Venir Etrave à quai...
publié le 16 Février 2010 08:18
Ayant un bateau incontrolable en marche AR sans vitesse...l' hélice étant placée sur la quille, je suis condanné à exclure toute tentative Cul à quai, donc je reste au mouillage ...! La solution serait la Marche AV : problème Mouillage AR sur une coque à petit tableau inversé, bout plombé sur une ancre de 10kg et 3m de chaine pour être maneuvrable facilement à la main, ce qui est assez limite. Avez vous un tuyau pour améliorer la chose ? (pour ceux qui pratiquent de la sorte évidemment...)
Bonjour,
je te propose de faire un essai en mouillant le mouillage principal, frapper un bout sur la chaine (manille rapide) avant d'arriver en position définitive, ramener ce bout à l'arrière, régler la longueur du mouillage par ce bout. Continuer à avancer en larguant largement la chaine pour qu'elle ne freine pas la fin de la manoeuvre. Amarrer l'avant sur le quai et régler le tout.
C'est un peu tiré par les cheveux (pas les miens), mais ça doit marcher.
JF
1/ Il faudrait ajouter un peu de chaîne, disons 10 m, car c'est la chaîne et son poids spécifique qui va transformer ta traction oblique partant du bateau en traction horizontale sur l'ancre qui affouillera le fond et se bloquera, et qui en plus, compte tenu de sa descente à verticale, empêchera une perruque dans l'hélice moteur.
2/ ton bout doit être assez long pour lâcher au total environ 25 m de mouillage arrière (fonction du sondeur) en t'approchant du quai (pour autant qu'il n'y ait pas de courant traversier : dans ce cas, propulseur d'étrave souhaitable).
3/ tu aura fixé sur la fargue arrière du bateau un chaumard de taille suffisante pour laisser passer le bout, la chaîne, et même l'épissure bout-chaîne, afin d'éviter le ragage du pont.
4/ tu auras libéré un winch, prêt à recevoir le bout (dont tu auras sécurisé l'extrémité libre, fixée au bateau) et tu auras fait deux tours morts sur le winch avant de balancer ton mouillage à l'eau.
Voilà, tu es prêt ! à vingt mètres du but , tu balances tout à l'eau ; à cinq à dix mètres, tu ralentis en commençant à tendre le bout arrière ; une fois l'amarre avant établie (par une âme-soeur aidante sur le quai), tu reprends ton bout arrière au winch pour le tendre.
Et si pas croché, il faut tout recommencer ; méthode valable pour beacher si tu as un bateau qui pose, avec variante pour utiliser aussi l'ancre avant.
Non non ta question n' est pas naîve, quand tu veux aller à quai en général il y a du monde donc tu cherches un trou pour t' y coller et là çà ce gâte car il faut de la précision, donc pas pour moi... La solution sans prendre de risque de cartonner est la marche AV. Pour repartir tu es en général coincé par tes 2 voisins qui te servent de guide et une fois en eau libre tu découvres dans quel sens le cul veut partir... et oui même après 18 ans de pratique... puis tu essaies de compenser au safran, des fois ça marche des fois non...et en même temps tu essaies de te rattraper avec le mouillage AR. Je te dis pas s' il y a du vent traversier cela devient la roulette Russe et si tu as du courant c' est un suicide collectif ! Si un jour tu passes à St Tropez pendant les Voiles (ex Nioulargue) regardes un peu le nombre de Zodiac qui maneuvrent étrave en poussée de chaque bord pour la mise en place de tous les vieux yachts classiques en marche AR pour venir à quai, c' est très instructif, ces bateaux étaient conçus pour aller sur coffre, les marinas n' existaient pas, tu avais un tender (annexe en Breton) pour rejoindre le bord. Il faut s' adapter ou changer...
