Du point de vue juridique, l’important n’est pas le contenant, mais le contenu.
Il faut juste préciser que les pages détachables sont sans valeur…
Donc de préférence un cahier avec reliure fil, c’est plus joli… et plus solide… et moins cher que les conneries vendues chez les ships…
Des lignes et des colonnes que tu nomme comme tu veux et dans lesquelles tu mets ce que tu veux.
On n'est jamais si bien servi que par soi-même !
j'ai toujours pensé que le cahier d'ecolier avec ses colonnes etait juridiquement conforme, ce qui compte n'etant pas le support mais ce qu'on met dessus.
en tous cas je fais comme ca depuis des années une paire de page sur deux je marque ou fait marquer , toutes les deux ou trois heures par beau temps, toutes les heures par temps incertain et la nuit (si ce n'est pas moi qui suis de quart): la postion gps, le cap , la route fond, la vitesse speedo et gps, parfois le loch, le vent , l'aspect du ciel, la pression etc...etc..; et une autre paire de page sur deux les faits marquants (je derape l'ancre, je prend un ris, je demarre ou j'arrete le moteur, etc..). En commencant le cahier par l'autre bout (et en le retournant) il y a la liste des travaux a faire, la meteo quand elle n'est pas sur une feuille volante, la caisse du bord, les choses a faire a la prochaine escale...etc... je ne sais pas si c'est legal mais au moins c'est utile!
Les pages doivent être numérotées, le cahier assez "solide" pour qu'elles ne s'envolent pas à la première risée.
Ensuite s'inspirer d'un LdB officiel style bloc marine dont, à mon avis, quelques colonnes sont de trop.
Je n'en ai pas sous les yeux, mais les infos "obligées" semblent couler de source.
Sur la première page tout ce qui concerne le bateau et son proprio, jusqu'au N° du contrat d'assurance ou de licence radio, ou encore du moteur...
Ensuite jour, et heure, de ... à ..., le baro, le vent, la mer, le loch, la speed, le cap, la voilure, la position GPS, et libre cours dans ce qui reste de place...
Composition de l'équipage et météo (?) en bas de page de gauche.
Heures moteur, vidange, plein d'eau, de gazole, changement de gaz... en bas de page de droite et suffisemment visible pour le retrouver facilement...
(?) je note la météo sur un autre carnet pour ne pas surcharger le LdB quand j'ai plusieurs bulletins par jour... qui se contredisent !
Et je mets plusieurs jours sur la même page, un trait pour différencier, une ligne sautée pour aérer...
Bonnes écritures.
Mille excuses, j'ai tardé pour répondre, ça recoupe ce qui est dit plus haut.
Pas bête le coup de prendre le LdB à l'envers pour noter d'autres choses également importantes...
J'ai bien aimé et j'ai opté pour le livre de bord de Banik, disponible sur le CD vendu par Banik pour 30 € sur le site www.banik.org
Son intérêt est de proposer un livre de bord avec une échelle de temps de trois heures au lieu de une, ce qui est plus facile en navigation intensive.
Division 240 :
"Un journal de bord libellé comme tel, et contenant au moins les éléments suivants : composition
de l’équipage, heure d’appareillage, prévisions météorologiques et temps observé, position, route
suivie et vitesse à intervalles réguliers, consommation et réserve de combustibles, ainsi que tout
incident, panne ou avarie à bord ou observé dans la zone de navigation"
Ceci pour une nav hauturière (>6 milles d'un abri).
Je ne sais pas si une trace ou un événement enregistré sur Maxsea a un côté légal mais c'est très probablement un support qui peut être considéré en matière d'assurance ou juridique. Des précisions là-dessus? Cela ne dispense pas du journal de bord.
Pierre
Je ne me souviens plus d'où provient ce texte mais je le trouve UTILE et bien fait.
Le journal de quart est rédigé par l'équipage,
le livre de bord par le navigateur.
====> Il s'agit donc de documents bien distincts.
En croisière de courte durée, le navigateur tient l'estime en notant les indications liées au déplacement du bateau. Il reporte lui même sur la carte la route et la position estimées.
Lorsque la longueur du parcours nécessite l'aide des équipiers pour effectuer la veille, il est indispensable d'enregistrer les observations de route sur un journal de quart. Le navigateur en exploitera les données en temps utile, déchiffrant les informations que chacun aura inscrites.
