Responsabilité des producteurs de bateaux et de leurs concessionnaires

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SUPER MARAMU
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Responsabilité des producteurs de bateaux et de leurs concessionnaires
sujet n°96468
Pour preuve le dernier fil de notre ami camargais , aux prises avec un concessionaire virulent , il est temps que ces messieurs les businessmen de la plaisance changent d'attitude .
Quand est ce qu'ils se rendront compte qu'ils vendent pour le prix d'un bel appartement , un objet , dont la qualité laisse souvent à désirer . N'ont ils pas compris que leur marge bénéficiaire était basée sur la satisfaction de leur clients ?
Le probême de ces gens là , c'est de ne penser qu'à vendre et non à satisfaire un client en lui vendant un bien correspondant à leur besoin . Le résultat de la stratégie de consommation à outrance initiée par un constructeur allemand ( je casse les prix et j'inonde le marché ) , aboutissant à des surenchères à la Dean ou à la Lagoon .
Il me parait nécessaire que chaque acheteur de bateau , prenne conscience de la difficulté d'évaluer la qualité de l'objet qu'ils achètent , un bateau n'est pas un couteau fait en Chine , la coque peut être mal stratifiée , mal collée , une technique de construction délocalisée mal maitrisée , les accastillages de mauvaise qualité , mal monté etc ... les points de non qualité peuvent être nombreux et donc la responsabilité des acteurs de la construction ,lourde de conséquences .
Cette qualité doit évoluer comme celle des constructeurs automobiles il y a vingt ans , et pourquoi STW , ne pourrait il pas mettre en place sur des critères simple , un observatoire de la qualité des marques comme Autoplus pour les marque de voitures et le service de leurs concessionnaires ?????
J'ignorais que les 440 et 441 (devinez les marques ) était des bateaux jetables ....
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DALU 40. Chantier META. Construction en Strongal. Dériveur. CC. (Monocoque)
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réponse n°171660

 Bonjour.

Cela est-il possible ?

Surprise pour moi de découvrir lors de discusions sur les pontons que certains constructeurs vendaient des voiliers avec l'option hauturier !
Comme si un voilier ne pouvait, ne pas subir des contraintes enormes proche des cotes.
Ils ne doivent pas avoir été sur les cotes du Cotentin.

Ah! Pardon si vous ne prenez pas l'option Hauturier ou si le vendeur ne vous en parle pas, vous vous retrouvez avec une coque faite pour les lacs et encore.

Cela est-il possible ?
LE SAVIEZ-VOUS ?
Attention a la revente ausssi.

Awa
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VOILIER -SUN FIZZ
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réponse n°171675
Mcclpp a écrit :

A propos du titre de ce fil,  la responsabilité du chantier peut elle etre engagée si il y a un problème de dérive après la garantie, du type manque d'entretien ou mauvaise utilisation, dans la mesure ou il n'a fournit aucune information à ce sujet, rien dans le manuel du propriétaire, c'est le manel du quillard.

 le chantier doit donner le mode d'emploi des équipements particuliers, on peut lui reprocher de ne pas le faire, mais ce sera difficile d'engager sa responsabilité si l'utilisateur a pris sur lui de l'utiliser et de l'entretenir ;

ce n'est pas l'habitude de Jeanneau de ne pas informer les utilisateurs de leurs bateux, j'ai obtenu ainsi en m'adressant directement au chantier un document sur le Sun Fizz dériveur qui ne se construitplus depuis presque 30 ans.

Encore faut- le document existe, ; le S O 30i est sorti en dériveur, le SO331 n'est pas connu comme dériveur, le bateau n'est-il pas un prototype?, s'adresser à l'architecte? 

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CATANA472 (Catamaran)
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réponse n°171709

Dans le temps il y avait des inspecteurs navigation des affaires maritimes qui étaient des gens compétents et souvent considérés comme pointilleux mais il y avait peu de problèmes.

