflouer après coup et qui roulent carosse de façon arrogante. Vive Nanard! Vive Kerviel! Vive Stavisky!
Je lisais Mer et Bateaux en admirant tous ces super-hyper-méga yachts dont le prix d'achat et d'entretien n'est plus à l'échelle humaine. Je vous y encourage fortement. Vous verrez des intérieurs, des moteurs des passerelles absolument magnifiques. Un peu comme Versailles. Le monde moderne n'a pas fini de vous étonner. Perso, mais pas dico
je ne le crois plus défendable.
t'as oublié aussi de baisser les bénéfices et les dividendes des actionnaires. D'ailleurs on pourrait commencer par là une année ou deux rien que pour voir la consommation repartir
Juste de passage, c'est quand même amusant de lire les solutions proposées par les intervenants du forum: taper sur la gueule des ouvriers !
Alors que juste à coté de nous, frontalier même, un pays affiche des résultas quasi outranciers, avec des salaires de main d'oeuvre supérieurs aux notres, des temps de travail identiques, voire inférieurs, et se permet en plus de verser des primes équivalentes à plusieurs mois de salaire ?
C'est plutôt du coté du managment qu'il faudrait regarder .... Le seul chantier naval qui a réussi à encaisser cette crise, c'est le seul qui a réussi à exporter. Et encore, ils ont eu de la chance (et un peu/pas mal - de volonté aussi quand même), je les connais, c'est quand même très ventrachou comme culture .....
Si on parlait de Goiot par exemple: de très bons produits, un bon savoir faire, totalement inconnu à l'étranger ......
Le plus gros problème du tissu industriel français, c'est qu'on sait faire et vendre des Airbus (au prix fort et dans de très bonnes conditions sociales) ..... mais pas autre chose ! Ca fait 40 ans qu'on n'a pas été fichu de contruire un tissu de PME industrielles capables d'exporter. Tout simplement parce qu'en France, un chef de PME, ça ne sait pas aligner 3 mots d'anglais !
Pendant ce temps là, il y a des pays qui carracolent avec des couts de MO et des temps de travail quasi identiques aux notres, et nous, on ne pense qu'à taper sur la gueule des ouvriers ...... Salauds de prolos !
ça ne sert à rien de discuter politique entre voileux aujourd'hui. Peut être qu'il y a 30 ans (époque que je n'ai pas connu, je venais de naitre, mais que mon père et oncles ont bien connus), ce qui réunissait les voileux, c'était le goût de l'aventure, le côté évasion, découverte et la fuite de cette société. Aujourd'hui la seule chose qui réunisse les voileux, c'est le bateau ! Nous sommes comme des amateurs d'automobiles, on retrouve toutes les classes sociales en mer. Du hippy au RSA sur une coque acier toute rouillée, en passant par le rentier qui se vante de chopper toutes les langoustes en plongée bouteille parcequ'il le mérite, il a bossé dur pour en arrivé. Ou encore le naïf néo bourgeois qui te lance "nan mais attends, t'as pas de congelateur et de machine à laver dans ton bateau ????", alors qu'il vient de vendre sa ferme et qu'il pige que dalle à la navigation ... bah non, bateau de 31 pieds... je vie en short, et je mange que du poisson frais :p .
Pour résumer, rien ne sert de parler de politique sur ce forum, que ce soit les bobo, les gaucho ou les facho donneurs de leçons, on s'en fout !!! merci. Ce qui nous intéresse, c'est nos bateaux, la navigation, la sécurité en mer, l'entraide. merci...