Bonsoir, en plusieures années de nav nous n'avons fait cela qu'une seule fois en europe, à ibizza.

D'une manière générale:
- vérifier sur les cartes que le mouillage est autorisé.
- en cas de doute appeller la capitainerie du port.
- vérifier qu'on n'est pas sur une zone de passage, même en cas de changement d'axe du vent.

 Dans le principe c'est assez simple :
on cule vers le ponton et on mouille à l'endroit souhaité tout en poursuivant son erre, en déroulant assez de chaine pour ne pas être stoppé trop tôt.
Une fois les pointes arrières posées, on remonte de la chaine pour immobiliser le bateau avec les pointes AR tendues, en contôlant la tension du mouillage.

Après, en pratique, le vent peut aider ou compliquer la manoeuvre...

Comme dit précédemment, ne pas utiliser cette méthode dans les ports à amarrage classique sinon l'ancre est d'office dans la chaine mère...

"quand j'etais " petit, en Bretagne , on ne faisait que comme ca ! et puis j'ai oublié.
mais quand je suis venu en grece, c'est redevenu la norme (sauf cas rares) 
Il faut dire qu'a deux c'est tres facile.mais  je reflechis encore a l bonne facon de le faire en solo (dans ces cas la, pour l'instant, je prefere le mouillage!).

je le fait en solo avec le guindeau et  un inter 3 pos qui j'ai mis pres de la barre, je laisse l'ancre trainer dans l'eau et je recule,au bon endroit je fait descendre la chaine,arrivé a 4 m du quai j'arrete le guindeau et le moteur pour que l'ancre croche,dés que le bateau stope je relache un peu pour arriver au quai.

 Quand on navigue depuis des années en Grèce on le fait des centaines de fois... Et si cette destination fait partie de vos projets, j'ajoute un point qui n'a pas été dit (j'y pense à cause du fil sur la longueur de chaine), à savoir que dans les ports grecs, il n'est pas rare de mouiller 30 ou 40 mètres de chaine par 6 mètres de fond. On utilise la chaine comme une pendille avec une pente (ou un angle) importante. Autre point, au début, on vient repérer comment les autres ont fait avant de mouiller soi-même. Il arrive souvent que par vent traversier nos prédécesseurs ont mouillés leur angle légèrement au vent et on a intérêt à faire pareille si on ne veut pas faire des spaghettis avec les chaines des autres.
Même avec l'expérience, je considère que quand il y a du vent, c'est pas si simple que cela. (Nous, on est 2 : ma femme au guindeau à l'avant avec la télécommande - moi à la barre. Je préfère utiliser le guindeau électrique à la descente aussi, c'est un choix qui correspond bien à notre baille à mouillage et on s'y est habitués)
Autre précision, une fois les ammares AR passsées et la chaine tendue (avec main de fer ou genre noeud de bosse), on met marche AR à 12OO t/min pour s'assurer que cela tient.
Si cela peut être utile,
Jacques2

Bonjour de Fendlabise,

Je pense qu'il est primordial de frapper un bout suffisamment fort sur la tete de l'ancre termine par un flotteur correspondant a la hauteur d'eau pour pouvoir retirer l'ancre par la tete si jamais elle s'etait croche dans les nombreux debris et chaines de toutes sortes envahissant le fond des port.
 Il n'est pas toujours plaisant de devoir plonger dans ces eaux polluees
Cordialement

Fendlabise a écrit :
Je pense qu'il est primordial de frapper un bout suffisamment fort sur la tete de l'ancre termine par un flotteur correspondant a la hauteur d'eau pour pouvoir retirer l'ancre par la tete .... 

Ah, ....les orains dans les ports, quelle plaie

En effet, si le vent pousse le bateau dessus,  le risque de voir cet orain se prendre dans l'hélice n'est pas nul. Alors, on est plutôt mal...et ça a toutes les chances de cartonner.
Après de nombreuses années à mouiller dans les ports en absence de pendille, il est exceptionnel d'avoir à plonger dans ce jus de port pour défaire une couture d'ancre ou débloquer une ancre prise sur une vieille chaîne qui traîne par là.