Bactéries dans le gas oil
publié le 27 Décembre 2012 07:02
Gasoil
Plusieurs pannes moteur m’ont amenées à modifier mon alimentation moteur. Je fais part de mon expérience pour connaître vos appréciations pertinentes. D’abord les bactéries se sont manifestées sous forme de dépôts très visqueux, comme de la colle liquide, flottant dans le gasoil. Leur homogénéité était telle qu’elles ont bouché le tuyau d’alimentation de 5mm de diamètre aux points de rétrécissement comme le départ des durits ou dans le robinet d’arrêt. Bien-sûr la panne a un côté aléatoire car au démontage du filtre parfois elles se libèrent et relaissent passer le gasoil ! J’ai modifié mon alimentation en ne me branchant plus sur le tuyau plongeur réglementaire, je crois, et en faisant un piquage de gros diamètre (10mm) directement au fond du réservoir pour éviter d’avoir une zone de dépôt dans le fond. C’est généralement dans le mauvais temps que les dépôt se mélangent !. Ensuite j’ai installé un robinet d’arrêt quart de tour et une grosse durit, même diamètre qui arrive à un décanteur précédé d’un autre robinet. J’ai remarqué que dans ce décanteur le gasoil passe entre deux coupelles plastiques séparée de 1 mm pour un effet de rotation du fluide dans le bol. Pour être de section homogène j’ai percé le boulon creux de tête pour que l’arrivée du gasoil se fasse directement dans la cuve. Maintenant je pense que les canalisations ne se boucheront plus et que je verrai les dépôts. Le filtre métallique de sortie du décanteur est assez fin devrait retenir les impuretés avant un deuxième filtre. Cette installation est branchée au filtre du moteur. Les robinets quarts de tour sont assurés par une garcette. Je n’ai pas constaté l’efficacité des produits curatifs et préventifs. Il semble que les bactéries soient liées avec l’arrivée des carburants bios. J’ajoute que j’en suis arrivé là après 2 démontage-nettoyage du réservoir, changé la sonde bloqué aussi par les dépôts, la pompe que je croyais responsable du manque d’arrivée de carburant et plusieurs pannes bien évidement. Heureusement j’ai eu la chance de toujours pouvoir me débrouiller avec l’annexe en pousseur.
Plusieurs pannes moteur m’ont amenées à modifier mon alimentation moteur. Je fais part de mon expérience pour connaître vos appréciations pertinentes. D’abord les bactéries se sont manifestées sous forme de dépôts très visqueux, comme de la colle liquide, flottant dans le gasoil. Leur homogénéité était telle qu’elles ont bouché le tuyau d’alimentation de 5mm de diamètre aux points de rétrécissement comme le départ des durits ou dans le robinet d’arrêt. Bien-sûr la panne a un côté aléatoire car au démontage du filtre parfois elles se libèrent et relaissent passer le gasoil ! J’ai modifié mon alimentation en ne me branchant plus sur le tuyau plongeur réglementaire, je crois, et en faisant un piquage de gros diamètre (10mm) directement au fond du réservoir pour éviter d’avoir une zone de dépôt dans le fond. C’est généralement dans le mauvais temps que les dépôt se mélangent !. Ensuite j’ai installé un robinet d’arrêt quart de tour et une grosse durit, même diamètre qui arrive à un décanteur précédé d’un autre robinet. J’ai remarqué que dans ce décanteur le gasoil passe entre deux coupelles plastiques séparée de 1 mm pour un effet de rotation du fluide dans le bol. Pour être de section homogène j’ai percé le boulon creux de tête pour que l’arrivée du gasoil se fasse directement dans la cuve. Maintenant je pense que les canalisations ne se boucheront plus et que je verrai les dépôts. Le filtre métallique de sortie du décanteur est assez fin devrait retenir les impuretés avant un deuxième filtre. Cette installation est branchée au filtre du moteur. Les robinets quarts de tour sont assurés par une garcette. Je n’ai pas constaté l’efficacité des produits curatifs et préventifs. Il semble que les bactéries soient liées avec l’arrivée des carburants bios. J’ajoute que j’en suis arrivé là après 2 démontage-nettoyage du réservoir, changé la sonde bloqué aussi par les dépôts, la pompe que je croyais responsable du manque d’arrivée de carburant et plusieurs pannes bien évidement. Heureusement j’ai eu la chance de toujours pouvoir me débrouiller avec l’annexe en pousseur.

















Ton installation est intelligente et devrait être efficace
Pour la formation des bactéries : elles se développent principalement dans l'eau qui, par condensation, gagne le fond du réservoir ; on ne peut pas y faire grand chose sauf à utiliser qq produits dédiés à tuer ces bactéries ou à réduire leur développement ; et en hivernage garder autant que possible le réservoir plein.
