J'ai traversé 2 fois l'Atlantique sur un Super Maramu, donc avec des entrouleurs de GV et d'Artimon (électriques pour Génois et
GV). J'ai particulièrement apprécié cette facilité. Certes on perd un peu en M², mais on on y gagne en possibilité de réglages. En
effet on peut très facilement régler la bordure et par petit temps et même temps moyen on donne à la GV un creux qui rattrape
largement la perte de surface.

J'aimerais que mon prochain bateau en soit équipé.

Claude

en équipage réduit l'enrouleur de génois est quasi général en plaisance l'enrouleur de gv moins courant perso apres avoir
utilisé l'enrouleur dans le mat et l'enrouleur dans la bôme il n'y a pas photo l'enrouleur dans la bôme est meilleur gv
équivalente à la voile d'origine et moins de poids dans les hauts en cas de blocage il est toujours possible d'affaler à la
main alors que dans le mat ce n'est pas possible, mcfciv

Angotc, je suis désolé mais les voiles à prise de ris modernes ont beaucoup plus de possibilité de réglage que les voiles
sur enrouleur: nerf de chute, nerf de bordure, cunningham, tension du guindant, tension de la bordure (et creux aussi
lorsqu'elle est libre). Par ailleurs, le fait d'avoir des lattes permet d'avoir un bord de fuite le plus rectiligne
possible, c'est ce qu'il faut pour les performances, les voiles avec enrouleur dans le mat ne le permettent pas.
Personnellement je suis un chaud partisant de la simplicité au niveau des ris: prise de ris au pied de mat (à condition d'y
avoir la drisse

L'inconvénient majeur des enrouleurs de grand voile (du moins pour l'enrouleur de mat), c'est que quand le vent est établi, on ne
peut réduire qu'en se mettant bien face au vent.

Dans ces cas là ça devient très inconfortable, et demande souvent de rallumer le moteur.

C'était un système interessant à une époque, mais depuis les chariots de lattes ont fait beaucoup de progrés ces dernières
années et permettent maintenant de réduire à toutes les allures, même au portant.

J'avoue que je suis de plus en plus séduit par l'idée de déposer mon enrouleur de GV au profit d'une belle voile lattée avec rail de
chariot sur le mat, avec ris 1 manuel et ris 2 et 3 automatiques.

Mais tout cela a un cout, c'est essentiellement ce qui me freine actuellement.

Il y a des fois où je me dis que Brainstorm faisait du bien !
A force, le législateur inventera un permis voile !
Comme pour les camionneurs.
Quand on peut plus, on peut plus.
Mieux vaut s'arrêter en bonne santé et attaquer autre chose.
Le camping car... avec une direction assistée.
Puis la pétanque (Avec une ficelle à aimant....) et le bridge, les dominos.
Et puis les infirmières sont si gentilles ...
A quand les bancs de cokpit médicalisés ?

M Raoul , je ne comprends pas bien le sens de ta contribution au debat ... Que veux tu apporter exactement ??

tu n'es pas tres loin de la verite mais nous sommes un certain nombre à avoir fait de la voile jeune et sportif mais les aleas de la
vie font que des incidents ou/et accidents (dans mon cas c'est travil) mais je veux continuer à en faire et quand tu fais de la
plaisance sans pour cela se trainer mais le poil de cul de noeud que tu vas gagner avec une voile traditionnelle est compense par
rester dans le cockpit pour manoeuvrer quand tu n'es pas tres mobile ou comme il se dit à mobilite reduite et en equipage reduit
au minimum vive l'enrouleur pour moi de bôme mais ce n'est que mon choix

Je suis intéressé par un enrouleur de GV sur la Bôme, cependant j'en ai entendu dire du mal pour une question de solidité.
Ca existait déjà il y a 40 ou 50 ans mais la GV roulée avait un aspect assez minable. Le hale-bas et le palan de GV étaient
fixés sur des croissants de bôme et si la bôme en bois était bien profilée on avait une voile correcte partout mais c'était
rare.
Je me suis renseigné sur les prix qui m'ont paru très exagérés et je ne crois pas que le rouleau intérieur soit profilé.
Ca ne doit pas être trop sorcier à construire soi-même non ?

Qui a des idées là dessus ?

Savoir si on est des handicapés ou pas est amusant, on peut aussi se poser la question de savoir si on veut prendre un
risque de plus ou pas. Je n'ai pas d'enrouleur de GV mais j'en rêve, la différence de performance est un truc de journaleux,
on se fout d'aller un peu moins ou un peu plus vite en croisière, ce qui compte c'est d'arriver vivant et d'y avoir pris du
plaisir.

Je respecte ceux qui préfèrent se faire rincer et secouer au pied du mât.

bonsoir,

c'est vrai, la roue tourne: il était très "tendance" au début des années 60, de revenir à la trise de ris "classique" pour remplacer
les bômes à rouleau qui donnaient des formes de voile pas très efficaces, même en mettant le sac de la voile le long de la partie
avant de la bôme en guise de rattapage de creux; de toute manière il fallait aller en pied de mât pour rouler, au moyen d'une
très jolie pièce à cliquet en bronze nécessiter d'excursion hors du cockpit si on adopte la "prise de ris automatique" (au prix de kilomètres de cordage pas si faciles à
manipuler). En dehors de leur prix, les enrouleurs présentent effectivement un risque de panne non nul .

solution personnelle: ris classiques, mais le bateau dispose de vrais passavants qui permettent de circuler jusqu'au pied de mât
sans faire d'acrobaties.

Et bien sûr il faut toujours s'attacher, même dans le cockpit, quand la prise de ris devient nécessaire.

bonnes navigations

JF Perrouty

pas genial, à part sur un Amel.

1/ Sur un SunShine, voile creuse, necessité d etre pile poil face au vent et manoeuvre pas facile
2/ Sur un SO47, mes clients me demandaient des devis pour remettre un mat classique, tellement "on en veut pas"