J'ai du louper une étape:
1- si le bateau n'est pas maneuvrable en marche arrière pour prendre un poste, il ne le sera pas non-plus pour en sortir en marche arrière. ça me rappelle un voilier qui voulait à tout prix quitter sa panne à la voile. Bilan de l'opération : deux chandeliers tordus, une barre de flêche du voisin à remplacer, et une gv déchirée...
2- lacher 25 m de chaine dans son arrière dans un port, et se laisser glisser sur sa chaîne, celà suppose beaucoup de place à courir. Pas tellement compatible avec l'obligation de prendre son poste cul à quai ou étrave à quai. Sans compter les risques de se retrouver non-manoeuvrable avec un évitement non-maîtrisé qui pousse sur un des bateaux amarrés.
Il y a tout de même un bon nombre de ports où il est un peu interdit de mouiller une ancre, sauf pour une manoeuvre d'urgence...
Je visualise mal comment tu remontera le tout lorsque l'ancre aura croché une ligne de pendille ou une canalisation quelconque...
Et dans les ports où la place ne manque pas, pourquoi s'em... à ammener l'étrave à quai, si tu peux coller ton flanc...
En définitive, je me demande s'il n'est pas plus simple de faire frapper deux amarres à quai, et de se tirer dessus lentement au winch, moteur en avance lente... Celà suppose de déposer un équipier à terre. ou de demander à qqun du port de prendre votre aussière. Mais au moins, le bateau sera manoeuvrable pour quitter sa place.
Ariel
Il est impossible de se rendre compte du problème de la mise cul à quai sans avoir pris un jour la barre d' un "classic" surtout avec sortie d' arbre sur la quille. La question s' adresse à ceux qui ont ce problème (certainement peu nombreux) les autres ne peuvent "malheureusement" pas apporter un conseil ignorant tout simplement le problème.
Bonjour a tous
Les Gulets turcs, véritables sabots avec une prise au vents incroyable, une hélice sur la quille, des fonds plats... manoeuvrent sans problème pour se mettre en marche AR.
Cordialement
Yoruk
Yoruk : tu es la preuve même de ce que je viens d' avancer... il en fallait un et c' est toi.
Plus détaillé, à Pythagorion, au port, où pour ceux qui connaissent, mouiller vent de travers peut être scabreux.
Tous ceux qui fréquentent le Dodécanèse, le connaisse : le petit ferry un peu pourri qui fait les îles entre Samos et Kos.
Plus spectaculaire, encore, toujours le même, mais à Agathonissi, une petite île et une crique avec pas beaucoup de place... Là il tire littéralement des bords entre les bateaux au mouillage. C’est les photos jointes. La 1ère fois, tu hurles... après tu te marres...
J'ai pas mal navigué en Mediterrannée avec mes 2 bateuax successifs et ai toujours mouillé étrave à quai.
2 raisons:
1) c'est plus faicle quand le bateau maneuvre mal en arrière.
2) Plus d'intimité dans le cokpit.
Par contre, c'est facile sur unpetit bateau et de plus en plus délicat en fonction de la taille du bateau.
Sur mon premier bateau (un Armagnac), j'avais bricolé un système pour ramener le mouillage principal à l'arière et mouillais en marche avant tout en filant de la chaine par l'arrière.
Pour ressortir, surtout ne pas sortir au moteur au risque de se prendre la chaine dans l'hélice.. Je déhalais sur l'ancre et finissais à la main ou au guindeau en ramenant l'ancre devant. Cela demande de mouiller long et d'avoir des voisins pas trop encombrants.
Sur mon second bateau (un peu plus grand), j'ai un mouillage arrière: une Fob haute pénétration de 11 kg+3 mètres de chaine de 10 pour faire un peu de poids + 10 mètres de chaine de 8 + du boute plombé.
J'ai bricolé un système de baril pour le mouillage à l'arrière (tous les petits bateaux en Grèce ont la même chose). Cela marche sans problème, même si la remontée de l'ancre me parait de plus en plus dure tous les ans. Sur des fonds de 3 ou 4 mètres pas de problèmes; par contre j'ai mouillé une fois ou 2 par plus de 10 mètres de fond et la remontée a été fatiguante...