Ces relevés sont portés sur le journal toutes les heures, à chaque changement de cap ou lorsqu'une évolution des conditions de navigation risque d'avoir une incidence sur la route suivie.
Mentions inscrites sur le journal de quart :
1/ heure,
2/ cap compas demandé,
3/ cap compas suivi,
4/ indication du loch,
5/ allure sous voiles,
6/ vitesse moyenne,
7/ force du vent,
8/ direction du vent,
9/ état de la mer,
10/ pression atmosphérique,
11/ nom du chef de quart,
12/ observations.
A voir aussi, peut être ce qu'il y a dans wikipedia ou sur d'autres sites, voir les liens ...
Pour ma part, j'ai fait une copie modifiée "à mon goût" du journal du bloc marine.
Les points "illégaux" sont : cahier annelé ou je peux ajouter des pages ... et je n'ai pas numéroté les pages... Bon j'y penserai pour le tome IV.
Ceci est réalisé dans un fichier exel et publisher
J'utilise ce carnet de bord depuis 7 ans.
Plus informatique encore que le livre de bord sur Excel, il y a le livre de bord généré automatiquement par un logiciel de navigation, tel que MaxSea ou autre, qui enregistre position, cap, vitesse, vent, ... , auquel on peut ajouter des commentaires optionnels.
Vu comment la législation est formulée, il semblerait que ces livres de bord informatiques soient légaux, pour autant qu'on puisse les produire en cas de besoin (accident, controle, ...) ce qui entraine quelques précautions comme la sauvegarde des fichiers ou la redondance de l'équipement informatique.
Mais là, il vaudrait mieux s'adresser à l'avocat ou tout simplement aux affaires maritimes pour éclaircir ces points.
Un cahier d'écolier...
Des lignes et des colonnes que tu nomme comme tu veux et dans lesquelles tu mets ce que tu veux.
On n'est jamais si bien servi que par soi-même !
Merci ! Il ne faut qd même pas trop négliger l'aspect juridique du livre de bord pour les assurances, les douanes et la police.
Du point de vue juridique, l’important n’est pas le contenant, mais le contenu.
Il faut juste préciser que les pages détachables sont sans valeur…
Donc de préférence un cahier avec reliure fil, c’est plus joli… et plus solide… et moins cher que les conneries vendues chez les ships…
J-C
j'ai toujours pensé que le cahier d'ecolier avec ses colonnes etait juridiquement conforme, ce qui compte n'etant pas le support mais ce qu'on met dessus.
en tous cas je fais comme ca depuis des années une paire de page sur deux je marque ou fait marquer , toutes les deux ou trois heures par beau temps, toutes les heures par temps incertain et la nuit (si ce n'est pas moi qui suis de quart): la postion gps, le cap , la route fond, la vitesse speedo et gps, parfois le loch, le vent , l'aspect du ciel, la pression etc...etc..; et une autre paire de page sur deux les faits marquants (je derape l'ancre, je prend un ris, je demarre ou j'arrete le moteur, etc..). En commencant le cahier par l'autre bout (et en le retournant) il y a la liste des travaux a faire, la meteo quand elle n'est pas sur une feuille volante, la caisse du bord, les choses a faire a la prochaine escale...etc... je ne sais pas si c'est legal mais au moins c'est utile!
Oui, tout à fait, le côté juridique...
Les pages doivent être numérotées, le cahier assez "solide" pour qu'elles ne s'envolent pas à la première risée.
Ensuite s'inspirer d'un LdB officiel style bloc marine dont, à mon avis, quelques colonnes sont de trop.
Je n'en ai pas sous les yeux, mais les infos "obligées" semblent couler de source.
Sur la première page tout ce qui concerne le bateau et son proprio, jusqu'au N° du contrat d'assurance ou de licence radio, ou encore du moteur...
Ensuite jour, et heure, de ... à ..., le baro, le vent, la mer, le loch, la speed, le cap, la voilure, la position GPS, et libre cours dans ce qui reste de place...
Composition de l'équipage et météo (?) en bas de page de gauche.
Heures moteur, vidange, plein d'eau, de gazole, changement de gaz... en bas de page de droite et suffisemment visible pour le retrouver facilement...