Maintenant les contrôle de certification est effectué par des bureaux de contrôles qui sont payés par les fabricants !! ne cherchez pas beaucoup plus loin . On n'a pas souvent vu des gens aller contre leurs intérêts. Il y a donc des dérives graves et pas que sur les DEAN.

La certification , c'est à dire l'équivalent des mines pour les voitures  est une formalité qui se négocie semble t'il avec toutes les conséquences. qui peuvent être envisagées.

Peut faudra t'il quelques morts pour que les choses changent ou que les journaux professionnels prennent l'affaire en main avant qu'il ne soit trop tard.

Il est regrettable de constater que le système qui fonctionnait assez bien avant a été changé pour un système pire et dont les conséquences ne sont pas mesurables.

Lorsque la norme n'est terminée comme c'est le cas pour la structure des catamarans c'est le bureau de contrôle qui apprécie la qualité de la construction et donne sa certification . Ce bureau est société commerciale .

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CLASSIC
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réponse n°171756

Il est tres surprenant de decouvrir que certains imaginent que seule l'administration peut etre integre et donc garantir des bateaux fiables.Cela doit provenir d'une addiction a l'etat nounou.Le probleme actuel est que trop d'acheteurs recherchent l'introuvable c'est a dire toujours plus pour moins cher en se fiant a des commerciaux qui n'ont aucune competence technique.Il existe des experts independants competents et quelques chantiers qui construisent de vrais bateaux sans compromis consumeristes.

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réponse n°171793
Syrinx a écrit :
Il est tres surprenant de decouvrir que certains imaginent que seule l'administration peut etre integre et donc garantir des bateaux fiables.Cela doit provenir d'une addiction a l'etat nounou.

 Bonjour,

- Un état costaud, soucieux du bien commun qui fixe des règles, d'un côté,
- des entreprises dynamiques qui innovent pour maximiser leurs profits de l'autre,
tout cela crée un équilibre instable certes mais qui est la condition du progrès. L’expérience de Luc Malejac montre qu’une activité de chantier naval ne peut se développer hors des contraintes normatives. Les chantiers doivent apporter la preuve par leur documentation technique qu'ils les ont appliquées.

Istos

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CLASSIC
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réponse n°171812

Helas l'Etat costaud est un etat hypertrophique qui cree des reglementations etouffant la conscience et la responsabilite individuelle. 

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privilège jeantot 43
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réponse n°172587

bonsoir
et bien oui pour cinq cent mille euros tu n'as plus rien, que l'obligation d'etre satisfait ou la mise en demeure de te taire...un canote panier percé, qui fuit encore depuis deux ans, du matériel installé contre le bon sens et surtout contre les recommandations du fabricant, aucun plan de cablage électrique, aucune nomenclature de pièces détachées, que de mauvaises photocopies des notices originales...des malfaçons à la pelle : n'achetez pas de bateau en saison juillet et aout car ils sont finis à la va vite et par des intérimaires embauchés en juillet et aout quand les ouvriers habituels sont en vacances...ces intérimaires ne savent pas ce qu'est un canote et pleurent sur la matière de base...quand ils ne sont pas finis de polymériser sur le parc extérieur par pulvérisation de durcisseur...si si celà c'est produit et sur un 50 pieds!...je vous donne la mine de l'heureux propriétaire, le chantier mise sur le fait que 85% des canotes ne sortent pas de rade protégée et prend le risque de vendre une telle coque...
le concessionnaire de camargue n'est qu'un vendeur de bibelot prenant sa monnaie au passage, il ne connait rien de technique et remet la faute sur l'utilisateur. c'est comme celà que l'on fait de l'argent vite sur le dos de cochons de payant
ledph

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FIRST 21
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réponse n°172644