Une solution serait de mettre un guindeau à poste à l'arrière.
Pour finir: au début j'avais seulement l'ancre + 3 m de chaine + le bout plombé. Après avoir passé une nuit à empecher le bateau de taper contre le quai à Saint Honorat, je suis allé dès le lendemain chez le premier chip pour acheter 10 mètres de chaine.
Benoit
Oui Daniel, je vois la manoeuvre que tu décris. style mouillage nordique.
valable pour aller alongside, difficile pour cul a quai entre deux bateaux. Possible mais necessite Equipiers qui connaissent la manoeuvre.
Mouiller une ancre dans un port c'est parfois un peu risqué. il te faudra l'aide du plongeur. nous mouillons a St Tropez et a chaque sortie c'est plongeur et tout le tintouin. mais pour un 40 pieds ce sera cher à la fin.
Beaucoup de bateaux se mettent étrave au quai. pas de problème. pour sortir libére les pointes avant et tire sur les pendilles, ton bateau aura assez d'ere en arriere pour s'appuyer ensuite avec l'Hélice et le safran.
Autre solution c'est l'equipier dans le Tender.
A +
Capt Eric
Salut Eric, salut à tous
Tu as raison pour l'équipier dans le Tender, c'est d'ailleurs ce que font souvent les capiatines de Gulets, ou ceux des grands yachts, que tu connais et pour cause.
Dans les deux exemples que j'ai donné plus haut, je n'y ai pas résisté, tellement ces "artistes mettent de Fun" dans leur façon de faire. Mais, çà montre aussi qu'on peut le faire, et pour ce mieux vaut bien connaître son bateau... et le mouillage... mieux vaut éviter de merder la manoeuvre pour une frime comme çà !!!!!
Benoit j'ai eu longtemps un Cognac, dans le golfe du Morbihan, alors quand tu cites l'Armagnac, çà me rappelle de vrais bons souvenirs. Pour la manoeuvrabilité des bateaux, çà dépend bien sûr du bateau, et de sa carène. Les bijoux (c'est pas péjoratif hein !!!) comme ceux de Hervé, c'est vrais que çà doit culer travers au vent, très vite !!!!
Sur le 12.50, si j'ai un point d'appui à l'avant (mon mouillage), je suis très manoeuvrant en marche AR, bien plus qu'en marche avant. Et pour passer mes amarres à terre, c'est bien plus facile, en solo.
Un point n'a pas été abordé, c'est celui de la qualité des défenses.... C'est un vrais confort intellectuel ce truc !!!!
Cordialement
Yoruk
Nous avions un corps mort à Berder, face à la jument, entre 1978 et 1986.
C'est fou, rien que d'en parler, je sent encore le pont du Cognac vibrer sous mes pieds, quand je larguais mon mouillage en l'accompagnant à la main, pour me dehaller, et que le bateau prenait le courant de travers....
Pour le coup, Yoruk de l'île de Berder...
de 70 à 82, le golfe était "mon royaume", avec les bateaux de L'ENV sur lesquels j'enseignais, ou Port-Haliguen (responsable du port)
né à St Pierre Quiberon, membre fondateur de la SRSPQ, les régates de fin d'année d'arradon ou les entrainement d'hiver..... que de bons souvenir
pour revenir au sujet:
(Mouillage Arrière pour Avant à quai parce que le bateau manoeuvre mal en AR, ou que l'AV à tendance à partir))
le marin, pour vivre,a pour principe de s'adapter à son environnement.
mon Sun-Fizz dériveur avec 2 voiles sur enrouleur à l'AV, même s'il a un propulseur d'étrave, 1 4108 perkins et un hélice 3 pales, est une vrai savonnette dès 15 noeuds de vents, alors, avec du Mistral ou du Meltem, vous pouvez imaginer.