Outre qq produits additifs très chers sur le marché, je te donne une recette de marin-pêcheur :
avant le plein, verser un verre d'alcool à brûler (du commerce) par 100 L de gaz-oil ; je l'utilise et cela semble efficace.
moi je mets de l'essence à raison de 1% voire 2%
Parfaitement possible ; en hiver, il est commun d'ajouter plusieurs pourcents d'essence dans le gaz-oil, pour fluidifier et faciliter le démarrage des véhicules dans les régions très froides ; et ceci (dans les moteurs non turbo) sans problème de détonation.
Ceci étant , je ne connais pas l'effet sur l'antibactérien
Bonsoir,
Je suis passé "on the dark side"...trawler bi-moteur. Faisant pas mal de miles "au large" en Méditerranée où je refuele dans des endroits assez divers et avec livraison petit camion citerne, j'ai décidé d'équiper le canote avec une centrale de traitement - préventif- du Gazole. Les américains montent ce genre d'équipement systématiquement sur leurs trawlers. Le principe est -relativement- simple: une super filtration avec turbine indépendante du circuit d'alimentaion des moteurs. Au point le PLUS BAS des réservoirs, une vanne dirige le gazole vers la centrale via une pompe qui le traite et le renvoie par une entrée située au point le plus haut du réservoir. Un manomèter fixé sur le sommet du filtre indique son état d'encrassement. Un bocal, classique en verre permet de voir l'eau et de la vidanger par une vanne. Un systeme fixe de clarinettes assure la gestion entrée sortie pour chacun des réservoirs. Ma centrale traite 450 L à l'heure et tourne en 12 volts 10 amp avec une programmation possible, l'idée étant de la faire tourner à quai ou au mouillage.Budget, hors pose, compter environ 2000 dollars (pour un modèle bateau moteur)
Recherche sur le web : "fuel polishing system": Reverso pumps
sur www.passagemaker.com, une pub pour une centrale très compacte qui doit pouvoir trouver sa place dans la moteur d'un voilier
Bonsoir,
Ca au moins c'est le top du top!!! Voilà qui doit éviter tout ces soucis de gaz-oil!
Sans aller jusque là, j'aurais été content de trouver une trappe suffisamment large et facile à ouvrir sur mon réservoir pour faciliter l'éventuel nettoyage, et/ou un robinet de purge au point le plus bas!
Concernant la centrale de recyclage, il faut remarquer que le retour gasoil a un débit trés important. Sur 4108 50cv Perkins, j'ai eu une fuite aprés la pompe d'injection et me suis retrouvé avec 50 litres dans les fonds en 1 heure de moteur trés approximativement. Un spécialiste pourrait préciser ce débit? Donc, déjà sans avoir de centrale, en fait retraite un peu le gasoil. Mais le danger vient à mon avis du fond du réservoir. En particulier des bactéries qui sont trés légèrement plus lourdes, ont tendance à s'accumuler en plus de l'eau. J'attire l'attention simplement sur les décanteurs qui peuvent ne pas être conçus pour les dépots épais.Bien les vérifier par un démontage.
Par ailleurs il serait intéressant de faire des statistiques sur les pannes moteurs. Pour moi le gasoil est responsable des 3/4 des pannes qui en plus sont intervenues à proximité du port, pas loin des cailloux. Heureusement j'ai une annexe sur bossoirs qui, en POUSSANT, le bateau me rend manoeuvrant en 2 minutes.
Jim's:.
Mon prochain réservoir (avril 2013) sera plus petit que le précédent (je marche à la voile) pour pouvoir le remplir de fuel neuf plus souvent. Construit en inox il sera équipé d'une large trappe de visite sur le dessus et le fond en V très prononcé (récoltant les impuretés) sera muni d'un robinet de purge. Coût total environ 400 €. Et bien sûr je continuerai le traitement habituel. Mm72
la clé est bien effectivement dans le robinet de purge, au POINT LE PLUS BAS: c'est là que s'accumulent la boue et les impuretés. On critique souvent les chantiers "mass products" français mais je dois remercier le fournisseur de Benete sur ses trawlers. L'installation prévue au départ du robinet facilite grandement les choses: purge simple ou retour vers une centrale de fuel polishing.
A noter, j'avais hésiter à vidanger les réservoir qui contenaient encore un peu plus de 500 L chacun... En fait en dévissant légérement le bouchon, on peut repérer la taille de la vanne et du raccord à fixer. Ensuite, on dévisse rapidement, pas de Loctite rouge, il faut que ce soit sec, mais du teflon spécial hydraulique etc et le tour est joué.