Les exemples d'impasse où mêne le non interventionisme de l'Etat sont légions. Pas de puyissance publique, c'est le bordel organisé au profit de quelques capitalistes corrompus; tiens, un exmple récent, la catastrophe nucléaire annoncée au Japon avec l' opérateur privé en dessous de tout.
Le problème est que les contraintes réglementaires ne sont pas symétriques entre chantier et plaisancier.
Je suis le proprio d'un First 211, livré SANS DAVIER. alors que mon programme est la navigation en solo en Bretagne nord!
Il faut tout relever à la volée sans souffler ou si ce n'est pas possible réinventer la manoeuvre du tourne-vire en vigueur avant l'invention de l'empreinte par Mr Barbotin.(circa 1840).
A l'époque la division 224 détaillait la longueur de la chaîne, le poids de l'ancre, le diamètre du cabvlot mais ne pipait mot sur une obligation de davier. Message reçu 5/5 par Mr Beneteau: pas de davier.
De plus ce fleuron de l'industrie nautique française pratique le verrouillage systèmatique: on doit pour se plaindre passer par le filtre d'un concessionnaire; ce qui décourage plus d'un.
Il est donc des petits chantiers qui peuvent être incompétents par nécessité, d'autres très gros qui peuvent l'être par stratégie.
Mais le vent tourne.

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GOÉLETTE
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réponse n°172652
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CLASSIC
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réponse n°172727

Plus seront complexes les fonctions assumees par l'Etat,plus le sort du citoyen dependra de bureaucrates chaque fois plus subalternes.

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SUPER MARAMU
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réponse n°172737
Syrinx a écrit :
Plus seront complexes les fonctions assumees par l'Etat,plus le sort du citoyen dependra de bureaucrates chaque fois plus subalternes.

 Alors , qu'est ce qu'on fait ?
1 : on se fait plumer par des producteurs de bateaux qui vendent des boites à chaussures pour faire des  transats ?
2 : On rentre dans un systême ou l'état en tant qu'organisme régulateur de ce qui ce fait sur son territoire protège le consommateur ?

Vaste question , mais une norme stricte de navigabilité et de qualité , respectée par les constructeurs et les importateurs serait un minimum .
En cas de défaillance , c'est le foutoir , des bateaux qui se cassent dans une vague , des quilles montées de travers , des varangues fragiles , des cloisons de structures qui n'ont pas fonction de structures et qui se cassent , des coques de bateaux à moteur qui se cassent parceque mal collées lors de la production et j'en passe et des meilleures .....
C'est une question d'éthique , mais il y a une perte du respect du consommateur (dont vous êtes ) , au nom du profit immédiat sur tout objet de consommation et c'est l'objet d'un ras le bol de ce fil qui considère le bateau comme autre chose qu'un objet de consommation . 
Confierez vous votre vie à un objet dont vous ne seriez pas sûrs ?

Salutations nautiques

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GOÉLETTE
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réponse n°172741

Encore un autre exemple aprés les bagnoles : les ventes immobilières.

Maintenant c'est au vendeur d'une propriété à faire les diagnostics obligatoires à ses frais et les fournir à l'acheteur via le Notaire : bilan thermique, amiante, plomb, épuration, parasites, ...

Le business nautique tente encore d'échapper à toutes règles (la "conformité" CE est du gros pipeau, quand elle existe : cf. les Dean 441)
que ce soit pour du neuf constructeur ou de l'occasion où, là, les brokers (courtiers à 10 %) font leur loi.

Jusqu'à quand la jungle libérale, folle et maffieuse du "nautisme" tiendra ? 

Jusqu'à quel nombre de gros scandales publics avec assez de morts à la clef pour que tout ce monde "vertueux" s'émeuve aprés avoir essayé jusqu'au bout de se débiner !

Ou alors quand les Chinois comprendront ce suicide commercial annoncé (un de plus de l'Occident) et se jetteront dans un créneau largement ouvert ?

Ils y pensent, ils y pensent (d'autant plus que les Japonais réactualisent leur Hara Kiri collectif en ce moment)), notamment via Internet ... 