Donc, pas ou peu d'arrière à quai (confort du bord et intimité) mais un vrai mouillage AR (16 kgs FOB, 8 mètres de chaine de 10 et plusieurs fois 20 mètres de cordage nylon torroné de 12)
un seau de maçon pour recueillir la chaine, un support ad hoc pour l'ancre et au moins 40 mètres de filin à poste saisie sur le balcon;
J'ai sur le tableau inversé du Sun-Fizz 2 demi-plateformes séparée par l'échelle de bain, le seau est à poste sur l'une d'elle;
Le balcon arrière s'ouvre et permet d'accéder aux plateforme pour les manoeuvres.
Le balcon Avant est fendu pour permettre l'embarquement ou le débarquement, l'ancre servant de marche pied.
En principe sur un bateau on évite "d'engager l'arrière" parceque c'est par l'arrière que l'on dirige un bateau.
Par ailleurs, un bateau qui manoeuvre en arrière, et qui à l'avant à quai, pourra toujours quitter le quai en se halant sur son mouillage arrière.
Même si l'emplacement est sous le vent du quai, et que le bateau a toujours un parfait équilibre dans le lit du vent l'AR au vent, je mets l'Av à quai, pour le confort et la tranquilité.
Seule la technique de Benoit est similaire et conforme pour ce type de bateau ancien. Nous aussi avions en 1969 un Armagnac très affuté nommé Morbic 2, super bateau, rapide et marin, on se frittait avec un autre Armagnac Mervent qui était celui de la famille Le Cam du côté de Belle Ile pour le championnat de France des croiseurs..., ça fait 41 ans de cela.
Bonjour,
Il me semble qu'équiper ce bateau d'une hélice à mise en drapeau (la marche arrière est aussi efficace que la marche avant) améliorerait considérablement les manoeuvres en arrière. C'est en tous cas ce qui s'est produit sur le mien, un idylle 11,50, lorsque j'ai remplacé la bipale fixe d'origine. Les effets de couple sur les hélices fixes sont difficiles à compenser à la barre. Le coup de fouet arrière avec une hélice dont les pales s'inversent donne suffisamment d'erre pour agir sur la barre.
ISTOS
Je le confirme, nous avons mis en place à Finike sur plusieurs bateaux, des hélices à pas variables, donnant autant de puissance en marche AR, qu’en marche AV. Avec deux bémols : le réglage du pas, en fonction des différentes carènes, et l’obligation impérative de laisser tomber le régime longtemps avant d’inverser le sens de la marche. Les engrenages très ajustés et la force centrifuge ne faisant pas toujours bon ménage...
Un dernier point sur la manoeuvrabilité en marche AR : venant de Bretagne, il m’a fallu de très, très nombreux essais, dont quelques uns somptueusement foirés, pour acquérir l’expérience. Mais, je n’en démords pas, ici, la sécurité est de mouiller en marche AR.
Le 11 septembre 2009, un orage violent a levé des vents de 40 nœuds et plus pendant 6 heures entre Bodrum et Marmaris. C’étaient des vents d’Est, les ports sont peu protégés pour ce type de vent ici.
Le ‘charmant’ petit port de Datça à été détruit... détruit, carrément détruit, plus de charmant petit port, le ponton de Kalaboshi... détruit... 5 bateaux coulés, de nombreux bateaux à la côte.
J’étais mouillé à Palamut, au cœur du coup de vent. AR au quai, 30 m de chaîne, 4 m de fond. Mon voisin autrichien était mouillé en pointe avant au quai. Quand le vent nous a pris de travers, et qu’il nous a fallu nous remettre alongside pour étaler, sur le coup de 10 H du soir.... J’ai pu constater les avantages de pourvoir se dégager, sans trop craindre de pendre son hélice dans sa ligne de mouillage, ce qui malheureusement fut le cas pour mon voisin. Il a eu de la casse, beaucoup de casse...