(?) je note la météo sur un autre carnet pour ne pas surcharger le LdB quand j'ai plusieurs bulletins par jour... qui se contredisent !
Et je mets plusieurs jours sur la même page, un trait pour différencier, une ligne sautée pour aérer...
Bonnes écritures.
Mille excuses, j'ai tardé pour répondre, ça recoupe ce qui est dit plus haut.
Pas bête le coup de prendre le LdB à l'envers pour noter d'autres choses également importantes...
J'ai bien aimé et j'ai opté pour le livre de bord de Banik, disponible sur le CD vendu par Banik pour 30 € sur le site www.banik.org
Son intérêt est de proposer un livre de bord avec une échelle de temps de trois heures au lieu de une, ce qui est plus facile en navigation intensive.
www.banik.org
www.borneo.fm
Division 240 :
"Un journal de bord libellé comme tel, et contenant au moins les éléments suivants : composition
de l’équipage, heure d’appareillage, prévisions météorologiques et temps observé, position, route
suivie et vitesse à intervalles réguliers, consommation et réserve de combustibles, ainsi que tout
incident, panne ou avarie à bord ou observé dans la zone de navigation"
Ceci pour une nav hauturière (>6 milles d'un abri).
Je ne sais pas si une trace ou un événement enregistré sur Maxsea a un côté légal mais c'est très probablement un support qui peut être considéré en matière d'assurance ou juridique. Des précisions là-dessus? Cela ne dispense pas du journal de bord.
Pierre
Je ne me souviens plus d'où provient ce texte mais je le trouve UTILE et bien fait.
Le journal de quart est rédigé par l'équipage,
le livre de bord par le navigateur.
====> Il s'agit donc de documents bien distincts.
En croisière de courte durée, le navigateur tient l'estime en notant les indications liées au déplacement du bateau. Il reporte lui même sur la carte la route et la position estimées.
Lorsque la longueur du parcours nécessite l'aide des équipiers pour effectuer la veille, il est indispensable d'enregistrer les observations de route sur un journal de quart. Le navigateur en exploitera les données en temps utile, déchiffrant les informations que chacun aura inscrites.
Ces relevés sont portés sur le journal toutes les heures, à chaque changement de cap ou lorsqu'une évolution des conditions de navigation risque d'avoir une incidence sur la route suivie.
Mentions inscrites sur le journal de quart :
1/ heure,
2/ cap compas demandé,
3/ cap compas suivi,
4/ indication du loch,
5/ allure sous voiles,
6/ vitesse moyenne,
7/ force du vent,
8/ direction du vent,
9/ état de la mer,
10/ pression atmosphérique,
11/ nom du chef de quart,
12/ observations.
A voir aussi, peut être ce qu'il y a dans wikipedia ou sur d'autres sites, voir les liens ...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Livre_de_bord
http://www.yachtguidecaptain.com/Journal.php
Je te conseille celui ci, à télécharger sur STW (voir l'url ci dessous). Je l'utilise depuis 20 ans et ai pu l'améliorer au cours des années.
http://www.stw.fr/dt/display_dt.cfm?dt=68
Pour ma part, j'ai fait une copie modifiée "à mon goût" du journal du bloc marine.
Les points "illégaux" sont : cahier annelé ou je peux ajouter des pages ... et je n'ai pas numéroté les pages... Bon j'y penserai pour le tome IV.
Ceci est réalisé dans un fichier exel et publisher
J'utilise ce carnet de bord depuis 7 ans.
Dany.
Et qu'en est il du Livre de Bord purement informatique, c'est à dire saisi sur l'ordi (tableau exel), et non imprimé ?
Est il légal ?
Cordialement
JP
Plus informatique encore que le livre de bord sur Excel, il y a le livre de bord généré automatiquement par un logiciel de navigation, tel que MaxSea ou autre, qui enregistre position, cap, vitesse, vent, ... , auquel on peut ajouter des commentaires optionnels.
Vu comment la législation est formulée, il semblerait que ces livres de bord informatiques soient légaux, pour autant qu'on puisse les produire en cas de besoin (accident, controle, ...) ce qui entraine quelques précautions comme la sauvegarde des fichiers ou la redondance de l'équipement informatique.
Mais là, il vaudrait mieux s'adresser à l'avocat ou tout simplement aux affaires maritimes pour éclaircir ces points.
Amicalement, Gérard.