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SUPER MARAMU
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réponse n°172750
Mcclpp a écrit :
Moi j'en ai assez d'etre prise pour une pompe à fric!sur mon bateau neuf, j'ai relevé plus de 30 points graves et moins graves, et le chantier s'en fou!aucune réaction, le problème c'est que personne dans le nautisme et surtout la plaisance , ne s'aventure sur une procédure, j'espère que les choses vont changer ! dans tout les cas selon la suite des évènements je vais y aller, au point où j'en suis je n'ai plus rien à perdre!

 Faux ! il y a des procédures en cours dans les chantiers ! seulement elles sont tenues "discrètes " comme il est de coutûme dans le milieu juridique . Cette pratique me parait normale .
Le chantier J....... n'est pas un va-en-guerre et généralement il accepte la remise en état du bateau mais , ne lui demandez pas de mettre en conformité avec vos désirs , et c'est là le vrai problême . Lors d'un achat ,on est dans l'euphorie de l'achat et on oublie les vérifications d'usage ( qualité de la construction , dimensions des contreplaques de quilles , qualité de l'accastillage , équipement de série et sa vraie valeur etc ....) .
Personnellement , je suis monté au chantier  , avec mon dossier et des photos , j'ai montré ma bonne foi et formulé ma demande poliment dans une discussion constructive . Le chantier à fait la mise à niveau (plus ou moins bien ) et aprés j'ai renavigué avec un bateau pour lequel je me suis beaucoup investit . 
Aprés cette aventure , j'ai pour le moment  changé de marque et ne le regrette pas , mais je garde un oeil bienveillant sur la sensible amélioration de la qualité du chantier en question ( mais c'est long ......) .

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ECUME DE MER
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réponse n°172789
Annaig a écrit :
Les exemples d'impasse où mêne le non interventionisme de l'Etat sont légions. Pas de puyissance publique, c'est le bordel organisé au profit de quelques capitalistes corrompus; tiens, un exmple récent, la catastrophe nucléaire annoncée au Japon avec l' opérateur privé en dessous de tout.
Le problème est que les contraintes réglementaires ne sont pas symétriques entre chantier et plaisancier.
Je suis le proprio d'un First 211, livré SANS DAVIER. alors que mon programme est la navigation en solo en Bretagne nord!
Il faut tout relever à la volée sans souffler ou si ce n'est pas possible réinventer la manoeuvre du tourne-vire en vigueur avant l'invention de l'empreinte par Mr Barbotin.(circa 1840).
A l'époque la division 224 détaillait la longueur de la chaîne, le poids de l'ancre, le diamètre du cabvlot mais ne pipait mot sur une obligation de davier. Message reçu 5/5 par Mr Beneteau: pas de davier.
De plus ce fleuron de l'industrie nautique française pratique le verrouillage systèmatique: on doit pour se plaindre passer par le filtre d'un concessionnaire; ce qui décourage plus d'un.
Il est donc des petits chantiers qui peuvent être incompétents par nécessité, d'autres très gros qui peuvent l'être par stratégie.
Mais le vent tourne.

 Je pense qu'Annaig est un navigateur expérimenté. Il est effectivement pour le moins surprenant qu'un bateau soit commercialisé sans davier, mais je suppose qu'il l'a examiné avant de l'acheter et si l'existence du davier est importante pour lui, il n'avait qu'à ne pas acheter le canote. C'est différent lorsqu'il s'agit d'un défaut qui apparait à l'usage, voire d'une mauvaise construction.

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CLASSIC
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réponse n°172955

Alors que faire?etre plus selectif et ne pas se laisser eblouir par des commerciaux.Arreter de penser que l'on fait des economies en consommant plus comme le dit Leclerc.Helas cela marche a la vue de la taille et de l'equipement des bateaux vendus.Les tickets Beneteau il en faut 40 pour avoir le davier gratis.

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