Istos, C' est possible mais il faudrait en être certain vu le coût de l' opération haute couture car rien de standart. De plus j' ai changé mon hélice il y a 3 ans par une Maucour calculée spécialement dont je suis très satisfait au point de vue traction, elle est nettement plus performante que la précédente. Le problème reste toujours le même en marche AR, il me faut assez d' erre pour controler la situation sinon le cul part où il veut quand il veut.... La quille de ce bateau est "semi-longue" en V profond avec un bord de fuite assez avancé pour avoir moins de surface mouillée chose importante dans le petit temps (à l' époque la quille rapportée sur carène plate était inconnue dans ces tailles), l' hélice est placée sur le bord de fuitte assez éloignée d' un safran séparé suspendu fixé sur aileron, safran qui ne devient efficace qu' avec un minimum d' erre. Je crois qu' il n' y a pas grand chose à faire la position de l' hélice étant trop avancée (le bateau a une longue voute) cela permettait aussi à l' architecte de centrer les poids son seul problème était d' avoir la meilleure performance en marche AV ... Bref c' est pas simple.
@ Yörük :
C'est bien gentil de nous montrer de grosses unités qui manoeuvrent merveilleusement, mais es-tu sûr qu'elle ne possèdent pas un propulseur d'étrave ?
Sur mon fifty 33', qui est un vrai sabot en marche arrière (pour cause de safran sous-dimensionné, comme la plupart des fifty) , j'ai un propulseur Vetus qui est un accessoire indispensable : je peux remonter toute une allée de port sur 200 m sans problème, seulement en mettant la barre au neutre et en gouvernant par quelques impulsions du propulseur.
De même pour quitter un quai : barre à fond VERS le quai, et propulseur avant en éloignement du quai : on déborde d'un mètre en deux secondes.
En résumé : propulseur = confort, tranquilité et efficacité !
Salut, et merci...
Non, non, les Gulets n'ont pas de propulseur d'étrave, leur méthode de construction (bois classique) rendant l'implantation difficile. On voit bien sur la 1ère photo, le Gulet est en train de mettre un coup de fouet pour corriger son cap. Il leur arrive de se faire assister par leur annexe en pousseur, si c'est trop pointu. En général, ils manoeuvrent seuls. Perso, ces mecs me bluffent !!!
Oui bien sûr, tu as raison pour le propulseur d'étrave. J'en suis équipé. Audessus de 20 noeuds çà ne le fait plus... Je m'en sers surtout pour me mettre dans l'axe avant de culer. Après, c'est ma vitesse qui me rend manoeuvrant. Ni trop... ni trop peu... Mais il en faut !!! Là aussi les nombreux plantages avant de prendre un peu d'expérience sont utiles !!!!
J'ai remarqué une chose: si je manoeuvre décontracté, bien calme dans ma tête... Cà va bien... Si je commence à me poser des quetions,c'est là ou çà peut commencer à merder chouïa...
Cordialement
Yoruk
NB en annexe, l'analyse 3 jours après, du coup de vent de Datça l'an dernier
J' ai transmi au cabinet Sparkman & Stephens de New York les photos de Ferry et de Gulet proposées par Yoruk pour voir s' il leur est possible de trouver une solution à mon vieux "racer" aussi efficace que celle de nos amis Turks... J' angoisse !
Salut Hervé...
C'est marrant ce que tu dis. Il y a encore peu, ici, les chantiers construisaient les "Gulets", sans plans. Uniquement sur maquettes ou demi coques.
Et je crois bien qu'en Grèce à Spétsai, les caïques grecs étaient construits comme çà (source Tim Severin, dans son livre sur "Jason")
Cordialement
Michel
il est souvent possible d'aller mouiller une ancre au vent du quai puis de déhaler dessus pour repartir c'est de cette maniere que procedaient nos ancetres avec leur grands voiliers . quant on est suffisament dégagé du quai il faut ramener le moullage ar sur l'avant ,tout ranger et de quitter le mouillage .
pq